Nouvelles données sur
Agde grecque (Agàthe), (Hérault, France)

* Communauté d’Agglomérations Hérault-Méditerranée, Saint-Thibéry ; « ce.gomez@agglohm.net ».

** Aix-Marseille Univ, UMR 7299-Centre Camille Jullian, Aix-en-Provence ; « dugolini@club-internet.fr »

[Texte intégral]

Les sondages sur plan cadastral (points 51 et 52) et autres opérations. En orange : courbes de niveau (données reportées sur un plan cadastral de C. Olive).
Fig. 1 - Les sondages sur plan cadastral (points 51 et 52) et autres opérations. En orange : courbes de niveau (données reportées sur un plan cadastral de C. Olive).

À Agde (fig. 1), dans un tissu urbain très dense et peu remanié à l’époque moderne, les recherches archéologiques sont rares. La connaissance des phases grecques progresse donc lentement car elle dépend des opportunités de réaliser des fouilles, qui sont le plus souvent d’extension limitée.

Dans le cadre de travaux urbains entrepris en 2013-2014 Place Molière et rue Muratet, deux sondages ont été effectués 1. Situés à proximité de la fortification grecque (fig. 2-3), ils offraient la possibilité de vérifier la chronologie d’un secteur peu exploré et, éventuellement aussi, de mettre au jour un tronçon du rempart ou des aménagements qui lui seraient liés.

L’opération a montré que la seule phase bâtie appartient à la deuxième phase grecque de la ville, postérieure au milieu du IIe s. av. J.-C., et qu’au cours de la première (fin VIe-début IIIe s. av. J.-C.) la table basaltique a dû être exploitée en tant que carrière.

A. Le contexte historique et archéologique

Mentionnée par quelques sources tardives grecques et latines en tant que « ville de Marseille » Agàthe est restée telle dans l’historiographie jusqu’aux recherches récentes 2.

Localisée précisément seulement en 1939, de multiples observations ont établi qu’elle a eu deux phases grecques, clairement séparées l’une de l’autre du point de vue chronologique. La première a commencé à la fin du VIe s. av. J.-C., lorsqu’elle a été fondée en tant que cité portuaire de la colonie grecque de Béziers/Rhòde. En effet, sources textuelles et découvertes archéologiques autorisent aujourd’hui à considérer Béziers, alors nommée Rhòde, comme la première fondation grecque de la côte méditerranéenne, qui n’était pas ionio-phocéenne mais doro-rhodienne 3. Cette phase d’Agde s’est achevée dans les premières décennies du IIIe s. av. J.-C., à la suite de l’abandon de sa métropole (vers 300 av. J.-C.). Désertée pendant longtemps, vers le milieu du IIe s. av. J.-C. elle est devenue une cité massaliète, comme le rapportent les sources. Pendant cette deuxième phase, elle a eu un développement relativement important, certainement en liaison avec – et sous la supervision de – l’autorité romaine, installée à Narbonne dès 118 av. J.-C. Puis, vers le milieu du Ier s. av. J.-C., elle a commencé à se dépeupler et a été à nouveau abandonnée dans le courant du Ier s. ap. J.-C. Son espace a été progressivement attribué à Béziers, devenue colonie romaine vers 36 av. J.-C.

Localisation d’Agde (Carte D. Ugolini).
Fig. 2 - Localisation d’Agde (Carte D. Ugolini).
Localisation des sondages sur plan GIS (Communauté d’Agglomérations Hérault-Méditerranée).
Fig. 3 - Localisation des sondages sur plan GIS
(Communauté d’Agglomérations Hérault-Méditerranée).

La ville grecque était délimitée par un rempart construit vers la fin du VIe s. av. J.-C., refait et modifié au cours des siècles, et parfois confondu avec celui du Moyen-Âge.

Le plan de cette fortification est largement inconnu et a été dessiné par hypothèse, en grande partie d’après le tracé du rempart médiéval. En effet, on ignore tout de ses côtés est et ouest. Seuls deux très courts tronçons ont été localisés : le septentrional au fond de l’impasse Molière (fig. 2, point 3), parallèle à la courtine médiévale 4 ; le méridional le long de la rue Jean Roger (fig. 2, point 8), sans liens avec la structure médiévale 5. Le problème est que ces deux segments ne sont pas contemporains entre eux, le méridional étant plus récent. On en déduit que la fortification méridionale a été déplacée à un moment donné.

Malgré les inconnues, on a longtemps admis que le rempart grec enserrait une surface d’environ 4,5 ha depuis les origines de la ville 6. Puis, les résultats des fouilles de la place Conesa (fig. 2, point 19) ont laissé supposer qu’un mur antérieur à celui de la rue Roger a pu exister dans l’axe de l’actuelle rue d’Embonne 7 et donné corps à un changement de tracé.

Dans le secteur qui nous occupe, quelques observations sont à prendre en compte.

  1. À la limite sud-orientale de la Place Molière (fig. 2, point 35), Raymond Aris a vu des bases de colonnes romanes, des tessons campaniens et sigillés ainsi que quelques vestiges au contact de la table basaltique 8. Ces découvertes suggéraient qu’ici la première occupation n’était pas antérieure au IIe s. av. J.-C.
  2. Impasse Molière, quelques dizaines de mètres au nord-est de la place (fig. 2, point 3), André Nickels a fouillé une portion du rempart grec construit à la fin du VIe s. av. J.-C., refait au IVe s. et encore vers la fin du IIe s. av. J.-C. 9.
  3. À l’est de la Place Molière, rue de la Placette (fig. 2, point 36), R. Aris a sommairement fouillé des niveaux d’habitat s’échelonnant entre le IVe s. av. J.-C. et le début du Ier s. ap. J.-C. 10.

Ainsi, les chronologies relevées dans un périmètre de quelques dizaines de mètres étaient à chaque fois différentes, ce qui soulevait la question de l’emplacement du rempart puisque, à l’ouest de la fouille d’A. Nickels, seules des traces des IIe s. av. J.-C. Ier s. ap. J.-C. étaient attestées.

Il était donc particulièrement utile d’obtenir des informations sur le secteur nord-ouest, à proximité du rempart grec, afin de clarifier l’assiette, l’organisation et la chronologie de cette partie de la ville.

B. Le sondage 1 : Place Molière

Au centre de la Place Molière, le sondage 1 mesurait 5 x 3m (fig. 2, point 51 ; fig. 4).

À la suite du décapage mécanique (réalisé avant l’arrivée des archéologues), les surfaces ont été nettoyées. De ces niveaux bouleversés provient un peson de tisserand datable entre 150 av. J.-C. et le tournant de l’ère portant le nom de la gauloise BITOUNA inscrit en lettres grecques (fig. 7, 7) 11.

Le sondage présentait trois zones différentes.

À l’est et à l’ouest, deux zones (l’une de 1,50 m de large x 3 m de long et l’autre de 0,40 m de large x 3,50 m de long) ont livré du mobilier moderne. Afin de déterminer s’il résultait du décapage mécanique ou s’il correspondait à un fait moderne, un approfondissement a été réalisé.

Dans la première zone, l’US 109 comportait un mobilier disparate dont les éléments les plus tardifs étaient des céramiques vernissées modernes indiquant que les niveaux étaient perturbés jusqu’à la table basaltique.

Dans la seconde zone, sous l’US 109, l’US 116 (argile brun foncé comprenant de nombreux petits nodules de basalte) constituait une couche très compacte recouvrant la table basaltique (+3,41 m NGF) et plus ou moins épaisse : il s’agit de la strate de dégradation du basalte, remaniée anciennement mais en place, que l’on rencontre souvent dans la ville. Ici aussi les perturbations modernes avaient atteint les niveaux profonds.

Au centre du sondage dans une troisième zone, la stratigraphie était préservée mais privée des niveaux supérieurs. L’US 113 était une épaisse (0,30 m) couche d’argile brune incluant des nodules de calcaire, coupée par une fosse oblongue au profil en cuvette remplie par l’US 1001. Sous celle-ci, un bourrelet d’argile (US 1201) séparait la fosse en deux parties (FS1 et FS2).

Plan du sondage 1. (Dessin C. Gomez).
Fig. 4 - Plan du sondage 1. (Dessin C. Gomez).

La partie dénommée FS1 mesurait 0,60 m x 0,70 m et était comblée par une argile verte (US 1002) riche en mobilier recouvrant l’US 1003 (argilo-limoneuse, brune) avec très peu de tessons. Dans ce comblement, du mobilier IVe s. av. J.-C. a été recueilli. La partie dénommée FS2 (0,60 m x 0,40 m) était comblée de niveaux argileux (US 2001, 2002, 2003) contenant principalement des fragments d’amphores massaliètes.

Le niveau à partir duquel ont été creusées ces fosses est inconnu car non conservé, mais elles traversent une unité stratigraphique postérieure au milieu du IIe s. av. J.-C. (US 113 ; coupe C, (fig. 5), comme en témoignent – malgré la présence de tessons plus anciens – des fragments très typiques de dolium à particules de pouzzolane ainsi que des morceaux de mortier de construction. Le fait que les comblements des fosses ne comportaient qu’un mobilier du IVe s. av. J.-C. est donc étonnant. Malgré tout, il est évident que ces fosses ont été pratiquées dans un niveau situé plus haut et donc récent. Elles ont dû être oblitérées lorsqu’on a bâti l’endroit et comblées avec des matériaux prélevés, en même temps et au même lieu, probablement dans d’anciennes zones de rejet de la ville.

À côté des fosses et au même niveau, se trouvaient les restes du solin du mur M1, de direction nord-ouest/sud-est, épais de 0,40 m, conservé sur une longueur de 2 m et sur une seule assise, manifestement de fondation. Ce mur est formé de deux parements en moellons non équarris disposés côte à côte, avec de la terre et des pierres plus petites comblant les espaces vides. Le mobilier prélevé lors de son nettoyage paraît relativement ancien, mais cette première assise de fondation, qui se trouve nécessairement plus bas que le niveau correspondant à celui de l’occupation du bâti, est installée dans les US 113 et 114, toutes deux de la phase récente. Un approfondissement effectué à l’extrémité sud-est de ce mur a montré qu’il s’agissait bien de l’unique assise conservée, que la table basaltique est à +3,13 m NGF et qu’au-dessus de celle-ci le substrat remanié (US 116) est épais de 0,20 m environ (petits nodules de basalte compactés dans du limon).

Sondage 1, Coupes A, B et C. (Dessin C. Gomez).
Fig. 5 - Sondage 1, Coupes A, B et C. (Dessin C. Gomez).

L’excavation circulaire TP4, à proximité du mur M1, pourrait être un trou de poteau (profonde de 0,60 m et de 0,40 m de diamètre), mais l’absence de pierres de calage est à noter. Elle traverse l’US 113 et atteint le substrat remanié (US 116). Le niveau à partir duquel elle a été réalisée est inconnu. Le mobilier de son comblement pourrait dater du IVe s. av. J.-C., comme pour les autres remplissages signalés ci-dessus, mais un fragment de céramique grossière de l’atelier local de Saint-Michel du Bagnas, qui démarre vers 140 av. J.-C. 12, en baisse considérablement la chronologie.

À l’est du mur M1, l’US 114 (argile brune assez pure) recouvrait l’US 115 (niveau argileux gris comportant des nodules de charbon et des cendres) s’engageant au-delà du sondage. L’US 118 (argile rubéfiée et durcie par le feu incluant des charbons) continuait également sous la berme : un foyer ? (FY1).

Sous l’US 113 et sous les fosses, l’US 121 (argile verte) recouvrait l’US 116 (substrat remanié), qui recelait de rares fragments correspondant peut-être aux premières traces de fréquentation au contact de la table basaltique (vers 500 av. J.-C. ?).

L’ouverture du sondage ayant été réalisée avant notre arrivée, les bermes nord et est ont été étudiées et des coupes relevées (fig. 5) afin d’améliorer la compréhension des niveaux emportés. Quelques tessons ont été recueillis.

La coupe A

D’axe nord-ouest/sud-est, immédiatement sous le niveau actuel de la place et sous le remblai moderne l’US 101, cette coupe montre une séquence stratigraphique dont l’intérêt principal est celui de dater l’US 114 après le milieu du IIe s. av. J.-C.

La coupe B

La coupe B (nord-est/sud-ouest) prolonge à angle droit la coupe A. On y retrouve l’US 101, moderne, et l’US 102, du IIe s. av. J.-C., dans laquelle des blocs de basalte comblent une fosse. Vers le sud-ouest, l’US 106 (épaisse de 0,34 m) comble une dépression en cuvette (0,80 m de largeur).

Vue du sondage 2 depuis le sud-ouest. (Photographie C. Gomez).
Fig. 6 - Vue du sondage 2 depuis le sud-ouest. (Photographie C. Gomez).

Le mobilier du Sondage 1

Acronymes et typologie sont ceux du Dicocer auxquels sont ajoutés :A-AG-IT : amphore de modèle italique de production agathoise ;CCT-BZ : céramique à feu tournée biterroise ; CL-BZ : claire biterroise ;MORT-BZ : mortier biterrois ;PITHOS-BZ : pithos biterrois.

Les niveaux de surface

  1. Décapage : 2p A-MAS ; 1a A-ITA ; 1p A-AFR ; 7p A-INDET dont une avec mortier de construction ; 1a CL-BZ ; 1p CAMP-C ; 1f CNT ; 1fr tuile moderne ; 1 peson inscrit (fig. 7, 7) ; 2 os de faune.
  2. Coupe A, HS : 2p A-ETR ; 2p A-ITA ; 1p + 1b CAMP-A 5 (fig. 7, 1) ; 4p GRISE Indét. ; 10p CL-INDET ; 1p CCT-BZ ; 8fr tegula ; 1b vase en verre (fig. 7, 2) ; 1fr de marbre ; 1 scorie de fer ; 1 épingle en corne (fig. 7, 3).
  3. Coupe B, HS : 2 p A-ETR dont une poissée ; 51p + 3 a + 1b (non dessinable) A-MAS ; 1a AT-VN ; 1p CL-BZ peinte ; 1f (non dessinable) PAR-FINES ; 1b + 1p DSP grise 15 ou 17 (fig. 7, 5) ; 2b CLAIR-C ; 1b CL-INDÉT (fig. 7, 4) ; 1p faïence blanche et bleu ; 2p vernissé jaune ; 1p CNT ; 1p GRISE Indét. ; 1p COM-ITA ; 1f PISO (fig. 7, 6) ; 1p KAOL ; 1p cér. Indét. ; 1p PITHOS-BZ ; 1fr enduit peint ; 3fr tegula ; 2 coquillages ; 3 os de faune.
  4. US 101 : 14fr de briques et tuiles médiévales ou modernes ; 1fr verre moderne ; 1p DSP grise ; 1p CLAIR-A ; 1p grossière des ateliers du Bagnas ; 1p A-ITA ; 2p A-AG-IT ; 1p A-ORI ou INDÉT ; 1p A-AFR ; 2p céramique grossière indéterminée tournée ; 8p + 1a claire moderne ; 1 os de faune.
  5. US 111 (décapage) : 4p A-MAS ; 3p A-ITA dont une prise dans du mortier de construction ; 1p A-AFR ; 1p PET-EST ; 1p CL-BZ peinte ; 1p B-H-R ; 1p PAR-FIN ; 1b CAMP-A 31 avec bande blanche (fig. 7, 18) et 1p prise dans du mortier de construction ; 1p CLAIR-B ; 1p vernissée blanche ; 1b urne CNT-MAS1a4 ou 1c1 (fig. 7, 19) ; 4p CNT ; 1p CCT-BZ avec bande au brunissoir ; 1p COM-MEDIT ; 1p orangée indét. (Couvercle ?) ; 7p divers indét. ; 3fr mortier de construction ; 1fr mortier de construction moderne ; 1fr clou en fer ; 7 os de faune ; 4 coquillages.
Mobilier des sondages 1 et 2. (Dessins C. Gomez et D. Ugolini ; photographies C. Gomez).
Fig. 7 - Mobilier des sondages 1 et 2.
(Dessins C. Gomez et D. Ugolini ; photographies C. Gomez).

Ces couches superficielles restituent les indices d’une très longue chronologie. Les tessons les plus anciens se rapportent à la première phase de vie de la ville (fin VIe-IVe s. av. J.-C.). D’autres plus récents, parmi lesquels un tesson des productions de Saint-Michel du Bagnas, appartiennent à la deuxième phase (milieu IIe-milieu/fin du Ier av. J.-C.), comme c’est le cas pour le peson de tisserand inscrit. L’épingle en corne à tête sphérique (fig. 7, 4) est un objet remarquable mais à la chronologie très longue 13. Remarquons que ce genre de pièce est habituellement en os, alors que la nôtre est en corne. Les indices de l’Antiquité Tardive, du Moyen Âge et modernes sont assez nombreux.

Ces terres mélangées datent l’aménagement moderne de la place.

Coupe A

  1. US 102 : 1a A-MAS ; 2p DOLIUM à dégraissant de pouzzolane.
  2. US 103, 104 : sans mobilier.

La rareté du mobilier, que les fragments de dolium semblent rapporter à la deuxième phase grecque, limite les remarques. Coupe B.

  1. US 105, 106, 107, 108 : sans mobilier.

Approfondissement perpendiculaire à la coupe B.

  1. US 109 : 2p A-MAS ; 1b (non dessinable) A-AG-IT ; 1p A-ITA ; 2p A-AFR ;2p CCT-BZ ; 1p CAMP-B ; 1p SIG-IT ; 1p PRE-SIG ; 1p CL-REC ; 2p CLAIR-B (?) ; 1p jarre médiévale grise ; 2p DOLIUM à dégraissant de pouzzolane ;3p vernissées ; 9p indét. ; 3fr tuiles médiévales ; 3 coquillages.
  2. US 116 (substrat remanié) : 4p A-MAS ; 1p A-IBE ; 2p CL-BZ ; 4p CNT ; 9 minuscules fr de bronze dont 1 élément circulaire (anneau ?) ; 1 nodule d’argile ; 5 coquillages ; 1 os de faune.
  3. US 117 (table basaltique) : sans mobilier.
  4. L’US 109 correspond à une perturbation moderne et on y trouve de tout, alors que l’US 116 est en place mais son mobilier peu explicite.

Niveaux d'occupation

  1. US 113 : 21p A-MAS ; 1p A-IBE ; 1p A-INDET prise dans du mortier de construction ; 1p CCT-GRE ; 5p DOLIUM à dégraissant de pouzzolane ; 2 nodules d’argile.
  2. US 114 (= 122) : 4p A-MAS ; 1p CL-BZ ; 2p CL-MAS ; 1p PRE-SIG ; 1p MORT-BZ ; 1p CNT ; 1p DOLIUM.
  3. US 115 : 1p A-MAS ; 1p A-AG-IT ; 2p CL-BZ ; 3p CL-INDET à engobe blanc interne (résidu ?) ; 1 coquillage ; 1 nodule d’argile.
  4. US 118 : 2p A-MAS ; 1p CL-INDET.
  5. US 119, 120 : sans mobilier.
  6. US 121 : 1 cruche CL-INDET 525 (fig. 7, 20).
  7. M1 : 5p A-MAS ; 4p A-IBE ; 1p CL-MAS ; 1p CL-INDET ; 2p CNT ; 2 coquillages ; 1 os de faune.
  8. TP4 : 4p A-MAS ; 1p A-INDET ; 1b ou f CL-MAS ; 1p grossière tournée des ateliers du Bagnas ; 1 coquillage.

L’occupation est globalement datée entre le milieu du IIe et la fin du Ier s. av. J.-C., comme le confirment les fragments de dolium à dégraissant de pouzzolane typiques de cette phase, avec un mobilier résiduel relativement abondant. Le seul vase typologiquement déterminé est une cruche à embouchure ronde, bord à marli et anse pseudo-bifide surmontante (CL-INDET 525 : fig. 7, 20), au profil irrégulier dû au tournage mal maîtrisé ou à un affaissement durant le séchage. Sa pâte non micacée, dure, de couleur rose très foncé, contient un fin dégraissant sableux, perceptible sous l’épiderme, qui a causé quelques éclatements ; la surface externe est polie, avec des traces de brûlé et partiellement recouverte d’épaisses concrétions calcaires. La forme est courante dans la massaliète comme dans la biterroise, mais notre vase n’est pas issu de ces deux productions. En revanche, des tessons à la pâte similaire sont relativement courants en ville dans les niveaux de la deuxième phase grecque.

Fosse 1 (FS1)

  1. US 1001 : 29p et 1b A-MAS bd6 (fig. 7, 8) ; 2p A-IBE ; 1p CL-MAS ; 1p CL-BZ ; 1 galet (balle de fronde ?) (fig. 7, 9) ; 1fr de tige de gros clou en fer ; 1 nodule d’argile ; 1 coquillage ; 7 os faune ; 5 concrétions calcaires.
  2. US 1002 : 18p et 4b A-MAS bd5 (fig. 7, 10-11) ; 1p et 1b (non dessinable) CL-INDET ; 1p CELT grise ; 1p CNT ; 1 coquillage ; 1 nodule d’argile.
  3. US 1003 : 1p A-IBE.
  4. TP1 (dans FS1, en fait un terrier) : 4p A-MAS ; 1p CL-MAS ; 2 nodules d’argile ; 6 coquillages.
  5. TP2 et TP3 : il s’agit en réalité de deux terriers, sans mobilier.

Le comblement de la fosse ne restitue que du mobilier de la première phase grecque dont les éléments qui datent sont les bords d’amphores massaliètes.

Fosse 2 (FS2)

  1. US 1001 : voir ci-dessus.
  2. US 2001 : 33p, 2a et 1b A-MAS bd6 atypique (fig. 7, 12) ; 2p A-M-GRE ; 1f de plat AT-VN 825-842 avec décor estampé de palmettes et guillochures (fig. 7, 16) ; 1p et 1b PSEUDO-AT 541 (fig. 7, 13) ; 1b CL-BZ 414 (fig. 7, 15) ; 4p CL-INDET ; 1p et 1b couvercle CCT-GRE (fig. 7, 14) ; 1b (non dessinable) CNT ; 4p PITHOS-BZ ; 1 galet (balle de fronde ?) ; 1 nodule d’argile ; 8 coquillages ; 13 os de faune et 1 dent.
  3. US 2002 : 64p et 2b A-MAS bd5/6 (fig. 7, 17) ; 1p CL-BZ ; 2p PITHOS-BZ ; 4 nodules d’argile, 5 coquillages, 5 os de faune.
  4. US 2003 : non fouillée.

Dans ce comblement, les bords de type 5/6 des amphores massaliètes accompagnent des vernis noirs et des fragments biterrois du IVe s. av. J.-C.

C. Le sondage 2 : rue Honoré Muratet

Le sondage 2 était situé du côté occidental de la rue Honoré Muratet, (6 m de long sur 1,50 m de large), (fig. 2, point 52).
Après avoir ôté les niveaux remaniés de surface, le sondage est apparu séparé en deux zones par un réseau moderne orienté, à 1,40 m de profondeur (fig. 6).

Dans la zone 1, à 0,80 m de profondeur, le mur M2, d’axe nord-ouest/sud-est, a été vu sur 1,40 m de long : épais de 0,50 m et constitué de moellons de basalte liés avec un mélange argileux, il était conservé sur cinq assises d’une hauteur totale de 0,60 m et posé sur la table basaltique (+2,86 m NGF).

Son extrémité orientale était délimitée par un bloc parallélépipédique équarri (0,50 m de côté x 1 m de hauteur) se trouvant vraisemblablement en façade. Dans ce cas, le mur était perpendiculaire à une possible rue détruite par l’aménagement de l’actuelle. À l’ouest, il continuait sous la berme. Le long de ses côtés nord et sud, se trouvaient des éboulis de pierres. Peu d’observations ont été possibles en raison de l’espace praticable, mais – à l’est – la table basaltique présentait une dépression en pente qu’il fallait combler pour rattraper le niveau et construire ce mur (US 4101 : argile grise et charbons).

Par sa construction, le mur M2 peut être rapproché de celui mis au jour par Raymond Aris rue Perben, où il présentait une élévation terminée par un pilier massif au seuil d’une porte bordant une rue dallée 14. De la même manière, le mur M2 a dû faire partie d’une habitation longeant une rue dont la présence n’a malheureusement pas pu être vérifiée.

Dans la zone 2, au nord du sondage (surface de 5 m²), le mur M3 apparaissait sous le remblai moderne. Épais de 0,40 m et constitué de deux rangées de moellons en basalte, il ne conservait qu’une seule assise. Au démontage, quelques tessons ont été recueillis (US 4200).

Sous ce mur, se trouvaient les US 4201, 4202, 4203, 4204.

L’US 4201 (argile brune à nodules de charbon) était situé entre les US 4203 et 4204, qui formaient deux petits agglomérats de pierres. En dessous, l’US 4205 (argile grisâtre, compacte) comblait une dépression de la table basaltique.

Les unités stratigraphiques US 4201, 4202, 4203, 4204 et 4205 n’avaient aucun lien fonctionnel avec le mur M3. Elles marquent la fréquentation des lieux autour de 500-350 av. J.-C. qu’il faut probablement lier à l’exploitation de la table basaltique en tant que carrière pour l’extraction de la pierre à bâtir de la ville. En fait ces US comblent des irrégularités naturelles ou artificielles du substrat et la possibilité de la préparation du matériau pour le bâti semble confirmée par les amas de pierres signalés.

S’il y avait un lien entre les murs M2 et M3, la fouille n’a pas permis de le mettre en évidence. Les altitudes indiquent toutefois que la base de l’un (M2) correspond au sommet conservé de l’autre (M3), ce qui ferait supposer deux états distincts, mais le mobilier laisse également penser qu’ils sont contemporains : des structures aux fonctions différentes ?

Le mobilier du sondage 2

Les niveaux de surface

  1. HS : 2p A-ITA ; 1f (non dessinable) et 2p CAMP-A ; 1p CL-INDET.
  2. US 4000-1 (surface zone 1) : 4p A-MAS ; 2p A-ITA ; 1b (non dessinable) et 3p CL-INDET ; 1p COT-CAT ; 1p CCT-BZ.
  3. US 4000-2 (surface zone 2) : 5p A-MAS ; 6p A-ITA ; 1p et 1f (non dessinable) A-AG-IT ; 2p INDET ; 1b olpé CL-MAS (non dessinable) ; 1b CL-BZ (non dessinable) ; 3p CL-INDET ; 2p COT-CAT ; 1b CAMP-A (non dessinable) ; 1b de lampe CL-BZ (non dessinable) ; 1p PITHOS-BZ ; 1fr mortier de construction ; 1 tesselle de mosaïque (?) en terre cuite (élément parallélépipédique de 2,4 cm de long x 1 cm de large x 0,8 cm d’épaisseur) ;2 coquillages ; 2 scories de fer ; 2 os de faune.

Outre du mobilier résiduel, ces couches de surface restituent des témoins des IIe-Ier s. av. J.-C.

Le mur M2

  1. US 4100 : 1p A-GRE ; 2p A-IBE ; 1b (fig. 7, 21) et 15p A-MAS ; 21p A-ITA ; 1b (non dessinable) et 3p CAMP-A ; 1p COT-CAT ; 1p CNT ; 3p balsamaire ; 1fr de sole de foyer ; 1 fr de mortier de construction ; 1 déchet ferreux ; 1 os de faune.

Ce mobilier date le mur entre la deuxième moitié du IIe s. et le début du Ier s. av. J.-C.

Sur le substrat

  1. US 4101 : 1p A-MAS ; 1p A-INDET ; 1p CL-INDET ; 1 mâchoire de mammifère.

Le mur M3

  1. US 4200 : 17p A-MAS ; 6p A-ITA ; 1p CL-INDET (orangée) ; 1p CNT.

Les fragments d’amphores italiques orientent au plus tôt vers la deuxième moitié du IIe s. av. J.-C.

Sous le mur M3

  1. US 4201 : 6p A-MAS archaïque ; 10p CNT ; 4fr de sole de foyer ; 6 coquillages ; 2 os de faune.
  2. US 4202 : 1p A-MAS ; 1a coupe « ionienne » (Italie ?) ; 1 os de faune.
  3. US 4204 : 1p A-ETR ; 1b coupe CL-BZ peinte (fig. 7, 22).
  4. US 4205 (au contact du substrat) : 2p CNT ; 2 coquillages.

Le mobilier, sans relation avec le bâti, n’offre pas une précision chronologique suffisante : un intervalle entre 500 et 350 av. J.-C. est envisagé, notamment à cause de la coupe biterroise à bord biseauté (CL-BZ 417) qui a eu une vie longue.

D. Commentaire des vestiges

Malgré leur surface réduite (27 m² au total), ces sondages apportent des compléments inattendus à la connaissance d’Agde grecque et à l’extension de son habitat.

Ici, la table basaltique se trouve moyennement à +3 m NGF. À son contact, des tessons, dont les plus anciens remontent à la fin du VIe s. av. J.-C., sont soit des rejets, soit des indices de l’exploitation de la table basaltique en tant que carrière lorsque la ville était en construction, un peu plus haut sur la colline. Ainsi, il semble bien que jusqu’à la fin de la première phase grecque il n’y ait pas eu ici un quartier d’habitation et que cette aire était à l’extérieur du rempart. Des fosses, que la stratigraphie montre avoir été creusées au IIe s. av. J.-C., indiqueraient également une aire restée longtemps périphérique, malgré leur surprenant comblement avec du mobilier du IVe s. Cela s’explique si les matériaux ont été prélevés dans d’anciennes zones de dépotoirs au moment où l’aire a été nivelée avant d’être bâtie.

Observations anciennes et résultats de ces sondages contribuent à soutenir l’idée que cette partie basse de la ville n’a été urbanisée que durant la deuxième phase grecque (milieu du IIe s. av. J.-C.-Ier s. ap. J.-C.). L’un des murs mis au jour est d’ailleurs comparable à celui relativement mieux connu fouillé par R. Aris rue Perben. Comme ce dernier, le nôtre a dû faire partie d’un édifice longeant une rue détruite par la mise en place de l’actuelle rue Muratet, mais qui pouvait avoir le même axe.

Compte tenu de la proximité du rempart de l’impasse Molière et de l’hypothèse d’un retour le long du fleuve, dans l’alignement du quai Azéma 15, était attendue ici une occupation depuis la fin du VIe s. av. J.-C.

Or, d’une part, on constate l’absence de tout bâti antérieur au IIe s. av. J.-C. et, d’autre part, à l’est de cette zone, les observations archéologiques montrent une occupation plus longue. Autrement dit, ces faits obligent à envisager que la courtine occidentale passait quelque part entre la Place Molière (fig. 2, point 35) et l’impasse Molière (fig. 2, point 3), ce qui laisse un espace de possibilités finalement très restreint, tant il paraît peu vraisemblable que cette zone ait été incluse dans le rempart primitif en tant que carrière.

À un endroit ou à un autre, le rempart occidental rejoignait le méridional de la rue Roger 16 (fig. 2, point 8), qui n’a été en fonction qu’à partir du IVe s. av. J.-C. Il faut alors concevoir qu’avant celui-ci il en existait un autre, éventuellement celui supposé dans l’alignement de la rue d’Embonne, qui devait être de l’époque archaïque.

Tout ceci amène à réduire considérablement la surface de la ville durant la première phase grecque. En revanche, l’occupation des IIe-Ier s. av. J.-C. montre que c’est au cours de sa deuxième phase que la ville s’étend en direction du fleuve. Le rempart a peut-être alors été agrandi jusqu’au quai Azéma, selon la proposition de R. Aris et d’A. Nickels, mais à ce jour aucun fait archéologique ne le prouve. Il est d’ailleurs possible que ce quartier soit toujours resté à l’extérieur de l’enceinte 17.

Le mobilier mis au jour est conforme à celui d’autres secteurs contemporains de la ville, y compris en ce qui concerne la quantité de tessons anciens dans les strates récentes. Il est peu abondant car le niveau de circulation correspondant aux maisons devait se trouver à peine quelques dizaines de centimètres plus bas que l’actuel et a été détruit par la construction des édifices existants.

La découverte d’un peson de tisserand portant un nom féminin gaulois (Bitouna) inscrit en lettres grecques est remarquable 18 : il s’agit du deuxième document épigraphique mis au jour à Agde (le premier était la lettre sur plomb, aujourd’hui perdue, trouvée rue Louis Bages) 19.

Ici comme ailleurs, il n’y a pas de trace d’une occupation postérieure au Ier s. ap. J.-C. et antérieure à l’Antiquité Tardive, qui aurait pu transparaître au moins par des témoins mobiliers dans les niveaux remaniés. Cela confirme une fois de plus la désertion de la ville durant l’époque impériale romaine mise en avant depuis déjà longtemps 20.

REMERCIEMENTS

Nous remercions pour leur aide Henri Marchesi et Christian Olive † (Service Régional de l’Archéologie, Montpellier) ; la Communauté d’Agglomérations Hérault-Méditerranée ; la Mairie d’Agde ; Hélène Caumil et Thomas Pouzieux (Services Techniques de la Ville d’Agde) ; la Société SOLATRAG ; le Groupe de Recherches Archéologiques d’Agde (son Président Jean-Paul Cros, ainsi que Gérald Druart, Ans Abelsma, Christine Abric, Georges Delbosc, Henny Groenendijk).

BIBLIOGRAPHIE

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NOTES

1. Autorisation n° 14/24-10322 du Service Régional de l’Archéologie, supervisée par Christian Olive. Fouille sous la direction de Céline Gomez avec la collaboration de Daniela Ugolini et la participation des membres du Groupe de Recherches Archéologiques d’Agde.

2. Sources textuelles : Steph. Byz., Ethniques, s. v. Agàthe ; Pseudo-Skymnos, 208 ; Strabon IV-1, 5-6 ; Ptolémée, II, 10, 2 ; Pline, N.H., III, 5 ; Pomponius Méla, II, 5, 80 ; Vibius Sequester 49. Aperçu sur les dernières recherches : CAG 34/2 ; Ugolini 2008, 2017, 2018 ; Gomez 2010, 2013 ; Ugolini, Pardies 2018.

3. Ugolini 2018 ; Gomez, Ugolini, Cros 2018.

4. Nickels 1980 ; Nickels 1985, 66-68 ; Ugolini, Pardies 2018, 172-173.

5. Nickels, Marchand 1976 ; Ugolini, Pardies 2018, 173-174.

6. Selon l’option retenue par Nickels 1981, fig. 12.

7. Ugolini, Pardies 2018, 182.

8. Document de R. Aris conservé aux Archives du Musée Agathois : nous remercions J.-F. Castan qui nous l’a signalé ; voir aussi CAG 34/2, Agde, Place Molière.

9. Nickels 1980 ; Gallia, 1981-2, 507 ; Nickels 1985, 66-68 ; CAG 34/2, Agde, Impasse Molière.

10. Aris 1987, 13 et n. 8 ; CAG 34/2, Agde, La Placette.

11. Pardies, Ugolini, Dana 2016.

12. Gomez 2013.

13. Artefacts, EPG-4107/4108 : Ier-Ve s. ap. J.-C.

14. Jully et al. 1978, fig. 3.

15. Nickels 1981, fig. 12.

16. Nickels, Marchand 1976.

17. Sur ces questions de topographie, voir maintenant Ugolini, Pardies 2018.

18. Pardies, Ugolini, Dana 2016.

19. Dana 2017.

20. D. Ugolini dans CAG 34/2, 71-78 ; Ugolini 2008, 2017 ; Ugolini, Pardies 2018.