Description

Publication du
G.R.E.C. n° 158-159-160
(1er semestre 2010)

Articles gratuits

Au sommaire de ce numéro

Dans la vie d’une association il est parfois de bons moments, surtout lorsque de vieux projets que l’on pouvait croire enterrés finissent enfin par aboutir ! Après presque vingt ans d’errance, le dépôt archéologique du GREC dont l’existence même était menacée il y a quelques mois encore, a fait entièrement peau neuve en 2009. Revenons sur une saga qui commence en 1976 à Clermont-l’Hérault et se poursuit en 2010 à Vendémian. […]

Nous avons célébré avec succés les journées du Patrimoine. Certes, les alentours de Clermont ne sont pas trés propices à de grandes visites :

Le petit château d’Arboras ; Les ruines de celui de Clermont ; L’ancienne Manufacture Royale de Villeneuvette, la plus belle du Languedoc. « C’était il y a deux siécles et demi » ; Evidemment, l’église de Clermont, remarquable dans une région où l’architecture gothique est peu représentée ; […]

En 1833, la municipalité de Clermont se propose de créer une école d’enseignement primaire gratuite (pour les garçons). Dans sa séance du 13 mars 1833, le Conseil écrit : « Vu l’avis inséré dans le même recueil des secours et encouragements offerts par le gouvernement pour l’année 1833 à l’enseignement primaire sur les fonds généraux de l’Etat.

« Les divers projets soumis au Conseil dans les séances antérieures relatifs au local de l’école d’enseignement primaire […]

C’est avec une réelle émotion que les habitants de Clermont ont vu la démolition partielle des habitationts de l’importante artère de notre cité en janvier 2007. Nous allons découvrir ici cette rue et son quartier autour de l’église des Dominicains à travers l’histoire, l’économie, les commerces… […]

CHARLEMAGNE, Empereur à la barbe fleurie, revient d’Espagne ; il a le coeur triste, il s’écrie : « RONCEVAUX ! RONCEVAUX ! Ô traitre GANELON ! »… Cependant, il chemine…

Dans les terres, il voit une ville très forte, ceinte de murs avec deux tours à chaque porte. Ses preux compagnons sont las de guerroyer ; l’un d’eux, cependant, s’approche et dit : « j’entrerai dans Narbonne et je serai vainqueur » […]

Gabriel Louis Joseph ALPHAUD est né à Clermont l’Hérault le 30 juillet 1879 de Jules Cyprien ALPHAUD (1843-1908) cordonnier chausseur d’origine juive. On ne connaît pas la date exacte de sa mort, sans doute après la seconde guerre mondiale vers 1952. Il se maria avec Cécile GANIVET (née à Paris) avec qui il eut un fils Jacques Jules Benjamin ALPHAUD (1901-1974). Gabriel fit ses études à Montpellier ou il fut licencié de lettres avant de partir pour Paris où une grande carrière de journaliste l’attendait. Il aimait le golf, le tennis, le tambourin et le jeu de paume. Il débuta sa carrière de journaliste au début du siècle dernier. Son fils Jacques vécut à Paris des rentes de son père. […]

Rares sont ceux, désormais, qui peuvent transmettre des souvenirs personnels de la période de la guerre 39-45. Et il paraît qu’ils peuvent intéresser des hommes du 3ème millénaire !

C’est pourquoi j’accepte bien volontiers de me livrer à ce pensum qui m’a été demandé : raconter les juifs de Clermont en cette époque désormais historique. Souvenirs un peu volatils, ne s’appuyant sur aucune note d’époque. Dates très imprécises. […]

Les Eglises Réformées étant en train de se réorganiser à la suite de la loi du 9 décembre 1905, nous ne pouvons donner cette année que des renseignements sur chaque Association cultuelle, les unions d’Association n’étant pas encore définitivement formées.

Il n’y a pas de temple sur la ville, mais « l’Annuaire de l’Hérault » de 1907 mentionne un oratoire annexe), où des cultes étaient célébrés mensuellement (à 3 heures).

Clermont l’Hérault faisait en outre partie de l’une des associations protestantes de l’Hérault : « L’Association Cultuelle de l’Eglise Réformée Evangélique de St-Pargoire« . […]

Le modeste travail que nous dédions à nos vénérés Confrères dans le sacerdoce est de l’inédit.

Le sujet qu’il traite est vulgaire en soi, mais parce qu’il a pour but de jeter plus d’éclat autour du Dieu de nos Tabernacles, nous le jugeons très noble et très digne.

Quel est le prêtre, soucieux de la bonne tenue de son église, qui n’a pas cherché dans des ouvrages spéciaux le moyen facile et peu coûteux de redorer ses cuivres, hélas ! en état lamentable. […]

D’après l’abbé JULIEN, Liausson, orthographié « Liauton », était mentionné dans une charte du IXème siècle, relative à la prise de possession par Guillaume DE GUILHEM, premier baron de Clermont. Rien n’est moins sûr, car le premier seigneur de cette famille connu avec certitude est un Guillaume DE CLERMONT qui figure comme témoin à un accord survenu en 1130, entre BERNARD IV, comte de MELGUEIL, et GUILLAUME VI, seigneur de Montpellier.

Le nom du village apparaît au XIIème siècle dans le Cartulaire de l’Abbaye de Gellone : il est appelé « Leociacum » en 1119. Une autre mention importante date de 1153 : elle concerne l’église du village, « illam ecclesiam de Lausono« . […]

Indispensable à toute vie sociale organisée, le recensement de population est une pratique issue de l’Antiquité où il répondait notamment à des objectifs fiscaux et militaires. Il est aujourd’hui un outil d’aide à la prévision économique géré par l’INSEE. Très peu de recensements ont été organisés sur l’ensemble de notre territoire avant la Révolution. Celui demandé par PHILIPPE VI DE VALOIS en 1328, tout comme CHARLES VIII à la fin du XVème siècle, permettent d’estimer à 19 millions la population dans les frontières actuelles de la France. Sous l’Ancien Régime, les dénombrements sont exprimés en « feux (on dirait aujourd’hui ménages) et ne permettent que des approximations. Les 24 feux dénombrés dans la paroisse de Montesquieu en 1735 donnent une population d’environ 120 habitants si l’on applique le coefficient multiplicateur de 5. […]

Es aqui, sourisent, la fierala embrassada !
Te revese amie, la bela tantossada :
« Veni aqui pla au fresc, eicis au cenadou
Veni beure un dot ! Moun Dieu canta calou ! »
 […]

Il est là, souriant, la fraternelle embrassade !
Je te revois ami, la belle après-midi :
« Viens ici bien au frais, ici à la salle-à-manger
Viens boire un coup ! Mon Dieu quelle chaleur ! »
 […]

Total Mesclum, la manifestation annuelle occitane version 2009 à l’initiative des foyers ruraux, a pris fin en beauté samedi sur les Allées Salengro totalement investies par des démonstrations de la culture occitane, pour se terminer la nuit venue dans une apothéose de décibels avec les groupes musicaux.

Plus discrète, bien que très suivie, a été la Félibrejada réunissant le veille (18 septembre 2009) au Domaine de la Dourbie à Canet, outre 80 personnes, plusieurs « Cigales » du Félibrige. Le Félibrige a été fondé en 1854 par Frédéric MISTRAL et quelques amis poètes et il a pour vocation la sauvegarde, l’illustration et la promotion de la langue d’OC. […]

Mon stage à Clermont-Ferrand venait de s’achever et j’étais montée dans un bus bondé pour rejoindre Ussel. Il était vingt-deux heures. Nous étions en pleine période estivale, en fin de weekend, ce qui expliquait l’affluence, inhabituelle. J’avais réussi à glisser mon gros sac et mes cartons à dessin dans le coffre, et gardé avec moi une petite bouteille d’eau, des biscuits, mes aquarelles et mes pinceaux. J’avais eu quelques difficultés à trouver une place libre dans la pénombre, mais j’avais fini par m’installer près d’une très vieille dame à lunettes. Ouf ! J’étais vers le fond du bus, côté allée centrale. J’avais couru pour rejoindre la gare routière et j’étais encore essouflée. Mon coeur marteaupiquait et ma sueur coulait au même rythme, dans l’air non conditionné. […]

L’arbousier, c’est notre arbuste fabuleux. Le voyageur dédaigneux du tumulte estival des plages, qui choisit l’hiver pour découvrir les Maures, ses villages rendus aux derniers indigènes, ses abbayes en repos dans la complicité séculaire des yeuses, se demande quel Noël fabuleux des collines célèbrent tant de millions de boules écarlates.

Pierre LIEUTAGHI,
écrivain ethnobotaniste contemporain.

Pour une fois, ce n’est pas moi qui écrirai cet avant-propos mais Jean RACINE – excusez du peu!

En effet j’ai eu recours à ce grand tragédien car devant utiliser quelques mots en patois de ce livre, je lui ai laissé le soin d’exprimer son désarroi devant la difficulté de se faire comprendre, dès qu’autrefois on dépassait Valence pour descendre en Pays d’Oc. […]

Commander ce numéro :

Informations complémentaires

Année de publication

2010

Nombre de pages

80

Disponibilité

Produit téléchargeable au format pdf