Revue Etudes sur Pézenas et sa région 1971-1

Un an après… Un an suffit-il à prendre la mesure d’une entreprise ? N’est-il pas prématuré d’apporter le bilan d’une tentative encore si peu enracinée qu’on peut, à tout instant, craindre pour elle ? Ne vaut-il pas mieux, pour être honnête, scientifiquement s’entend, remettre au moyen terme ? Qu’on nous pardonne alors d’en rester aux propos initiaux et de faire retour, d’un an, en arrière.

La création de la revue « ÉTUDES SUR PÉZENAS ET SA RÉGION » répondait à une préoccupation simple. Sur place ou ailleurs, des chercheurs, universitaires ou non, tentaient d’exhumer de l’obscurité les pages d’une histoire riche de substance. Devait-on les laisser émietter les résultats de leurs recherches au gré des circonstances et au hasard des revues scientifiques ? La logique ne conduisait-elle pas, plutôt, à tenter de regrouper leurs efforts ? On a cru bon de le faire, en joignant à la perspective première celle de présenter au public d’amateurs ou d’érudits ces travaux d’histoire locale.

Objectif ambitieux, peut-être, dans la mesure où il se situait à la jointure du travail technique du spécialiste et de la vulgarisation (au meilleur sens du terme) des connaissances. Programme que l’objet de la société LES AMIS DE PÉZENAS (n’est-elle point société d’éducation populaire ?) incitait tout de même à tenter : avec patience, car le succès ne pouvait se mesurer dans l’immédiat, avec obstination même, car les difficultés initiales n’étaient pas minces.

Aussi faut-il savoir gré à de nombreux chercheurs d’avoir consenti à nous confier d’excellents travaux qui n’eussent pas déparé de bonnes revues de spécialistes cette confiance nous honore comme les honore leur désintéressement amical. Aussi faut-il savoir gré à la cohorte des amis fidèles, qui, par leur soutien, n’ont pas seulement permis à la revue de survivre, mais lui donnent vie et même vigueur.

La rédaction pense qu’il vaut mieux, pour présenter un bilan, attendre quelque temps, se placer dans le moyen terme. Pour l’instant, avec ses remerciements aux auteurs et aux lecteurs, elle préfère présenter cette formule nouvelle. Plaise au ciel qu’elle soit un gage de santé !

Le Directeur de Publication