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G.R.E.C. n° 50-51
(1er semestre 1989)

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Au sommaire de ce numéro

Pendant que s’achèvent les inventaires de l’abbaye d’Aniane, le parti blanc durcit ses attaques contre la municipalité. Il adopte une méthode simple. Elle consiste à organiser l’agitation et à se plaindre, à Lodève et Montpellier, de l’incapacité du conseil à assurer la paix et la tranquillité dans la ville. Cette tactique va se révéler d’une efficacité redoutable.

A l’époque de la scission de la garde nationale, les grenadiers ont parcouru la ville de nuit en faisant du tapage. Les plaintes de la municipalité qui arrivent à Montpellier sont interceptées et ne parviennent pas sur le bureau du directoire.

Après notre halte auprès du baptistère, puis de l’autel du Sacré-Cœur, arrêtons-nous plus longuement auprès du maître-autel ; cet arrêt se justifie à la fois par l’intérêt artistique de cet autel et par l’histoire des transformations successives qu’il a subies. Nous trouvons donc dans le chœur un autel monumental pour une messe célébrée par le prêtre tournant le dos à l’assemblée des fidèles, comme nous l’avons connu voici seulement quelques dizaines d’années. Cet autel se compose d’une table surmontée d’un tabernacle lui-même surmonté d’un présentoir, le tout se trouvant couronné par une gloire ; plus en avant, un autre autel sert maintenant à dire la messe face à l’assemblée ; nous en reparlerons plus loin. Revenons tout d’abord au maître-autel.

Discours prononcé par Louis André professeur d’Histoire au Collège, lors de la distribution solennelle des prix faite aux élèves du collège de Clermont-l’Hérault, le 30 juillet 1898, sous la présidence de M. Benjamin, Guiraudou, Maire de Clermont, Conseiller général, officier d’Académie.

Chers Élèves, […]

Nous avons esquissé, dans le bulletin du GREC (n°32, 1984) consacré à la transportation en Algérie d’Emery et Alphonse Ronzier Joly, la silhouette de Barthélémy Raymond Ronzier, père et grand-père des deux transportés. Voici exactement deux cents ans, (1788 et 1789), Barthélémy déploya sur le devant de la scène clermontaise une certaine activité civique.

Je voudrais, tout de suite, éviter au lecteur, de se faire des illusions, et de croire que ces chambrettes sont des petites chambres où se passeraient des choses croustillantes ; il n’en est rien, car il s’agit, tout simplement, d’un ensemble cohérent de murs et abris de pierre sèche, et qui se trouve, pour une part seulement, sur le territoire de la commune de Nébian.

Être le fils d’un humble artisan, condamné par sa naissance à une vie rude et sans horizon ; s’éprendre au contraire dès l’enfance d’un noble idéal et rêver d’atteindre ce suprême but : l’Art, tel est le cas de Barthélémy Roger, nous dit Alexandre Vitalis dans l’essai qu’il consacra à la vie et à l’œuvre de cet artiste lodévois, qui s’avéra être un des meilleurs graveurs du XVIIIe siècle et du début du XIXe.

Jusqu’à présent, adoptant la division canonique de l’ancien diocèse de Lodève, j’ai traité des églises situées sur la rive droite de la Lergue. Maintenant, c’est le groupe des églises de la rive gauche qui nous retiendra, auquel il faut joindre les églises du plateau du Larzac. C’est par ces dernières que je commencerai.

Avant de parler du château de Montbrun, symbole du pouvoir temporel en « pays lodévois », nous pensons qu’il faut d’abord connaître le cadre et toutes les données historiques qui convergent vers ce haut-lieu de notre histoire locale.

Dans le val du Salagou, en amont d’Octon, sur une voie ancestrale permettant de passer aisément de la vallée N/S de la Lergue à la vallée presque parallèle de l’Orb, puisque le col de la Merquière culmine à 175 mètres seulement, on trouve la chapelle St-Pierre de Mérifons. La source, qui alimente la ferme bâtie un peu plus haut, a, sans doute, suivant la tradition, motivé l’implantation, en ce lieu, de l’église. Succédant peut-être à quelque temple païen ?

Qu’ils fussent seigneurs, paysans, moines ou négociants, les concessionnaires qui pendant quatre-vingts années épuisèrent avec plus ou moins de méthode les massifs supérieurs des lambeaux houillers de Sauveplane, Mougno, le Bousquet et Caylus avaient tous en commun leur origine languedocienne.

Le très intéressant article sur le prieuré de Saint-Michel de Grandmont contient cependant une affirmation incomplète sur les circonstances dans lesquelles l’Ordre disparut. J’emprunte aux « Origines de la France Contemporaine » de Taine, ouvrage rafraîchissant, réédité voici peu (collection Bouquins, Robert Laffont), IIe partie, chap. II, 4.

En mars 1988, à la demande de la famille Bec, propriétaire du domaine de Grandmont, avec l’accord de la Direction des Antiquités Préhistoriques, nous avons entrepris la fouille de sauvetage urgent du « dolmen n°3 de Grandmont ».

C’est le 3e encore visible sur ce domaine ; il doit être restauré en vue de sa conservation et sera ensuite intégré dans le circuit de la visite des monuments du site.

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Année de publication

1993

Nombre de pages

70

Disponibilité

Produit téléchargeable au format pdf