Description
L’ancienne chapelle des Pénitents
et les anciennes maisons consulaires
de St-Guilhem-le-Désert
Des bâtisses insolites :
L'ancienne chapelle des Pénitents,
les anciennes maisons consulaires de St-Guilhem-le-Désert (Hérault),
et les maisons romanes voisines
160 pages
Le visiteur qui depuis les gorges de l’Hérault remonte à pied la grande rue du village de St-Guilhem à destination de l’ancienne abbaye de ce nom, parvient peu à peu à un élargissement de rue, agrémenté d’une fontaine, avec maisons en retrait par rapport à l’étroite et longue artère par où il a cheminé.
Sur sa droite, se trouvent deux des plus belles maisons romanes du village. Il peut y observer en rez-de-chaussée de grandes portes à arcades romanes et à l’étage des baies géminées qui trahissent le train de vie fastueux de leurs lointains constructeurs du Moyen-Âge. Remarquablement rénovées ces dernières décennies par les familles Lorimy et Sandonato qui en sont de nos jours propriétaires, elles ont retrouvé avec celles-ci leur cachet d’antan.
Vers le milieu de façade, et prenant départ sur la rue, un escalier donne accès à une porte puis à un long couloir aménagé entre les deux maisons. Il mène à un des lieux aujourd’hui les plus secrets du village, l’ancienne chapelle des Pénitents rouges puis blancs de la localité, construite en 1685-1686 et alors dédiée à saint Michel archange.
C’était-là un lieu de culte venant s’ajouter aux deux églises paroissiales du village, les ancestrales églises St-Laurent, visible en départ de rue, et St-Barthélémy, disparue depuis les années 1770, et à l’église abbatiale, propre au monastère.
Elle se substituait alors à une première et ancienne maison consulaire, préexistante et propre à la communauté villageoise, et à l’enclos attenant, qui se trouvaient tous deux compris entre les deux maisons romanes donnant sur la rue, et la tour de la ville, l’une des trois tours, avec celle dite des Prisons et le donjon de l’église fortifiée St-Laurent, des remparts du village.
Puis, pendant quelques décennies, jusqu’aux années 1730, cette bâtisse nouvelle vit cohabiter, mais non sans difficultés, un lieu de culte, propre aux Pénitents, et le centre névralgique de la vie municipale qu’était alors la maison consulaire.
C’était-là le lieu, parfois agité, où étaient préparées, élaborées, débattues et souvent décidées, les délibérations des consuls en charge de la vie profane et quotidienne de la cité. Mais devant l’indiscipline et l’indécence coutumière de nombreux habitants, survenues à l’occasion des débats, parfois houleux, dont pouvaient faire l’objet le conseil politique et le conseil général de la communauté, les confrères et les élus en charge de la vie municipale décidèrent avec les années 1730 de se séparer. Pour que la sérénité puisse enfin régner en un tel lieu, voué au culte divin, non aux déchirements et aux emportements du monde terrestre…
C’est néanmoins en la chapelle des Pénitents, spacieuse et à l’abri des intempéries, que les citoyens de St-Guilhem, réunis en conseil général, éliront fin janvier 1790 le premier maire élu de la localité, mais à une courte majorité des suffrages, un vieil homme alors presque aveugle, le notable Jean-Pierre Poujol (1721-1796), détenteur de l’office notarial depuis 1744.
Le présent ouvrage relate minutieusement l’histoire foncière, humaine, familiale, religieuse et politique de ces lieux si chargés d’histoire. Tant en ce qui concerne les multiples maisons consulaires et la chapelle des Pénitents, qu’en ce qui concerne les deux maisons voisines et attenantes, lesquelles verront, du Moyen-Âge à nos jours, se succéder, par voie successorale ou par voie d’acquisition ou d’échange de biens, les familles les plus diverses.
Christian PIOCH, spécialiste de l’histoire des communes comme des familles des garrigues nord-montpelliéraines et du Larzac méridional, nous conte ici, avec mille détails, en plongeant dans le dédale des archives disponibles, le cas spécifique d’un ensemble immobilier des plus insolites, un patrimoine particulièrement remarquable sur le plan architectural et dont la riche histoire, pour le moins exceptionnelle, parfois surprenante, restait méconnue.
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Informations complémentaires
Année de publication | 2023 |
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Nombre de pages | 160 |
Disponibilité | Revue disponible sur commande |
ISSN | ISSN : 0769-0177 |