Le littoral agathois de l’Antiquité au milieu du XXe siècle

* Professeur d’histoire émérite à l’Université de Perpignan
** Professeur d’histoire-géographie

Ce texte est la reprise d’une conférence donnée par Jean Sagnes à l’occasion des « Journées Territoriales de la Fondation de France » organisées en Agde du 31 mai au 2 juin 2018 sur le thème : « La mer monte. Quel littoral pour demain ? »

On connaît la fameuse chanson de Georges Brassens intitulée « Supplique pour être enterré à la plage de Sète ». Brassens souhaite après sa mort reposer sur la plage de la Corniche de Sète bordée, nous dit-il, par « l’encre bleue du golfe du Lion ». Et Brassens d’ajouter : « C’est une plage où, même à ses moments furieux, Neptune ne se prend jamais trop au sérieux ».

Eh bien Brassens, s’est trompé !

Tout nous montre au contraire que s’il est un endroit où Neptune, Dieu de la Mer, se prend au sérieux, c’est sur les rives du golfe du Lion !

La mer, sur les rives de la Méditerranée, est souvent déchaînée. C’est une des mers les plus dangereuses du globe et les navigateurs de toutes les époques le savent bien.

Le nombre de naufrages survenus ici dans l’Antiquité le prouve avec son cortège impressionnant de bronzes antiques et d’amphores découverts par les plongeurs.

Ce qui le prouve aussi, ce sont des statistiques plus récentes. Par exemple entre 1670 et 1899, on a recensé dans le golfe du Lion très exactement 450 naufrages !

Aussi peut-on croire sur parole l’administrateur du port de Marseille qui écrivait en 1777 : « De toutes les mers connues et fréquentées, il n’en est guère en Europe de plus redoutable et de plus funeste à la navigation que celle qui baigne les côtes du Languedoc toutes enclavées dans le dangereux golfe du Lion ».

« Redoutable, funeste et dangereux », voilà quels sont les mots choisis par l’administrateur du port de Marseille pour qualifier le golfe du Lion 1.

Il n’est pas sans intérêt, lorsque l’on va parler d’une partie des côtes du golfe du Lion, de rappeler cette dangerosité que les navigateurs à toutes les époques ont pu constater.

Dans la morphologie de cette région du Cap d’Agde, cinq éléments essentiels ont joué au cours des siècles. Tout d’abord la configuration du socle rocheux. Les piliers rocheux d’origine volcanique ont fixé les grandes lignes de la morphologie avec leurs pointes rocheuses auxquelles s’est accroché un littoral sableux. En second lieu, le rôle du fleuve Hérault qui a colmaté la côte et qui continue à engraisser le cordon littoral par les sables qu’il déverse dans la mer. La force de la houle est le troisième facteur. Elle est à l’origine de la forme et de la direction des anses. Quatrième élément, les travaux de l’homme qui ont profondément modifié la configuration du littoral. Enfin, il y a eu au cours des siècles des phénomènes de subsidence voire, plus rarement en plaine, de surrection.

Ce sont ces actions naturelles et humaines, sur les côtes du golfe du Lion, que nous illustrerons à travers une dizaine de cartes.

Cette illustration sera faite à partir de travaux historiques et de travaux de géographie historique que nous avons nous-mêmes effectués 2, et de diverses études parues notamment dans un numéro spécial du Groupe de recherches historiques agathoises (GRHISTA) consacré au Cap d’Agde 3.

Nous aborderons l’évolution de la partie agathoise de la côte du golfe du Lion depuis l’Antiquité à partir d’une dizaine de cartes à des dates différentes.

(Cartes n° 1 et 1bis)

Écrivant au XIXème siècle, Lenthéric a étudié l’histoire de plusieurs villes portuaires du golfe du Lion en montrant qu’après une longue période faste durant l’Antiquité, ces villes sont entrées en décadence.

Lenthéric a travaillé à partir des textes des géographes de l’Antiquité notamment de Ptolémée, géographe grec du IIèmesiècle de notre ère.

Que nous disait Ptolémée ?

Il écrivait ceci : « Les îles situées au dessous de la Narbonnaise sont Agathé (c’est-à-dire Agde) avec une ville du même nom… et près d’elle Blascon (Brescou) » 4.

Ptolémée nous dit donc que la ville d’Agde est située sur une île qui porte le même nom !

Il nous parle aussi des « bouches de l’Hérault ».

Cela veut dire qu’il y avait dans l’Antiquité un second bras de l’Hérault qui était sur la rive gauche du fleuve.

Et les documents d’archives l’ont confirmé : au début du XIIIème siècle, l’évêque Thedesius a fait combler ce bras de la rive gauche de l’Hérault.

Cette suppression du bras oriental de l’Hérault a un rapport étroit avec le bâtiment d’Agde dénommé le moulin de l’évêque. En effet, en supprimant le second bras de l’Hérault, on donnait plus de force motrice au bras qui restait et qui était nécessaire pour faire fonctionner les moulins à blé qui rapportaient beaucoup à l’évêque.

La carte de Lenthéric est donc exacte.

Voila déjà un premier élément historique intéressant : dans l’Antiquité, le type d’embouchure de l’Hérault était le delta et non comme aujourd’hui l’estuaire.

Y avait-il un troisième bras de l’Hérault ? Une seconde carte nous permettra de répondre à cette question.

Carte exécutée par Charles Lenthéric, ingénieur des Ponts et Chaussées, pour son ouvrage Les villes mortes du golfe de Lyon, paru en 1876, Paris, Plon (BNF Gallica).
Carte n° 1 - Exécutée par Charles Lenthéric, ingénieur des Ponts et Chaussées, pour son ouvrage Les villes mortes du golfe de Lyon, paru en 1876, Paris, Plon
(BNF Gallica).
Carte exécutée par Charles Lenthéric, ingénieur des Ponts et Chaussées, pour son ouvrage Les villes mortes du golfe de Lyon, paru en 1876, Paris, Plon (BNF Gallica).
Carte n° 1Bis - Exécutée par Charles Lenthéric, ingénieur des Ponts et Chaussées, pour son ouvrage Les villes mortes du golfe de Lyon, paru en 1876, Paris, Plon
(BNF Gallica).

(Carte n° 2) 5

Ces photos aériennes ont permis au cartographe Pineau de découvrir un troisième bras de l’Hérault.

Sur ces photos en effet, on distingue trois bras de l’Hérault : un au centre, un à l’est et un autre à l’ouest.

À l’appui de cette thèse d’un troisième bras de l’Hérault, il y a aussi l’existence d’un ruisseau qui aurait emprunté le lit de l’ancien troisième bras.

Ce ruisseau s’appelle l’Ardaillon et nous savons qu’au Moyen Age, il était navigable.

Plus tard, en cas de forte de crue de l’Hérault, il recevait les eaux du fleuve.

On constate aussi que, depuis l’Antiquité, le rivage a beaucoup avancé du fait des importants atterrissements qui se sont produits pendant deux millénaires.

On remarquera également que les photos aériennes montrent la position en l’an 898 de l’embouchure du bras principal de l’Hérault à hauteur du lieu dit Notre Dame du Grau.

Or, selon la légende, la Vierge aurait en ce lieu arrêté les flots. Ce qui est une façon de dire qu’aux premiers siècles de notre ère, là était le rivage.

Et puis, bien sûr, cette carte nous montre les lieux des principales découvertes archéologiques agathoises.

C’est au pied de la cathédrale, dans le lit de l’Hérault, qu’a été découvert la statue de bronze hellénistique dénommée l’Éphèbe d’Agde dont nous savons aujourd’hui qu’elle représente Alexandre le Grand jeune 6.

Le littoral agathois selon les photos aériennes de M. Pineau effectuées en 1961.
Carte n° 2 - Le littoral agathois selon les photos aériennes de M. Pineau effectuées en 1961.

(Carte n° 3)

Voici maintenant une carte du XVIIème siècle, de 1620 très exactement.

C’est une carte approximative mais exacte dans ses grandes lignes.

À cette époque, l’Hérault n’a pas encore été endigué. Il a donc un tracé plus tourmenté qu’aujourd’hui.

Surtout, on constate que l’embouchure de l’Hérault est déportée vers l’Ouest, ce qui est probablement dû à la force des courants venus de l’Est et qui déposent des alluvions apportés par le Rhône. On remarquera aussi que l’étang de Luno, encore appelé Saint-Martin, communique avec la mer En réalité, le grau qui faisait communiquer cet étang avec la mer était ouvert au gré des tempêtes et fermé en période de sécheresse.

Cette carte montre aussi l’importance des marais qui longent la côte.

Carte du paysage d’Agde, de Brescou et de Marseillan en 1620 (Archives des Ponts et chaussées de Sète)
Carte n° 3 - Carte du paysage d’Agde, de Brescou et de Marseillan en 1620
(Archives des Ponts et chaussées de Sète)

(Carte n° 4)

Cette carte a une particularité : elle est orientée à l’envers de ce qui se fait habituellement : le Nord est au bas de la gravure et le Sud en haut. C’est improprement que l’on parle de projet car la jetée a bien été construite sur 800 mètres sauf en ce qui concerne l’oblique qui la prolonge sur 200 mètres.

La construction de ce port a été financée par les États de Languedoc.

Ce port dit « port Richelieu » s’est en réalité appelé « Port de Brescou » ou encore « Port d’Agde » et il a fonctionné comme tel pendant 80 ans. En 1686, Vauban vient visiter les lieux et il propose d’agrandir le port par la construction de deux jetées mais ce projet est abandonné.

Au début du XVIIIème siècle, le port de Brescou ou port d’Agde reçoit encore des galères.

Puis il s’ensable parce que l’on a coupé les pins qui l’entouraient au nord et qui retenaient les sables.

Des comblements se sont alors faits le long de la digue et les vents et les tempêtes ont contribué à former ce que l’on a appelé plus tard la Grande Plage du Cap d’Agde.

C’est alors que le choix des États de Languedoc s’est porté sur un autre site : celui de la construction d’un nouveau port au pied de la montagne de Sète.

Projet du port Richelieu au cap d’Agde daté de 1653.
Carte n° 4 - Projet du port Richelieu au cap d’Agde daté de 1653.

Les États de Languedoc ont choisi de construire un port au pied de la montagne de Sète car ils ont considéré que le site protégé par la digue Richelieu posait trop de problèmes d’entretien.

Il ne faut pas oublier non plus qu’il y a aussi alors à Agde depuis l’Antiquité un second port sur l’Hérault, un port en rivière très actif qui reçoit jusqu’au XIXème siècle de nombreux navires de commerce.

Ce port en rivière entre en décadence au XIXème siècle lorsque le tonnage des navires de commerce augmente.

(Carte n° 5)

Voici une carte particulièrement intéressante parce qu’elle fait partie de l’ensemble des cartes élaborées par les membres de la famille Cassini, célèbres cartographes et astronomes du XVIIIe siècle.

Ces cartes sont réputées pour leur exactitude due aux calculs exécutés à partir d’observations astronomiques. On remarquera que, sur cette carte, l’étang de Luno ne communique pas avec la mer. Mais nous savons qu’en cas de fortes pluies, des graus s’ouvraient entre l’étang et la mer.

Deux autres étangs apparaissent sur la carte : un petit étang sur la rive droite de l’Hérault et un autre sur la rive gauche. Étangs éphémères qu’on ne retrouve plus sur d’autres cartes.

Le Canal du Midi, construit au XVIIe siècle, figure bien sûr sur cette carte. Il emprunte, sur une courte distance, le lit actuel de l’Hérault. Et, chose extrêmement intéressante, sur la rive gauche du fleuve, il emprunte aussi le lit de l’ancien bras de l’Hérault.

Carte des Cassini César-François et Jean-Dominique (XVIIIe siècle)
Carte n° 5 - Carte des Cassini César-François et Jean-Dominique (XVIIIe siècle)

(Carte n° 6)

C’est un projet de port mais aussi de ville.

Son auteur, Louis Le Pelletier des Ravinières, est un noble « éclairé » comme on le disait au XVIIIe siècle c’est­à-dire partisan des idées nouvelles.

En 1778, il élabore un extraordinaire projet 7.

Il ne s’agit plus seulement de créer un nouveau port à Agde mais de créer un port et une ville fortifiée.

On remarquera le plan de la ville avec les rues se croisant à angle droit. C’est le plan en damier de la Grèce antique encore appelé plan orthogonal.

C’est aussi le plan utilisé au XVIème siècle pour construire le port de Brouage sur la côte atlantique.

Ce plan répond souvent à un souci hygiénique car les rues se croisant en angle droit, on considère que l’air circule mieux dans la ville.

Deux siècles plus tard la Mission Racine édifiera à cet endroit la station du Cap d’Agde mais l’architecte Le Couteur n’utilisera pas le plan orthogonal.

On ignore si Racine a eu connaissance du projet de Louis Lepelletier des Ravinières mais on peut légitimement penser que oui.

Lepelletier sera maire d’Agde en 1793-1794, au plus fort de la Révolution 8.

Le projet de Lepelletier des Ravinières de 1777
Carte n° 6 - Le projet de Lepelletier
des Ravinières de 1777

(Carte n° 7) 9

C’est un plan extrait des archives des Ponts et Chaussées de Sète.

Par rapport aux cartes précédentes, on remarque que l‘Hérault est endigué. La construction de digues de part et d’autre du lit du fleuve a été financée par les États de Languedoc sous la pression des milieux économiques qui avaient besoin d’un débouché pour les blés du Haut Languedoc.

Sur cette carte, on peut voir les variations des positions du rivage.

Le rivage a reculé sur la rive droite de l’Hérault et a nettement avancé sur la rive gauche.

La jetée Est en 1718 a été construite pour resserrer le lit du fleuve et lutter contre la barre qui se formait à l’entrée. Les allongements successifs des jetées ont été réalisés pour lutter contre la formation de cette barre.

Ces allongements ont permis une stabilité du rivage à l’est du fleuve, allongement qui s’est maintenu depuis. Par contre, cela n’a pas suffisamment stabilisé le rivage de l’ouest puisque, en 1962, le rivage est nettement en arrière par rapport à 1835-1837.

Plan de l’embouchure de l’Hérault de 1854 (Archives des Ponts et chaussées de Sète)
Carte n° 7 - Plan de l’embouchure de l’Hérault de 1854
(Archives des Ponts et chaussées de Sète)

(Carte n° 8)

Sur ce plan de 1854 figurent les limites du port Richelieu de 1653 10.

On voit qu’à nouveau, 200 ans après Richelieu, on projette de construire une rade sous le fort de Brescou.

Mais ce qui est important, c’est de constater l’importance de l’ensablement qui s’est produit à l’abri de la digue Richelieu depuis le XVIIème siècle.

En même temps, on voit les graus intermittents qui s’ouvrent sous l’action des grandes tempêtes.

Ce projet restera dans les cartons, il n’aura pas le commencement d’une réalisation.

Ce projet témoigne cependant de la persistance de l’idée selon laquelle c’est au Cap d’Agde, et plus particulièrement à l’abri de la digue Richelieu, qu’il serait pertinent de construire un port.

Plan de la rade projetée sous le fort de Brescou en 1854.
Carte n° 8 - Plan de la rade projetée sous le fort de Brescou en 1854.

(Carte n° 9)

C’est le littoral agathois tel qu’il était avant les travaux de la Mission Racine.

L’étang de Luno est toujours présent mais il est maintenant bien détaché de la mer.

À l’ouest de la digue Richelieu, on voit une grande étendue de sable, résultat des atterrissements à l’abri de la force érosive de la mer.

Ce plan est intéressant non seulement pour ce qu’il montre, mais surtout pour ce qu’il ne montre pas : il n’y a pas encore d’épis le long de la côte pour la préserver de l’érosion.

Le littoral paraissait donc stable au milieu du XXème siècle.

Le littoral agathois vers 1950 (carte de l’IGN).
Carte n° 9 - Le littoral agathois vers 1950
(carte de l’IGN).

(Photo. N° 10)

Il est difficile de dater cette photo : peut-être des années 1950-1960.

On note qu’il n’y a que des constructions éparses.

Ce que l’on remarque surtout c’est le très important morcellement de la terre.

Il s’agit de très petites parcelles qui sont possédées par de très nombreux propriétaires.

Ces micro-propriétaires vont espérer pendant des années obtenir un bon prix des expropriations nécessaires à la construction de la nouvelle station par la Mission Racine.

Ils seront bien déçus par la faiblesse du montant des achats par la mission Racine.

Photo du Cap d’Agde avant les travaux de la Mission Racine.
Photo n° 1 - Photo du Cap d’Agde avant les travaux de la Mission Racine.

Et aujourd’hui encore, ils maintiennent dans Agde, auprès des vieux Agathois, une nette hostilité contre l’édification de la station du Cap d’Agde.

(Carte n° 11)

Sur cette carte ont été portés tous les lieux-dits du terroir agathois.

On remarquera l’ampleur des modifications de l’aspect de la côte sur quatre points.

  1. Tout d’abord, on note la disparition de l’étang de Luno.
  2. C’est ensuite l’apparition d’un port important dont l’entrée se fait sous la protection de la digue Richelieu, à l’endroit exact où Le Pelletier des Ravinières avait placé la ville et le port de Louisville.
  3. Troisième point, on note la création de plusieurs îles artificielles.
  4. Enfin, c’est surtout, entre Rochelongue et l’Hérault, la construction de plusieurs épis qui témoignent de la reprise d’une forte érosion du rivage et donc de l’avancée de la côte.

C’est sur cette note que nous achèverons notre propos, sur le fort recul du rivage actuel dû à la montée de la mer. C’est tout le problème qui se présente à nous, problème contre lequel il va falloir trouver la parade.

Pour autant, nous voudrions aussi souligner la place éminente que tient la Méditerranée, et notamment le golfe du Lion, dans les œuvres des écrivains languedociens.

Sachant que nous avons commencé notre propos par une citation du poète Georges Brassens, nous terminerons par une citation de l’autre célèbre poète sétois Paul Valéry sur « la mer, la mer toujours recommencée » !

Mais la mer, toujours cette mer Méditerranée au centre du golfe du Lion, a aussi inspiré un troisième poète, lui natif de Narbonne.

Le littoral agathois aujourd’hui
Carte n° 11 - Le littoral agathois aujourd’hui

En 1943, un certain Charles Trenet voyage en train entre Sète et Frontignan.

En cet endroit, le train longe la mer au plus près et les flots viennent battre les rochers de la digue protectrice.

C’est cette vision de la mer qui inspire aussitôt à Charles Trénet un poème qu’il livre au public deux ans plus tard sous le nom de « La mer » avec ce vers devenu fameux : « La mer qu’on voit danser le long des golfes clairs » ! Comme Brassens, Trenet nous présente donc une vision apaisée d’une mer qui pourtant nous le savons ne l’est pas toujours.

NOTES

1. Antoine Golf – Louis Haesslé, Le redoutable, funeste et dangereux Golfe du Lion, Éditions Clersmar, 2002 (Préface de Jean Sagnes).

2. Solange Sagnes Perrot, « Les formes du relief volcanique de la côte du Cap d’Agde » in Le Cap d’Agde et son histoire, Les Cahiers du GRHISTA, Numéro 4, 2012 et Jean Sagnes, État présent des questions concernant Agde antique, DES d’histoire, 1961 (sous la direction du professeur Hubert Gallet de Santerre, 1961). Voir aussi : Gaston Galtier, La côte sableuse du Golfe du Lion, Bulletin de la Société Languedocienne de Géographie, 1958 et Paul Ambert, Le volcanisme de la région d’Agde et ses relations avec les formations quaternaires, Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, 1990.

3. Voir « Le Cap d’Agde et son histoire », Les Cahiers du GRHISTA, n° 4, 2012.

4. Claude Ptolémée, Traité de Géographie (traduction française de B. Halma, Bordeaux, Rep. 1989). Voir de Martine Ambert, « Géographie de la région au moment de l’arrivée des Grecs » in Jean Sagnes (Dir.), Agde. 2600 ans d’histoire, 2006 et Stéphane Durand (Dir.), Brescou en Languedoc. Une île, un fort, une histoire, Éditions du Mont, 2018.

5. Pineau, « La cartographie moderne et les photographies aériennes verticales appliquées à l’étude du littoral du Languedoc de l’Agly au Rhône », 81ème congrès des sociétés savantes, Montpellier, 1961.

6. Jean Sagnes, « Agde antique, essai de synthèse » in Béziers et le Biterrois, XLIIIème congrès (Béziers, 30-31 mai 1970), Montpellier, 1971. Voir aussi la thèse d’Élian Gomez, Agde et son histoire (VIIème-1er siècles avant Jésus-Christ), soutenue en 2010.

7. Jacques et Maryse Gérard, « De l’intendance des Isles du Vent de l’Amérique au début du XVIIIe siècle à la Mairie d’Agde sous la Révolution Française. Charles Bénard (Paris 1662 – Agde 1738) et son petit-fils Louis-Antoine Le Pelletier des Ravinières (1724-1801) », Société Archéologique Scientifique et Littéraire de Béziers, XVe Cahier, 2007.

8. Lors de la présentation de ce texte à Agde, dans le cadre du colloque de la Fondation de France, nous regrettions que le nom de Lepelletier des Ravinières n’ait pas encore été donné à une rue de la ville et nous émettions le souhait que, prochainement, le nom de Lepelletier trouve sa place sur les murs soit de la vieille ville, soit du Cap. Peu de temps après, le maire d’Agde décidait de donner le nom de Lepelletier des Ravinières à une grande artère du Cap d’Agde. Qu’il en soit ici remercié.

9. Archives des Ponts et chaussées de Sète in Solange Sagnes Perrot, La côte du Cap d’Agde au Grau d’Agde. Étude de morphologie littorale, DES de géographie (sous la direction du professeur François Doumenge, Faculté des lettres et sciences humaines de Montpellier, 1962.

10. Solange Sagnes Perrot, op. cit.