Description

Publication du
G.R.E.C. n° 126-127-128
(1er semestre 2005)

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Au sommaire de ce numéro

Au cours du XIXe siècle, le choléra s’est propagé le long des principales routes de commerce et des migrations, en allant d’Asie en Europe et de là, en Amérique en vagues successives. La plupart des immigrants avaient contracté la maladie dans les ports d’embarquement, peu avant de monter à bord et le microbe du choléra se transmettait d’un passager à l’autre, soit par contact direct, soit par l’intermédiaire d’aliments ou d’eau contaminés.
En 1854, le choléra asiatique fait une nouvelle irruption en Europe et la petite ville d’Aniane a été particulièrement frappée par cette épidémie. […]

La limite des communes d’Aspiran et de Canet est la rivière la Dourbie qui prend sa source dans les monts entourant le cirque de Mourèze et se jette à Canet dans le fleuve Hérault.

Pendant de nombreuses années, cette petite rivière a fait tourner les roues de plusieurs moulins, moulins à blé à l’origine, puis moulins à foulons à la suite du développement de l’industrie de la laine dans la région et particulièrement à Villeneuvette.
A Canet, le moulin alimenté par la Dourbie s’appelait « Le Blanchissage ». Moulin à blé, à foulons et par la suite à écorces. […]

Le moulin de Rabieux, situé sur la commune de Ceyras, est alimenté par la Lergue, affluent de l’Hérault. Vers 1495, il s’appelait « Moulin de Rocazert » et appartenait à Antoine DE PENTRIC. Il apparaît sur la carte de CASSINI.

L’ancien propriétaire et dernier meunier, Antoine VIGUIER, a écrit sur son moulin, l’article ci-dessous :
Le moulin de Rabieux existe depuis les Arabes et fut peut-être créé à l’époque gallo romaine. A quelques centaines de mètres passe une chaussée reliée à la Narbonnaise et un camp romain était érigé sur la colline le dominant. […]

A l’origine les vignes poussaient à l’état sauvage dans tout l’hémisphère nord du globe terrestre, à l’ère tertiaire… Les pépins retrouvés dans le Centre-Est et le Sud de la France, et datés d’environ 150 000 ans témoignent de la consommation que faisaient déjà les hommes préhistoriques du raisin.

Avec l’Age du Fer, c’est essentiellement pour en faire une boisson que les hommes apprirent à cultiver la vigne. Le raisin est l’un des fruits les plus anciennement connus, le second dont parle la Bible… après la pomme. […]

Pierre, Emile, Joseph, Julien RONZIER-JOLY naît le 6 octobre à Clermont l’Hérault et est baptisé le 13 du même mois à l’église Saint-Paul.

Plus tard, par mimétisme, tant son affection et son admiration pour son père sont conséquentes, il devient radical et anti-clérical. Il porte le stigmate d’une aventure qui lui est survenue lors de ses dix ans : regardant passer une procession dans la Rue Nationale, il ne s’est pas découvert an passage du Saint-Esprit. C’est alors qu’un prêtre sorti du rang l’a giflé et a jeté son chapeau à terre. […]

A l’origine, vers les années 1870, il existait une scierie sur un terrain situé route de Nébian (ancien était TRESSOL), qui était dirigé par Mr GUIRAUDOU, famille bien connue des Clermontais.

En 1938, cette affaire assez importante fut rachetée par Mr Marius AUGÉ, alors entrepreneur de maçonnerie, qui par la suite s’orienta sur la vente des matériaux avec son fils Robert. Il n’est pas besoin de rappeler la notoriété de cette entreprise qui a assuré, jusqu’à nos jours, la distribution des produits du bâtiment. […]

En 1690, sous les auspices de Pierre BARTHE, directeur de la Manufacture de Villeneuvette, et de Fulcran CHINIAN, bourgeois de Clermont, tous deux marguilliers de l’église Saint-Paul, chargés de la gestion de la chapelle, commence la construction, dans le choeur, du grand rétable, avec ses quatre colonnes torses surmontées de pot à feu et autour desquelles s’enroulent des pampres de vigne. Le travail a été confié à Daniel JOURDAN, maître « esculteur » de Montagnac qui a accepté « de faire un rétable de pierre blanche pour le grand autel de l’église de Notre-Dame du Peyrou… » […]

La ville de Saint-Affrique a organisé les 16 et 17 juillet 1999 le colloque Emile BOREL pour honorer la mémoire de son ancien Député-Maire, enfant du pays, un grand mathématicien de renommée mondiale.

Emile BOREL né à Saint-Affrique en 1871 était fils d’un pasteur. Jusqu’à l’âge de 10 ans, il fréquente l’école protestante. Mais, pour des raisons budgétaires, la communauté protestante de la ville accepta de louer son immeuble au département pour héberger la sous-préfecture. […]

Alors que nous sommes dans les premières années du troisième millénaire, certains historiens évoquent le premier millénaire et les peurs de l’an mil. C’est l’occasion pour le Professeur Pierre CHAUNU de l’Institut, de commenter « Les grandeurs de l’an mille » par Pierre RICHÉ, savant connaisseur de la Basse Antiquité et du Haut Moyen-Age.

L’an mille ! Au seul énoncé de ces mots, l’image s’éveille d’un temps difficile hanté par les angoisses intolérables, livré aux pires forces de la destruction. Un siècle de fer, dit-on. […]

Le village de Montpeyroux se glorifie d’ancêtres devenus célèbres, à l’exemple du cardinal DE MANDAGOT, papabili, écarté du conclave au bénéfice de JEAN XXII. Une ombre demeure au tableau, RAINAUD de Montpeyroux, évêque de Béziers lors du siège de la ville par Simon DE MONTFORT et le légat Arnaud AMAURY, qui abandonna les fidèles pour se ranger du côté des Croisés.

Dans l’esprit d’un Français actuel, tout le Midi était acquis au Catharisme, tel qu’il nous l’est présenté dans les brochures touristiques. […]

Les divers documents consultés (voir bibliographie) leur attribueraient une mise en place au milieu du XIXe siècle, en 1851, lors de la réhabilitation de l’édifice. Ils constituaient avec l’autel un ensemble néogothique dans le goût de l’époque. Certains éléments (plâtre peint et bois) sont encore visibles à l’état de fragments sous la tribune, près de la porte axiale. Il s’agissait, plutôt que d’un rétable, de boiseries habillant le chevet et ceci jusqu’à la hauteur de la corniche. Les découpes, pratiquées dans la base des colonnes supportant l’arc transversal, montrent que des ajustements ont été nécessaires pour plaquer les boiseries le long des trois pans du chevet. […]

Je voulais visiter les moulins de Saint-Félix-de-l’Héras et surtout celui que l’on appelle le Moulin du Diable qui est situé près de la cascade de la Lergue, au Pas de l’Escalette. Du haut du plateau, la vue embrasse un splendide panorama : rochers sauvages et falaises dolomitiques enserrent la vallée de la Lergue. Dans mes pérégrinations, j’emporte toujours le « Guide du Voyageur dans le département de l’Hérault » d’HAMELIN. On y trouve ce paragraphe : […]

Les recherches archéologiques ne peuvent pas toujours nous fixer sur l’ancienneté des centres d’habitation et sur l’importance qu’ils ont eues jadis. En ce qui concerne Salasc, des textes remontant à la période carolingienne nous renseignent sur le village et son église. La villa « Salascum » était située dans le « Pagus Lutevensis« . Elle apparaît pour la première fois dans un diplôme de Charles LE CHAUVE, vers l’an 844-850, et serait à l’origine du pouvoir temporel des évêques de Lodève. Par ce diplôme, Charles LE CHAUVE ordonne aux comtes MILAN et ARNALDUS de restituer Salasc à TATILA, évêque de Lodève, en 844, parce que CHARLEMAGNE le lui avait donné […]

Sagu que la televisieu / Bien sûr la télévision
Es una béla invencieu / Est une belle invention
Aven lou mounde dins l’oustal, / Nous avons le monde dans la maison,
Dau Papa, la benedicieu, / Du Pape, la bénédiction,
Dau païs, las enfourmacieus. / Du pays les informations. […]

« Attention, petit, ne te crispe pas car tu tremblerais et tu raterais ta cible. Pour le moment, tu es le premier de tous ; alors, vise bien pour placer ta dernière balle dans le 10 et tu décrocheras le premier prix du concours. Allez, courage, sois bien calme !« 

Ce conseil, Monsieur PÉRAULT, un des instituteurs de Vélias, l’adresse de la tribune officielle à l’élève Bernard COULET, un garçon de onze ans, qui, sur le pas de tir du stand de l’Union Départementale des Sociétés de Tir, représente son école au concours. […]

A l’approche de Clermont par la route de la vallée,le regard est attiré sur le sommet de la colline qui, au nord domine la ville, par un ensemble de hautes murailles qui se dressent flanquées de tours au milieu d’un bouquet de pins d’Alep. Ce sont les parties encore debout du mur d’enceinte du château fort du Puech Castel et de son donjon. Des rues de la ville, par contre, il n’est plus possible de les apercevoir.

Il suffit alors d’avoir de bonnes jambes et un brin de détermination pour parvenir en peu de temps du coeur de la cité jusqu’à ces imposants vestiges, en affrontant à pied le lacis des ruelles du haut quartier et les raidillons d’un sentier rocailleux. […]

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Informations complémentaires

Année de publication

2005

Nombre de pages

80

Disponibilité

Produit téléchargeable au format pdf