Description

Publication du
G.R.E.C. n° 210-211-212
(2e semestre 2018)

Editorial

45 ans ! Pour moi c’était hier ! Hier que Jacques BELOT m’entraînait avec quelques amis intéressés par l’Histoire locale, dans cette aventure : connaître et transmettre l’histoire de notre petit pays le Clermontais, tel était et tel est encore notre objectif.

Au cours de ces 45 ans nous avons eu des satisfactions mais aussi des moments de tristesse car nous avons vu disparaître beaucoup de membres fondateurs, de bénévoles très actifs dans l’association et devenus des amis au cours de toutes ces années.

Ce sont les jeunes archéologues (ils le sont un peu moins aujourd’hui) qui ont découvert ou confirmé, grâce à leurs fouilles qu’avant Clermont, ville médiévale, il y a eu plusieurs occupations, à la Protohistoire sur la Ramasse et à la période gallo-romaine sur le tènement de l’Estagnol et de Peyre-Plantade situé au bord de la voie romaine Sud-Nord vers Rodez.

Cette occupation galloromaine avait été découverte depuis de nombreuses années par Gaston COMBARNOUS et la famille BOUTELOUP.

Si je ne nomme que ces deux sites c’est parce qu’ils nous intéressent particulièrement pour la connaissance de notre ville mais bien entendu les archéologues ont réalisé d’autres fouilles.

A côté des archéologues, il y a ceux qui décryptent les archives municipales ou départementales,ceux qui se plongent dans les livres écrits par d’anciens chercheurs, prêtres, instituteurs, historiens souvent autodidactes, qui nous ont laissé le résultatde leurs recherches et que le GREC prend soin deconserver dans ses bibliothèques ou de publier dans sa revue qui existe depuis 1976.

Quelques fois ces chercheurs nous font profiterdu résultat de leur travail par des conférences sur des thèmes variés et vous êtes nombreux parmi nous à y assister avec fidélité.

Toutes ces richesses conservées dans nos bibliothèques sont toujours à la disposition de tous, qu’ils soient membres du GREC ou pas. Car nous nous devons de transmettre notre histoire aux générations qui nous succèderont car nous faisons partie d’une chaîne où chacun selon ses capacités a apporté, apporte ou apportera une brique à la construction de notre pays, à notre histoire. Nous ne devons pas oublier ce que les anciens ont réalisé avant nous. Nous sommes leurs héritiers et devons être fiers et reconnaissants de ce qu’ils ont fait ; ne le laissons pas tomber dans l’oubli, transmettons-le.

Comme nous ne sommes pas chauvins, enfin pas trop, nous pensons qu’il existe de belles choses ailleurs, aussi organisons nous des visites qui présentent un intérêt historique ou architectural. Ces rencontres permettent aussi de mieux nous connaître et de sympathiser autour d’un repas pris en commun.

Car une association doit être faite d’amis ou au moins de sympathisants, sentir qu’il y a des liens qui se sont tissés entre nous, que nous agissons avec un même objectif, participer à la vie de l’association, à son animation, à un projet, en l’occurrence la réhabilitation du site protohistorique de la Ramasse. A cet effet, après avoir débattu et décidé en Conseild’administration, de l’opportunité de nous lancer dans ce chantier, ce sont les marcheurs du GREC, toujours pleins d’énergie, qui ont relevé leurs manches, chaussé leurs gros souliers, escaladé les pentes de la Ramasse et après des recherches pour retrouver le site, commencé à débroussailler. Actuellement le terrain est dégagé. Vous pouvez les féliciter.

Je viens de vous donner une image incomplète, très succincte des 45 ans de la vie du GREC. Si nous maintenons autant d’activités et peut-être plus que par le passé, nous nous devons de constater que le nombre d’adhérents diminue chaque année.Je le regrette mais c’est le problème de toutes les associations.

Que faire ? Restons cependant optimistes et souhaitons bonne et longue route au GREC.

Renée DÔ

Au sommaire de ce numéro

La ville de Lodève, enserrée par des éminences de calcaires et de schistes, s’est développée au confluent de deux rivières, la Lergue et la Soulondre.

Cette configuration nécessitera dès le Moye Âge la construction de ponts et de passerelles.

- Sur la Soulondre :

- Sur la Lergue :

Dans les archives municipales de la fin du XVIIIe siècle de Clermont et des villages avoisinants nous trouvons les mêmes critiques au sujet de l’état des chemins : ils sont impraticables dès la plus petite pluie et les rivières ne peuvent être traversées à cause de l’absence de ponts.

Dans la délibération du 30 mai 1789 le Premier Consul de Clermont écrit que « la partie faite du chemin de Clermont à la rivière de Lergue se trouve dans le moment en si mauvais état et si fort dégradé fautte d’avoir entretenu cette partie, quelle est presque devenue impraticable » et il ajoute que la Communauté allait envoyer deux députés à l’Assemblée de l’Assiette du Diocèse pour demander qu’on fasse réparer le plutôt possible cette partie de chemin et « que vu le grand commerce du drap qui se fait icy et autres commerces accessoires il est encore indispensable qu’on continue ce chemin depuis en dela de la rivière de Lergue jusqu’au dit lieu de Saint-André, vu que les charrêtes pour le commerce des draps et autres marchandises de cette ville à Montpellier n’ont d’autre chemin ou elles ont beaucoup de peine à passer surtout dans […]

Dans la séance extraordinaire du 7 avril 1872, le Conseil municipal de Clermont a pris la délibération suivante : « Considérant que les voeux des populations de la haute vallée de l’Hérault pour le rachat du péage du pont de Ceyras sur Lergue, lui paraissent légitimes, ce péage nuisant essentiellement à la liberté des rapports agricoles et commerciaux qui doivent exister entre Clermont et les nombreuses communes des cantons de Gignac et d’Aniane qui se trouvent sur la rive gauche » […]

Le facteur J.-Pierre Cavaillé (1743-1809) et son compagnon Jacques Laffon (1762-1833)

Les orgues de l’abbatiale bénédictine de Gellone ont été construites en 1782 par le facteur Jean- Pierre CAVAILLÉ (1743-1809) sur la commande de la communauté bénédictine mauriste pour la somme de 3000 livres. Depuis sa notice de 1919 Félix RAUGEL a constitué une véritable doctrine reprise dans la monographie du docteur Emile BERNAT en 1970. Cette monographie a été élargie dans une importante et très complète publication.

Enfin, en 1988, l’ouvrage collectif sur les orgues du Languedoc-Roussillon fit la synthèse des informations alors connues sur cet orgue. […]

La récente réalisation de la toiture de la maison B. HOMBERT (ancienne propriété des ZUKERKANDL rue Haute du Théron) a surpris le public en raison de l’avancée sur façade de planches supportées par des chevrons, avec les tuiles par-dessus.

Ce n’est donc pas une génoise telle qu’on peut la voir, aujourd’hui, sur la plupart des maisons avec un ou plus de rangs de tuiles, parfois avec des carreaux intermédiaires. Ce type d’architecture a probablement été importé en France depuis l’Italie (d’où son […]

LE TEMPS DE LA TERRE

Le pétrole, comme le gaz naturel et le charbon, provient de la transformation de matière organique (plantes ou animaux morts) contenue dans des sédiments argileux déposés au fond de lacs, marécages, lagunes, deltas ou océans.

L’existence d’un gisement est tributaire de cinq conditions qui vont guider les recherches des pétroliers :

Les Écoles d’Agriculture d’Hiver

Après la Première Guerre Mondiale, l’agriculture, l’une des premières sources de la richesse nationale, doit contribuer au relèvement rapide de la France épuisée par la guerre.

Le gouvernement est bien conscient que « l’abondance des productions agricoles dépend pour une large part de la valeur technique de la science des entrepreneurs des exploitations, et des aptitudes et du savoir de leurs employés ».

Les questions économiques exigent ainsi l’organisation méthodique du travail et le développement dans les régions de l’enseignement professionnel. […]

Mon père, Camille (1901-1996), héraultais né à Salasc, était un apiculteur bien connu en Algérie, dans la région d’Oran ; il y demeura, de 1927 à 1962, avec ma mère (1904-1984), née à Clermont-l’Hérault

Les ruches de mon père, selon l’endroit où elles étaient installées, fournissaient des miels d’oranger, d’eucalyptus ou de mille-fleurs, miels qui étaient très appréciés et aussi, bien souvent primés, lors des nombreuses expositions apicoles auxquelles ils étaient exposés. […]

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Informations complémentaires

Année de publication

2018

Disponibilité

Disponible au format "papier" sur https://www.grec-clermontais.fr/contact