Description

Publication du
G.R.E.C. n° 49-50
(septembre 1988, janvier 1989)

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Au sommaire de ce numéro

J’ai peu connu Gaston Combarnous, mais la seule lecture de ses écrits, fort divers du reste, permettait de saisir la valeur de l’Honnête Homme. Nous avions correspondu, encore récemment, pour un sujet qu’il avait tant à cœur : celui des paléosculptures, sujet dangereux, explosif même parce que tout à fait hétérodoxe. Car si la plupart des préhistoriens français, les « Officiels », dénient toute valeur à de tels monuments ou documents, ce sont pourtant des archéologues français qui, les premiers, ont attiré l’opinion scientifique internationale sur de tels sujets. De semblables manifestations sont subrepticement enterrées par les gens en place parce que les dits monuments dérangent. Ils ne cadrent pas avec la métaphysique dont ils veulent affubler toute recherche.

Les références culturelles de Peyrottes constituent un reflet de l’atmosphère dans laquelle il baigne autant dans sa vie quotidienne, que par ses lectures ou grâce à d’éventuelles rencontres avec des lettrés de la région. S’il insiste plus sur la tradition régionale – un peu folklorique – c’est parce qu’il a le modèle sous les yeux. Néanmoins, il puise aussi dans la culture nationale et mélange références « savantes » et « populaires », françaises et régionales. Pour faciliter l’étude qui fait l’objet de ce chapitre, on peut toutefois réunir dans un point les emprunts fait à la culture régionale, dans un second ceux faits à la culture nationale, et, enfin, voir dans un troisième quelle langue et quel style sont utilisés.

Les derniers survivants des générations d’Agathois nées autour des années 1890 doivent, lorsqu’ils rassemblent leurs souvenirs d’enfance, être frappés des bouleversements accomplis dans leur ville et ses abords proches, notamment dans les derniers temps sous l’impulsion du tourisme par l’exploitation du site naturel magnifique de l’embouchure de l’Hérault, de la Montagne et du Cap d’Agde.

Avant la Révolution, la population d’Aniane est divisée en deux clans. Le « Parti Blanc » dont les membres se réunissent dans l’église des Pénitents blancs est anticlérical. On y retrouve presque tous les tanneurs, un grand nombre d’artisans et de petits propriétaires. Deux femmes : Marguerite Sagne et Élisabeth-Anne Vernière déclarent appartenir à ce part i dont les meneurs sont Joullié, le prévôt des tanneurs, et Jean Bonnal dit plus tard « Bonnal major », un homme de loi qui s’est déjà opposé aux intérêts de l’abbaye.

Cette station de surface fut découverte en février 1967 au hasard d’une promenade dans la campagne clermontaise. Elle occupait, dans la commune de Clermont-l’Hérault, en bordure de la route conduisant à Liausson, deux vignes contigües cadastrées sous les numéros 343 et 344, section 1, feuille 3. Le lieu-dit « Sous le Pioch de Comte » est abrité du vent du nord par la petite colline boisée : le Pioch de Comte (ou du Comte).

« Une page d’histoire clermontaise » : Procès-verbal du serment de fidélité et « d’hommage de Tristan Guilhem, seigneur de Clermont à Guillaume Briçonnet, évêque de Lodève (13 octobre 1495) (Abbé Gérard Alzieu, archiviste de l’Évêché de Montpellier).

En classant les archives de la paroisse Saint-Fulcran de Lodève, j’ai trouvé une copie, qui paraît dater du XVIIe siècle, du procès-verbal du serment de fidélité et de l’hommage rendu par Tristan Guilhem, seigneur de Clermont, à Guillaume Briçonnet, évêque de Lodève, le 13 octobre 1495. Je pense que sa lecture intéressera les Clermontais et tous ceux qui portent attention à l’histoire de notre région.

L’an mil six cens quarante cinq et le mardi troiziesme jour de janvier, quatre heures après-midi, dans Clermont, diocèze de Lodève, Monsieur Maistre Jean de Laurens, docteur ez droictz, viguier en ladite ville et comté de Clermont pour hault et puissant seigneur messire Gabriel Aldouce de Guilhen de Clermont, comte dudit Clermont, marquis de Sayssac, baron de Castelnau, Caulmont et Seigneur de plusieurs autres places, a bailhé à prix faict, suivant la charge qu’il a dict avoir d’Icelluy, à George Subreville, maistre menuzier, habitant de Lodève […]

Anticipant de quelques jours sa venue, l’évêque en Informe par écrit le desservant de chacune des paroisses dans lesquelles il se rendra durant la visite générale de son diocèse. En ayant pris connaissance, le prêtre devra aviser à son tour ses paroissiens lors de l’office dominical. L’ensemble de la communauté religieuse était impliquée dans ce qui se devait d’être considéré comme un événement bouleversant un tant soit peu le déroulement de la dévotion quotidienne. Dans ce sens, le jour de la visite épiscopale était considéré comme jour de fête chômé.

Dans les premiers temps d’un bref séjour en Limousin, il me fut expliqué que certains étangs de grande superficie avaient été réalisés à l’initiative des moines d’un certain Ordre de Grandmont, afin d’y élever le poisson qui constituait la seule matière animale qu’ils avalent de droit de consommer.

Désireux de me familiariser avec les lieux où j’étais appelé à évoluer, d’une part, et surpris que l’on ait pu ignorer volontairement la viande d’une des meilleures races bovines françaises d’autre part, je témoignais aussitôt une certaine curiosité à l’égard de ces religieux.

Un groupe d’hommes avance péniblement sur le chemin muletier de Caylus. En tête, bavardent le maire de Neffiès, Henry Vedel, et son procureur, Marie François Sales. Suivent trois officiers municipaux, Barthélémy Couderc, Pierre Déjean et Jean Cavalier, accompagnés du greffier, Louis Couveignes.

Tous, bien sûr, parlent de l’affaire qui les fait se retrouver, ce 13 juillet 1790, sur un sentier de colline.

Au moment où le musée Fleury de Lodève et le musée municipal de Cabrières vont présenter leurs collections des plus anciens et des plus prestigieux fossiles de l’Hérault, les Trilobites, nous avons pensé intéressant de mieux faire connaitre ces fossiles de l’Ère Primaire qui avaient déjà fait l’objet d’une rapide étude dans le Bulletin du G.R.E.C. n° 15 de janvier 1980.

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Informations complémentaires

Année de publication

1993

Nombre de pages

70

Disponibilité

Produit téléchargeable au format pdf