Description

Publication du
G.R.E.C. n° 182-183-184
(1er semestre 2014)

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Au sommaire de ce numéro

Elle naît en 388 à Constantinople et meurt en 450 à Rome. Durant les 62 ans de son existence, elle fut Reine des Goths et Impératrice romaine.

Son parcours n’a pas échappé à l’histoire romaine car elle était la fille du grand THÉODOSE, empereur d’Orient et d’Occident, demi soeur des empereurs HONORIUS et ARCADIUS, mère d’empereur, régente d’empire, préparant la venue de son fils VALENTINIEN III.

Elle avait 22 ans quand ALARIC prît Rome. Elle fut otage puis reine des Goths avec ATHAULF. […]

Le terroir d’Adissan renferme une notabilité villageoise qui a façonné le village tout au long des siècles. Son histoire, pendant la Révolution française, révèle la présence des élites à la tête de la communauté, notamment celle du dernier seigneur, Denis Victor FOCRAS DE LANEUVILLE. A la veille de la Révolution, le mariage de ce dernier avec Hélène DE MIRMAN, héritière de sa branche, le hisse à la tête de la seigneurie d’Adissan. Nonobstant l’abolition de la féodalité, il conduira, pendant plus d’un demi-siècle, une action pérenne qui marquera durablement la collectivité adissanaise du XIXe siècle. […]

Selon nos connaissances actuelles, c’est un groupe de Clermontais aisés, fondateurs dans les années 1850 de la “Société Bourgeoise Dramatique”, que l’on doit les premières représentations théâtrales ainsi que la construction du théâtre dans les années 1860. L’édifice situé en bordure des Allées Roger Salengro, anciennement Allées du Tivoli, serait le premier édifice dédié à la culture. Il fut racheté par la municipalité en 1872. Dans cet “écrin culturel” très fréquenté, des spectacles aux textes et musiques écrits par des Clermontais, étaient mis en scène. […]

Adam LAUSSEL vit le jour le 30 juillet 1845 à Clermont-l’Hérault. Ses parents se nommaient Auguste LAUSSEL, jeune musicien de 28 ans et Angélique FEULDY épouse LAUSSEL, 19 ans musicienne également et joueuse de cor. En l’état actuel de nos connaissances, nous n’avons pas plus d’informations sur sa jeunesse clermontaise. […]

Le système des poids et mesures en France était très complexe, il variait non seulement d’une région à l’autre, mais aussi d’une localité à l’autre. On imagine les complications engendrées par tant de diversité. Quelques souverains comme FRANÇOIS IER (1540) ou HENRI II (1575) tentèrent de ramener les esprits à plus de rationalité, mais en vain .Il fallut attendre la Révolution pour sortir de ce désordre.

A ce moment fut imaginée une réforme radicale des mesures de longueurs, de poids et de volumes, réforme moins éphémère que celle du calendrier. Elle visait à l’uniformité des mesures dans toute la France et se basait sur le système décimal.Ce double bouleversement balayait les habitudes ancestrales et se heurta à beaucoup de résistance, surtout dans les campagnes. […]

Quand nous parlons des cloches nous pensons d’abord à leurs fonctions dans l’Église : appels pour les offices religieux, mais aussi pour les événements de la communauté : décès, mariages, baptêmes et tocsin pour prévenir toute la population d’un danger imminent : feu, inondation, catastrophe naturelle et guerre.

Selon les événements les sonneries variaient ; c’était, c’est un moyen de communication, d’information qui réglait la vie à la campagne. […]

Un sanctuaire primitif a dû précéder l’édifice actuel. Une église dédiée à Sainte-Marie est mentionnée pour la première fois dans un texte daté de mars 990. Le vicomte de Béziers et d’Agde, Guillaume, seigneur de Paulhan, avait décidé de restituer à l’abbaye de Saint-Thibery le château et l’église Sainte-Marie de Paulhan dont il s’était emparé en 960. Par la suite, il revint sur sa décision et les donna à sa seconde épouse Arsinde. Cette église est certainement celle dédiée par la suite à l’Exaltation de la Sainte-Croix et qui sera consacrée en 1313 à Notre-Dame des Vertus par le Pape CLÉMENT V. […]

Septembre 2013, je contemple, avec une très vive émotion, toutes les croix blanches rangées en ordre impeccable – alignées comme pour une ultime revue militaire, figées pour l’éternité – au bas du monumental Ossuaire de Douaumont, tout près de Verdun, un bien funèbre symbole !

L’an prochain, il y aura donc un siècle d’écoulé depuis cette funeste année de 1914, première année de cette effrayante et catastrophique guerre, dite Première Guerre Mondiale. […]

En regardant les anciens albums de cartes postales que m’avez laissés ma grand-mère paulhanaise, j’ai découvert un nombre important de cartes postales datant de la première guerre mondiale. Elles furent envoyées par mon arrière grand-père à ses parents et à sa femme. Mon arrière grand-père, viticulteur à Paulhan, avait quitté la France avec sa famille pour l’Algérie au début du siècle dernier. Il acheta et cultiva quelques vignes jusqu’à la fin de la première guerre où il rentra au pays. Lors de la mobilisation pour la première guerre, il fut appelé et dut combattre dans son pays d’adoption, en Algérie (à cette époque un département français). […]

« Depuis le siècle dernier [le XIXe], il y avait comme un mystère dans la grande famille des Vins de France. Où étaient donc passés ces fameux crus qui, depuis l’époque romaine, faisaient la gloire des coteaux étagés en arc de cercle face à la Méditerranée ? Comment pouvait-on comprendre que ces coteaux et garrigues, jadis berceau de la vigne, soient tombés dans l’oubli d’une production anonyme, alors même que ces vignobles alliés à la générosité du soleil méditerranéen avaient pendant si longtemps permis l’élaboration des vins les plus nobles ? […]

Rien dans la nature ni dans la vie ou l’oeuvre des hommes n’est immobile.

Les plus fiers bâtiments tombent en ruines et disparaissent, de vieillesse ou par destruction volontaire, comme le palais des Tuileries ou l’abbatiale de Cluny.

Plus modestement, combien de petits châteaux sont devenus mairies de village ? Dans combien de plaines agricoles lotissements et zones industrielles remplacent les champs de blé, les vignes, les vergers d’autrefois ? Combien de Salamanes ont disparu à jamais ? […]

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Année de publication

2014

Nombre de pages

80

Disponibilité

Produit téléchargeable au format pdf