Description
Au sommaire de ce numéro
AVANT-PROPOS
L’église Saint-Paul , orgueil de Clermont-l’Hérault, est parvenue jusqu’à nous chargée d’ans et d’histoire. Que de générations se sont succédé et dorment à l’ombre de ses murs qui sont encore le véritable coeur de la cité!
A sa construction, chaque siècle a apporté sa contribution plus ou moins heureuse. L’étude du monument qui fera le principal objet de ce propos ne prétend pas épuiser le sujet, loin de là ! Les auteurs qui se sont intéressés à son histoire ont eu le grand mérite de mettre en lumière des vérités mieux dégagées aujourd’hui. Les siècles qui ont précédé le XIXème n’avaient pas le même sens de l’histoire ni le même éclectisme artistique. A partir du XVIème siècle, la méconnaissance de nos traditions nationales ajouta à l’ignorance une grave injustice et parfois un manque de goût qui fit détruire ou déshonorer des chefs-d’oeuvre.
La curiosité archéologique et la critique historique qui virent le jour avec le XIXème se développèrent et ont donné des résultats significatifs dans l’histoire de l’art. Nous leur devons la formation de nos archéologues qui ont su comprendre nos monuments, les aimer ; les faire aimer et en sauver une partie d’une destruction totale.
A la mémoire de mon père, Maurice TAURAND, qui, dès mon enfance, m’apprit à connaîtte et à aimer les monuments qui constituent les éléments majeurs de notre patrimoine local et national. Ce modeste ouvrage est une marque de pieux hommage de respect et d’affectueuse reconnaissance.
La conférence qu’il fit en 1954 à la demande du Syndicat d’initiative de Clermont-l’Hérault charpente cette étude. Les nombreuses notes qu’il a rassemblées de 1954 à 1985 m’ont permis de rectifier certains passages et de compléter l’histoire de l’église Saint-Paul. […]
Jadis deux moulins à blé existaient sur le territoire de Canet, l’un était sur le fleuve Hérault, l’autre sur la rivière Dourbie. On connaît dans les grandes lignes l’histoire du moulin sur la Dourbie. Il appartenait au sieur GUION, habitant de Canet et l’on repère son emplacement sur le compoix de 1792, au lieu-dit « le Blanchissage », Il fut vendu par la suite à Fulcrand ROQUEPLANE et termina sa carrière vers 1866. Mais on peut encore sur le terrain situer sa position. […]
Informations complémentaires
Année de publication | 2005 |
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Nombre de pages | 112 |
Disponibilité | Produit téléchargeable au format pdf |