Revue Etudes sur l’Hérault
1994-10

Grâce à la fidélité de beaucoup de nos lecteurs et à celle du conseil général de l’Hérault — nous les en remercions ici très vivement — notre revue poursuit, avec cette livraison, sa politique de diffusion de la recherche dans notre département. Le sommaire est ouvert à toutes les périodes et à toutes les disciplines archéologie antique et médiévale, histoire, ethnographie, sociologie, toponymie…

Le prochain numéro sera celui de notre vingt-cinquième anniversaire. Nos plus anciens lecteurs se souviennent que c’est autour de l’association Les Amis de Pézenas et de Michel Christol qu’est née notre revue, étendue à partir de 1978 à l’Hérault dans son ensemble.

Cependant, si l’effort entrepris depuis 1970 lui a permis de continuer son action, c’est, vous le savez, au prix de difficultés financières quasi permanentes. Il nous a été donné de nous exprimer sur ce sujet au cours de ces dernières années. A ces différentes causes s’en ajoute maintenant une autre, sur laquelle nous souhaitons attirer l’attention de nos lecteurs et amis.

Les articles publiés dans Études sur l’Hérault figurent désormais dans les bibliographies nationales et internationales et sont abondamment utilisés et cités dans de nombreux travaux. Nous ne pouvons que nous réjouir de cette situation qui montre que nous n’avons pas œuvré en vain.

Le succès d’une publication repose sur sa diffusion. Celle-ci connaît aujourd’hui un essor particulier par les facilités qu’offre la photocopie. Il est de plus en plus évident que le développement du photocopiage systématique risque de mettre en péril, à plus ou moins long terme, l’existence de revues comme la nôtre. Compte tenu des coûts élevés de fabrication et de leur augmentation régulière, nous ne pouvons plus rester indifférents à l’aspect commercial de notre entreprise.

La survie d’Études sur I’Hérault reste liée aux aides financières extérieures et aux acquisitions par nos lecteurs. Nous serions sans les premières dans l’impossibilité absolue d’assurer une parution régulière. Il est bien évident que ces seules aides ne sauraient suffire à « couvrir » intégralement le coût d’un numéro. L’indispensable complément doit être fourni par le produit des abonnements, souscriptions et achats individuels : si la revue n’est plus achetée par ses utilisateurs, pourtant nombreux, nous pourrions être confrontés aux plus graves difficultés. Chacun, maintenant, doit prendre ses responsabilités et penser que bien des publications ne pourront survivre que si leurs collaborateurs et lecteurs participent directement à leur succès en évitant, par la multiplication des copies, de compromettre une ressource essentielle.

La rédaction.