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Publication du
G.R.E.C. n° 117-118-119
(2e semestre 2003)

Articles gratuits

Au sommaire de ce numéro

Avec quelques jours d’avance, ce 22 juin, nous avons tenu à commémorer les 30 ans de création de l’association (25 juillet 1973). Nous voudrions tout particulièrement remercier notre actuelle présidente Renée Dô, notre secrétaire Paulette BŒUF, notre trésorière Solange DESHAUTEURS, et tous les bénévoles qui se sont joints à elles pour la parfaite réussite de ces retrouvailles, à la Halle du Salagou. L’ambiance fut des plus agréables, le menu à la satisfaction de tous et les vins (offerts par nos membres) bien revigorants. Les participants, au nombre d’une cinquantaine, eurent le grand plaisir d’être bercés par les sons d’accordéon de notre ami Georges CÉLESTIN et les anciens que nous n’avions parfois pas revus depuis longtemps étaient tout à la joie de se retrouver et de voir que notre association, si elle avait certes subi le contre coup des ans n’en avait pas moins gardé une chaleureuse vitalité. […]

Nos ancêtres, imprégnés de l’enseignement de l’Eglise, ont eu des habitudes qui, des siècles durant, ont ponctué leur vie et aussi influencé la nôtre. La naissance marque l’entrée dans le monde des vivants, le baptême dans celui des croyants. La Première Communion fait entrer les enfants dans l’adolescence en attendant l’heure du mariage. Arrive la mort et le dernier rite : l’inhumation. […]

Dans l’article que j’avais écrit pour le bulletin du G.R.E.C. au 2e semestre 1999, intitulé « ClermontL’Hérault. Eglises et chapelles, des origines jusqu’à la Révolution », j’avais, à plusieurs reprises, évoqué la visite pastorale, faite en 1631 par l’évêque de Lodève, PLANTAVIT DE LA PAUSE, à la paroisse de Clermont. Mon ami Jacques BELOT, m’avait alors demandé si je pouvais rédiger un nouvel article sur cette visite. J’avais répondu par l’affirmative. Je reconnais avoir quelque peu tardé à le faire, mais voici maintenant ma promesse remplie! […]

Certaines rues et autres lieux publics de Clermont portent le nom de personnalités ayant marqué l’histoire locale : l’avenue RONZIER-JOLY, les rues Benjamin GAUZY, Benjamin GUIRAUDOU, Victor GUIRAUDOU, la place Jules BALESTIER, le stade Jean ROUAUD. La ville leur a ainsi rendu hommage pour les actions qu’ils avaient accomplies. Cet article va vous permettre de mieux connaître les différents maires ayant exercé leurs mandats entre 1877 et 2001. […]

Il Y a fort longtemps déjà que j’ai eu l’envie de parler de cet Ordre de chevalerie dans ces pages ; non pas, seulement, parce qu’une commanderie s’en trouvait à Nébian, comme vous le savez déjà, ou l’apprendrez ici, mais parce que le flou le plus artistique règne dans beaucoup de têtes à ce sujet. Autant on connaît bien, ou croit connaître les Templiers, nimbés de l’auréole du martyre, autant les Hospitaliers restent dans l’ombre.

Nous verrons, dans ces lignes, ce qui les rassemble et les différencie. En effet, apparus pratiquement en même temps, les uns sont disparus et les autres existent encore. […]

Paul LEROY-BEAULIEU a été l’un des plus grands économistes de son temps. L’histoire aurait pu le juger comme elle juge ceux dont l’œuvre ne se discute pas. Hélas l’histoire des hommes n’est guère constituée que d’ingratitudes.

Brillant professeur d’économie politique au Collège de France à partir de 1880 et de législation financière à l’École libre des Sciences politiques dont il fut l’un des fondateurs en 1872 avec Émile BOUTMY, Paul LEROY-BEAULIEU mondialement connu comme journaliste et écrivain de la Science Économique appartient à l’une des familles françaises les plus respectées de son époque. […]

« Les allusions faites aux toponymes dans la littérature régionale abondent encore d’étymologies charmantes, pittoresques, amusantes à l’envi, mais qui malheureusement ont comme seul trait commun, au regard d’une sobre évaluation d’après les méthodes scientifiques, le fait qu’elles sont fausses.  » Frank R. HAMLlN, Toponymie de l’Hérault, 2000, p. XXI

Dans la Gaule nouvellement conquise, s’installèrent des administrateurs romains qui y firent souche ; fonctionnaires et marchands apportèrent aux Gaulois leurs noms latins. Ces noms furent adoptés peu à peu par les nobles gaulois d’abord, par l’ensemble de la population ensuite. Ce nouveau système anthroponymique pour les Gaulois est le système latin à trois noms : un praenomen (le prénom) : MARCUS, un nomem gentilicium (le nom de famille) : TULLIUS, un cognomen (le surnom) : CICERO (les plébéiens ne portaient généralement que deux noms, n’ayant pas de cognomen). :[…]

L’engouement pour les objets de l’artisanat traditionnel, pour la mode « rétro », pour le passé récent n’a jamais été aussi fort. A un niveau supérieur, l’histoire n’a jamais connu un tel nombre d’amateurs. Et les ouvrages historiques – pas toujours très scientifiques – sont des succès de librairie.

Tous ces phénomènes se recoupent et sont intimement liés, souvent même sans que l’on s’en rende bien compte. De là certainement vient le renouveau actuel de la généalogie, une science que l’on a longtemps cru réservée aux intellectuels à la retraite. […]

Grand Sillou ven de mouri. Pouden dire de sa béla mort. Era anat couma cada jour fa sa dourmida d’après dinna e malerousamen, sa derriera. / Grand Sillou vient de mourir. Nous pouvons dire de sa belle mort. Il était allé, comme tous les jours, faire sa sieste d’après-dîner et malheureusement ce fut sa dernière…

Grand Sillou, un brabe ome ouneste, travalhadou, brabe crestian, es, couma se lou meritava, mountat au cel… / Grand Sillou, un brave homme, honnête et travailleur, est, comme il se doit, monté au ciel… […]

Je la vis tomber du plateau du camion de livraison au moment où le livreur tendait le cageot à l’épicier.

Jaune, piquée de taches rouges, elle frappa la chaussée avec un bruit mat et aussitôt, comme un enfant échappé aux mains de sa mère, elle se mit à rouler en zigzags, tantôt à droite vers les roues du camion, tantôt à gauche vers le milieu de la rue.

« Celle-là, elle est pour toi, le môme, si tu réussis à l’attraper », me lança l’épicier d’un ton débonnaire. […]

Un jour que, tout jeune garçon, j’allais visiter mes grands-parents, je dus leur paraître si charmant, tout endimanché que j’étais pour leur faire honneur, que mon grand-père se tourna vers ma grand-mère pour lui dire :

– Dis, Mamète, regarde donc le petit : es poulit coumo oun santounet !

Les santons n’avaient pas encore atteint la célébrité qu’ils ont acquise aujourd’hui, grâce, juste après la dernière guerre, à l’action divulgatrice des média et surtout à la publicité habilement faite par les fabricants pour mieux les faire connaître. […]

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Informations complémentaires

Année de publication

2003

Nombre de pages

84

Disponibilité

Produit téléchargeable au format pdf