Recherches Languedociennes n° 2
Recherches Languedociennes n° 2

Recherches Languedociennes n° 2 (décembre 1989)
Le mas de la Tuilerie de Massane

66 pages – (1989)

Introduction

Le nom des grandes villes est souvent associé à celui d’un grand fleuve : Paris et la Seine, Londres et la Tamise, Vienne et Budapest avec le Danube, Lisbonne et le Tage, Rome et le Tibre pour ne citer que les plus célèbres, et aussi en France, Toulouse et Bordeaux avec la Garonne, Nantes et la Loire sans oublier Lyon, capitale des Gaules, la privilégiée avec ses trois rivières le Rhône, la Saône et le Beaujolais.

Montpellier, la surdouée, l’entreprenante, l’agropole, l’Heliopole, la Pentapole, en un mot l’hyperpole entre aussi dans ce concert prestigieux grâce à sa célèbre rivière, universellement connue à Montpellier, le Verdanson.

C’est au centre du bassin versant du Verdanson que se situe le Mas dont je voudrais raconter l’histoire – le mas de la Tuilerie de Massanes – et plus simplement encore la Tuilerie, en langue d’oc : « La Teulhèira.« 

Allons ensemble à la découverte de ce bassin en suivant les lignes de crête, les lignes de partage des eaux ; en sortant de Montpellier, c’est d’abord l’avenue de Lodève puis la rue d’Alco qui nous conduit à un vaste rond-point récemment aménagé à proximité de l’Hôtel du Département. En langue d’oc on l’appelle : « Los cinq camins.« 

Les cinq chemins. La rue d’Alco est le premier de ces chemins, l’avenue des Moulins en constitue deux autres, le quatrième est la rue du Professeur BLAYAC conduisant au mas de la Paillade ; nous emprunterons le cinquième chemin qui s’appelle la rue de Malbosc ; c’est le moins important, le moins fréquenté, tout juste praticable dans certains passages ; il suit la ligne de crête laissant le nouveau quartier de la Paillade à l’ouest ; en poursuivant notre route, nous aboutissons tout en haut de la Paillade avec à notre gauche le bassin versant de la Mosson et devant nous le bassin du Rieumassel affluent de la Mosson qui constitue ce qu’on appelle la plaine de Grabels. Nous suivons maintenant la ligne de crête entre bassin du Rieumassel et bassin du Verdanson jusqu’au sommet de la colline qui domine le club hippique Saint-Georges et la route de Ganges.

Sur cette colline existait autrefois le château de la Valsière, déjà en ruines au milieu du XVIIIème siècle et disparu au début du XIXème. Le Seigneur de La Valsière, M. de Dampmartin fit construire au pied de la colline un nouveau mas appelé Mas de Dampmartin. Là commence le bassin de la Lironde affluent du Lez ; nous revenons à Montpellier en suivant les hauteurs qui dominent la route de Ganges, Mas de fontfroide-le-haut, le nouveau magasin Euro-marché, le plan des 4 Seigneurs où selon la légende rapportée par François DEZEUZE, L’ESCOUTAÏRE, les quatre seigneurs de Clapiers, Saint-Gély, Grabels et Montferrier s’embrochèrent mutuellement au cours d’un combat homérique.

Contenu du numéro :

Les mas

Généalogies sommaires des Massane,
     Des Crespin et de Joseph Delteil.
     Dessins originaux d’Olivier Daullé.

Mémoire d’Oc

Hôtel de Varennes
2 place Pétrarque
34 000 Montpellier

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