Description

Publication du
G.R.E.C. n° 133-134-135
(1er semestre 2006)

Articles gratuits

Au sommaire de ce numéro

En cette année 2005, le Groupe Mémoire du Foyer Rural d’Aspiran se devait de mettre en lumière l’oeuvre de François BONNERY, né il y a cent ans dans notre village. Après sa mort, en 1990, M. Louis PEYRAS, maire, écrivait : « Il n’avait jamais accepté de recevoir des remerciements publics et officiels pour le don très important fait à la commune : toute sa bibliothèque, une grande partie de documents d’archives (privées et publiques) originaux ou retranscrits… aussi lui avais-je exprimé chaleureusement la gratitude de […]

Jadis deux moulins à blé existaient sur le territoire de Canet, l’un était sur le fleuve Hérault, l’autre sur la rivière Dourbie. On connaît dans les grandes lignes l’histoire du moulin sur la Dourbie. Il appartenait au sieur GUION, habitant de Canet et l’on repère son emplacement sur le compoix de 1792, au lieu-dit « le Blanchissage », Il fut vendu par la suite à Fulcrand ROQUEPLANE et termina sa carrière vers 1866. Mais on peut encore sur le terrain situer sa position. […]

L’histoire locale, sans qu’il soit utile de remonter très loin, offre un vif intérêt. Il nous a suffi d’ouvrir les registres des délibérations du Conseil municipal, il y a une centaine d’années, pour attirer notre curiosité et retenir notre attention. Tout au long de nos recherches, nous avons eu une nouvelle et remarquable démonstration de la défense, dans notre ville, des libertés municipales et […]

Avant la Révolution, dans la plupart des villes du royaume, le monopole de l’enseignement appartenait au clergé, mais moins au clergé séculier qu’à certains ordres religieux, souvent rivaux, se disputant pour leur collège la clientèle de la jeunesse et des écoliers. A Clermont-l’Hérault, aussi loin que l’on peut remonter dans son histoire, ce sont les Dominicains qui se sont assuré ce monopole et qui l’ont conservé pendant plus de cinq siècles ; ils y possédaient un vaste établissement, celui-là même qui est […]

Jean, Raymond, Eugène RONZIER JOLY Sur les quatorze enfants engendrés par Alphonse RONZIER JOLY, docteur en médecine, maire de Clermont (dont le buste se trouve à l’hôpital de la ville) et son épouse Elisabeth MARTIN, mère au foyer !… Raymond est le quatrième des sept qui ont atteint l’âge adulte. Il naît le 16 octobre 1861, à Val-Ombreuse et y décède le 22 avril 1938 à soixante dix-sept ans. Il est le seul RONZIER JOLY qui ne quittera jamais la vallée de la Dourbie. Il épouse le 17 mai 1887 […]

Au pied du promontoire de Montpeyroux (Mont Pierreu) où se dressait au Moyen-Age le castrum, baptisé par la suite « Castellas », s’est créé, à la fin du Vème siècle, un groupement humain prenant l’appellation de Barry (de l’arabe, « hors les murs »). Le « village-rue » actuel, de création romaine, portait le nom d’Adiciano. […]

La communauté de Mourèze a compté jusqu’à sept établissements religieux. Etaient implantées : Sur le territoire actuel de la commune : deux églises paroissiales, Sainte-Marie et Saint-Privat de Naves qui sera annexée par la suite à la paroisse Sainte-Marie ; deux chapelles : Sainte-Scholastique et Saint-André des Lousses. […]

Je viens de retrouver deux photos que je veux présenter car elles attestent d’un élément probablement inconnu du passé de Villeneuvette. Un très petit élément à la vérité, et dont je ne connais pas la signification. Mais comme je crois qu’il n’a jamais été signalé, et que les seules traces en sont sans doute mes deux photographies, si je n’en parle pas, il risque d’être à jamais ignoré. C’est, je le redis, un très petit détail. […]

La gavacha e lou « Boumian »
La Montagnarde et le « Bohémien »

Genier quaranta dous, guèrra, oucupacieu
Janvier quarante-deux, guerre, occupation
Tiquets de pan, de carn, restricieus…
Tickets de pain, de viande, restrictions…
Mountar a la mountanha es una soulucieu
Monter à la montagne est une solution [..]

Es coma se tot un pèble
C’est comme si tout un peuple
Amb tu s’èra calat
avec toi s’était tu
Tornat al silenci de las caladas
dans le silence des chemins [..]

A l’époque du Carnaval, dans notre village, on aimait à suivre les traditions. Abandonnant pour quelques jours leur foyer, dans une vieille cuisine inoccupée ou dans tout autre endroit abrité qu’on dénommait « Cambuse », par bandes, depuis les jeunes gens de 15 ou 16 ans jusqu’aux hommes assez âgés, on se réunissait pour passer gaiement ces jours de fête. […]

Ce soir-là, après une rude journée, je m’étais assis dans mon fauteuil et sous la lumière de la lampe, je m’adonnais à la lecture comme je le fais habituellement tous les soirs. Confortablement installé, je m’apprêtais à terminer le livre du duc de SAINT-SIMON, « La Cour de LOUIS XIV » et j’en arrivais au tout dernier chapitre, le LVIIème, intitulé « Hiver terrible 1709 » où il est question des méfaits de ce rude hiver ayant accablé notre pays. […]

L’an 1709 l’hiver fut si rude et la gelée si extraordinaire que le vin se glaçait dans les tonnes. Les arbres et surtout les oliviers avec les figuiers moururent de fonds (jusqu’à la racine) et tous les bleds et autres semences des champs de sorte que l’on fut obligé de semer jusqu’à deux ou trois fois, la gelée ayant duré jusqu’au mois de mars, la paumoule (paumelle, orge) valant jusqu’à neuf livres et plus, ce fléau arriva durant le règne de LOUIS XIV, la guerre étant échauffée et ayant duré plus de vingt ans, nous croyons que le bon dieu justement irrité contre nous a voulu punir les hommes pour tant de crimes et de péchés qu’ils commettent sur la terre. […]

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Informations complémentaires

Année de publication

2006

Nombre de pages

65

Disponibilité

Produit téléchargeable au format pdf