Description

Publication du
G.R.E.C. n° 53-54-55
(2e semestre 1989)
(1er semestre 1990)

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Au sommaire de ce numéro

Découvert en 1976 par un membre du G.R.E.C., le site de Saint-Jean a fourni un abondant matériel, chronologiquement réparti du IVe millénaire avant notre ère au IIe s. ap. J.-C.

Les vestiges protohistoriques et historiques ont déjà fait l’objet d’une étude et nous nous proposons donc de présenter le matériel préhistorique issu des prospections.

En février 1986, lors d’une exploration spéléologique de l’Aven n°1 des Besses, nous avons constaté que la 1re salle, donnant accès aux parties profondes de l’aven, avait été profondément bouleversée par des fouilles clandestines. Nous avons donc entrepris une fouille de sauvetage urgent, avec l’autorisation des Antiquités de Montpellier, et celle du propriétaire. Nous avons également exploré le gouffre en profondeur et pratiqué une prospection en surface.

Nous voici parvenus à la dernière partie de l’étude de Nathalie Pistre, effectuée dans le cadre d’un « Mémoire de Maîtrise d’Histoire Contemporaine » sous la direction du professeur R. Huard, en 1984, à l’Université de Montpellier. Qu’elle soit vivement remerciée de nous avoir confié un texte qui aura permis à beaucoup d’entre nous d’approfondir la connaissance de ce poète.

Max Théron est né le 29 mai 1873, à St-Félix-de-l’Héras, modeste village du Larzac, situé en bordure des grandes falaises du pas de l’Escalette.

Dès son jeune âge, à l’école communale, il griffonnait sur ses cahiers et sur ses livres les visions qui le surprenaient, comme il se servit aussi des murs de la commune pour manifester sa volonté de gosse. « Il ne visait pas seulement alors – écrit le journaliste André J. Boussac -, à dessiner les choses qui l’enchantaient mais son couteau s’exerçant selon le caprice des racines de buis, il évoquait la forme plastique de ses rustiques modèles ».

A l’occasion du bicentenaire de la Révolution française, nous avons entrepris de faire revivre le village de Nizas pendant les dix années de la période révolutionnaire (1789-1799).

Un lundi matin, nous sommes montés dans la salle des archives de la mairie pour consulter les vieux documents. Il y avait là des registres paroissiaux où le curé inscrivait les baptêmes, les mariages et les sépultures des Nizaçois, des registres de délibérations consulaires puis municipales tenus par le greffier et un gros compoix de 1791 contenant le nom de tous les propriétaires de la commune et la nature de leurs propriétés.

Il ressort des statistiques publiées dans le Dossier d’Arts et Traditions rurales de l’Hérault (Montpellier, 1987) que le nombre des moulins recensés dans la commune d’Arboras se présente comme suit : d’abord, au XVIIIe siècle, deux moulins indiqués sur la Carte de Cassini ; ensuite, à partir de l’an IV, un moulin dit Moulin Galibert ; enfin, en 1837, aucun moulin n’est enregistré. D’un autre côté, dans le Dossier n° 7 (1986) avait été signalé un moulin à vent, dit de La Plâtrière, situé sur la route D9 menant d’Arboras à La Vacquerie : ce moulin semble avoir échappé aux statistiques du XIXe siècle puisqu’elles ne mentionnent aucun moulin destiné à broyer la pierre à plâtre, c’est-à-dire le gypse.

Le barrage du Moulin de Rabieux est construit sur la rivière « La Lergue » au lieu-dit Rabieux, commune de Ceyras. Son départ se situe sur le terroir de Lacoste et son aboutissement au Moulin, commune de Ceyras.

Barrage, moulin et propriété furent acquis par le Sieur Antoine Viguier le 8 mai 1767, au Sieur de Verduron, qui lui céda la seigneurie de Rabieux. Le Sieur de Verduron était l’héritier du Baron Pascal, seigneur de St. Félix de Lodez, héritier à son tour de Jeanne de Romieu décédée en 1620. Depuis mai 1767, le moulin et le barrage sont restés propriété de la famille Viguier. Un moulin déjà centenaire, puisque implanté en 1666.

Parmi les chemins en étoile qui, depuis des siècles, enracinent mon village dans la vallée de l’Hérault, il en est un que les Pouzolais n’empruntent jamais avec indifférence, parce que sa ligne va et vient dans la trame de leur vie.

C’est en landau qu’un après-midi d’hiver, ils sont venus d’abord. Pendant que le vent du nord balayait en sifflant toutes les autres promenades du village, le soleil, à l’abri, tressait ici une tiède chevelure de rayons.

Sans aucun doute, les habitants de Saint-André ne connaissent-ils pas l’histoire de l’imposant bâtiment qu’est leur Hôtel de Ville… Elle mérite pourtant d’être connue…

La décision d’entreprendre la construction d’une mairie remonte à 1826. En 1835 le Conseil Municipal adopte un premier projet, mais jugé trop coûteux, il est rejeté par le Préfet.

Sur la rive’ droite de l’Hérault, à environ 1 km en aval du Pont de Gignac, dans la commune de St-André de Sangonis, la carte IGN au 1/25000e (Clermont l’Hérault 2643 est) indique un lieu dit La Meuse. Comme le nom commun la meuse signifie localement « roue d’arrosage », j’ai eu la curiosité, le 20 novembre 1988, d’aller voir sur place s’il restait des vestiges de l’installation hydraulique qu’annonçait le toponyme. C’est ainsi que j’ai eu le plaisir, grâce à l’aide efficace de M. Paul Reynes, propriétaire de la ferme voisine de Jandos, non seulement d’obtenir des renseignements précis sur la meuse de Granoupiac et d’en explorer la structure originale, mais encore, au mois de janvier 1989, de contribuer à en empêcher in extremis la destruction irrémédiable.

D’une étymologie aisée, confirmée par les sources archiviales, le nom de ce village est mentionné en 1325 dans « l’Inventaire des Églises » sous la dénomination de Saint-Félix « in plana Lutevense » (acte 143), contractée par la suite en Saint-Félix de « Lodez ».

Mais dans le cartulaire de Gellone, dont M. Gaston Combarnous a publié un « Index des noms de lieux et de personnes », on retrouve (acte 218 – Donation du comte Guillaume à l’abbaye de Gellone), mentionnée en l’an 807, « villam Magaranciatis cum S. Felicis ecclesia » (actuellement, tènement de Margaussas, commune de Saint-Guiraud) (« Villa(ge) de Magarancias , avec l’église de Saint-Félix »).

Villeneuvette hier et demain… Pour que l’administration du Roi Soleil fonde, en plein dix-septième siècle, sous la houlette de Colbert, la cité devenue un fleuron de l’architecture pré-industrielle, il fallait bien que l’espace élu présente, avant de prendre pour nom Villeneuvette, une conjonction d’avantages au nombre desquels on peut compter une rivière amenant la fraîcheur, et un sol sachant la conserver.

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Informations complémentaires

Année de publication

1993

Nombre de pages

70

Disponibilité

Produit téléchargeable au format pdf