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G.R.E.C. n° 114-115-116
(1er semestre 2003)

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Au sommaire de ce numéro

Comment ça marche ? Pour obtenir de la farine à partir des grains de blé. Il faut écraser ses grains. Ce sont des meules de pierre qui servent à les broyer. Les meules, partie essentielle des moulins, sont entraînées par différents mécanismes.

On peut considérer trois forces principales qui peuvent faire fonctionner les moulins : – la force musculaire ; – l’eau ; – le vent. Dès l’Antiquité, les meules broyant les céréales, les noix, les olives, étaient mues par les hommes ou les animaux (cheval, âne etc.). […]

Il existait certainement un moulin à huile à Canet avant le XVIIe siècle, le nombre d’oliviers étant important sur le terroir du village. Au début du XVIIe siècle les habitants portaient leurs olives au moulin à huile de Maître CAUSSE notaire du lieu. Mais les Canétois étaient mécontents des services de ce moulin.

Le dimanche 24 avril 1650, après-midi, par devant le bailli, une partie des habitants se réunit sur la place publique (Canet ne possédant pas de « maison de ville ») en conseil général. Le Premier Consul Louis COUTURIER rappelle aux Canétois que le moulin à huile existant à Canet appartient à Maître Guillaume CAUSSE, notaire, et tous les habitants y font nécessairement moudre leurs olives. […]

Au début du XVIIème siècle, il y avait au-dessus de l’église Saint Saturnin un clocher carré à trois cloches, depuis un temps « immémorial ». Ces cloches accompagnaient par leurs sonneries tous les événements marquant la vie de la petite communauté.

En 1629 il Y eut dans la région une épidémie de peste qui décima une partie de la population. Dans le milieu de l’année et au début de la suivante, les sonneries funèbres prédominèrent. Le prieur et son vicaire ensevelirent onze petits enfants près de l’église et quelques familles perdirent plusieurs membres. Mgr PLANTAVIT DE LA PAUZE, évêque de Lodève, en visite à Ceyras en 1632 avait béni ces tombes dans le petit cimetière contigu à l’église. […]

Dans un tènement qui, au Moyen-Age, s’étendait sur le territoire de plusieurs communautés, Leneyrac était le nom d’un lieu qui avait été occupé par des tisserands (Linariacum, du latin Linarius : qui travaille le lin). Occupation passagère peut-être, puisqu’aucune nécropole prouvant l’existence d’un habitat continu dans le site n’a été retrouvée à ce jour.

Quand les Communautés définirent leurs limites territoriales, quelques grands tènements se morcelèrent. Sous l’influence chrétienne, des chapelles s’élevèrent dans certains, et prirent des patronymes d’apôtres ou de saints. Il en fut ainsi de la Chapelle Saint-Pierre de Leneyrac. […]

Par une bienheureuse coïncidence, notre famille a des liens à la fois avec le Clermontais languedocien et avec le pays de Quercy (voir à ce sujet notre article sur la « Saga » des Loiseleur des LONGCHAMPS dans la France Méridionale. C’est ce qui nous a amenés à nous intéresser à la famille des LAUZIÈRES-THÉMINES originaire du lieu-dit de LAUZIÈRES, aux environs de Clermont, et dont une branche s’installa en Quercy au début du XIVe siècle. Dans ce dernier pays, elle s’allia avec les grandes familles de l’endroit et y occupa des fonctions de la plus grande importance : seigneur, baron de Gourdon, sénéchal, maréchal de France. Un de ses membres, Alexandre de LAUZIÈRES-THÉMINES (1743-1829) fut évêque de Blois et fondateur d’un schisme de l’Eglise catholique, la « Petite-Eglise ». […]

Après avoir vu les conséquences matérielles du refus de la loi de Séparation par les cathol iques, c’est-à-dire la spol iation des biens des fabriques et leur nouvelle affectation, revenons maintenant sur les inventai res en étudiant plus spéc ialement leur déroulement dans les localités proches de Clermont.

Clermont n’est pas la seule localité des environs à avoir connu des troubles au moment des inventaires. Nombreux sont les villages à avoir montré leur opposition face à ceux-ci. Malgré tout, la résistance des catholiques a été plus ou moins forte selon les endroits ce qui va nous permettre de restituer les troubles des inventaires à Clermont dans un contexte un peu plus large . […]

Toutes les archives consultées montrent que Mourèze était une commune pauvre. Elle n’avait comme revenu que les centimes additionnels auxquels s’ajoutaient l’imposition pour les dépenses de l’Instruction Primaire, la location des herbages et le secours du Département pour l’Instruction Primaire.

Voici les recettes pour quatre années de la première moitié du XIXe siècle. […]

Des collectionneurs de cartes postales anciennes étaient toujours fort étonnés, traversant Paulhan, de ne pas trouver sur le socle de la Fontaine Monumentale, le superbe soldat de la Révolution, mais un aviateur. A l’heure actuelle, il n’y a plus d’équivoque, ni d’erreur de village. La statue d’origine a disparu aux heures sombres de la guerre. L’intitulé exact de cette statue était : « Officier volontaire de la première République défendant le drapeau. » […]

Usclas du Bosc est un petit village pittoresque de l’Hérault, situé à une dizaine de kilomètres de Lodève. Cette commune compte environ une cinquantaine d’habitants, alors que la population s’élevait à 160 habitants en 1820.

L’ancien château du XVIème servit un moment d’hospice aux pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle qui y trouvaient lors de leur passage, un lieu de repos ou de soins. Au fronton du portail du château est gravé l’emblème des pèlerins : la coquille saint Jacques. […]

Era tout galoï, galoï e enervat lou Gustou / Il était tout joyeux, joyeux et énervé le « Gustou
de la Tripetta. Per el, era un bel jour. Era aqui, / de la Tripette ». Pour lui, c’était un beau jour. Il était là,
davans soun armosi a glaça e roundinava en afusten / devant son armoire à glace et il ronchonnait en ajustant
soun fau-col. Enfin apres un’ourada, sieguet preste. Se / son faux-col. Enfin après une heure, il fut prêt. Il
miralhen dins la glaça, poudio dire / se mirait, s’admirait dans la glace. Il pouvait dire
couma soun amic Janou : « Bela cara, bela barba, / comme son ami Janou : « Beau visage, belle barbe,
tres pans de mai, cante bel ome ! » / trois pans de plus, quel bel homme ! » […]

De retour d’une agréable promenade qui m’a mené le long du ruisseau du Blaset, dans les collines des Monts d’Orb, je m’apprête en cette fin de journée d’un mois d’août bien ensoleillé, à passer de l’autre côté de la route au bord de laquelle se dresse l’hôtel « Au Relais de l’Ordalie« , où je me suis arrêté pour passer.quelques jour de vacances. La route qui passe devant l’hôtel est une voie secondaire, bordée de grands platanes, ce qui est assez courant sur ces routes du Midi où l’ombrage manque souvent. […]

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Informations complémentaires

Année de publication

2003

Nombre de pages

80

Disponibilité

Produit téléchargeable au format pdf