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Description

En Languedoc : le curé au village (XVIIe-XVIIIe siècles)

Au temps de la Contre-Réforme, le curé languedocien – comme aussi bien le curé d’une France fortement rurale est presque exclusivement un curé de village. Dans ce village où il dispute la prédominance au seigneur, de plus en plus souvent absentéiste à la fin du XVIIIe siècle, il est très généralement intégré dans un milieu qui lui est familier et favorable. Pourtant l’apogée de la Contre-Réforme est bien près du reflux : le curé se heurte à la résistance des N.C. (Nouveaux Catholiques) qui forment le bloc à peine entamé des Cévennes, et surtout, dans l’ensemble, ses fonctions de pasteur des âmes ont tendance à se doubler de celles, de plus en plus lourdes, de factotum de la communauté des habitants.

Des curés pour une majorité de villageois catholiques

En Languedoc (malgré une légère baisse au XVIIIe siècle), au temps de la Contre-Réforme, la population est rurale à 90 %. Un sondage que nous avons fait pour 7 diocèses en 1759-60 (Albi, Castres, Le Puy, Viviers, Béziers, Alès, Alet) montre que les citadins habitent dans les villes ou les petites Cités de plus de 300 feux, ne représentent que 7,7 % de la population totale.

Les ruraux sont des villageois habitant massivement dans de petites et très petites paroisses jusqu’à 100 feux (500 habitants environ). Pour les 7 diocèses précédents, le pourcentage des paroissiens vivant dans ces petites paroisses est le suivant : […]

Informations complémentaires

Année de publication

1980

Nombre de pages

8

Auteur(s)

Alain MOLINIER

Disponibilité

Produit téléchargeable au format pdf