Description

Publication du
G.R.E.C. n° 61-62-63
(4e trimestre 1991)
(1er trimestre 1992)

Articles gratuits

Au sommaire de ce numéro

Recette de Madame Gabrielle Ollier / Pour huit personnes

Le village de Mourèze se trouve sur la rive gauche de la Dourbie, affluent de l’Hérault, à 7 km à l’ouest de Clermont-l’Hérault et à environ 30 km dans l’arrière-pays d’Agde/Agathé. Il est placé en bordure d’un site naturel exceptionnel : un chaos de rochers ruiniformes de calcaire dolomitique dont le « pilier » le plus important a été utilisé dès le haut Moyen-Âge pour l’établissement d’une place forte, un castrum mentionné au Xe s., et dont il ne reste que quelques vestiges.

Comme dans un procès, l’instruction de l’affaire Roque Cervière dont il a été question dans ce Bulletin (n° 56-57, 1990-1991, p. 41-46) est en partie à reprendre car entre temps de nouveaux éléments d’appréciation ont été reconnus sur le plan toponymique et archéologique.

En effet l’étude plus approfondie des noms de lieux languedociens du type Le Fesc, qui remontent au mot latin fiscus, associé dans les textes à Roque Cervière (fiscus de Roca Cerveria), montre que l’interprétation proposée par M. F.R. Hamlin (NLDH, 153-154), à savoir que « fesc semble avoir possédé le sens de poste de contrôle, péage, plutôt que de domaine appartenant au roi, à l’Église », est justifiée dans plusieurs cas concrets examinés non seulement dans le département de l’Hérault, mais aussi dans l’Ardèche, l’Aveyron, le Gard, la Lozère et le Tarn.

Ce « château » était la maison des abbés d’Aniane, qui furent les seigneurs d’Aspiran jusqu’en 1789 ; mais il serait vain de vouloir le retrouver dans le village car il a entièrement disparu, remplacé de nos jours par les bâtiments de la mairie ; y aurait-il, quelque part, une gravure ou une photographie ayant gardé son souvenir ? Nous n’en connaissons pas ; les textes nous laissent entrevoir son histoire ; mais ils ne dévoilent jamais son visage : nous devons nous contenter de quelques détails donnés par nécessité et de plans élaborés avant son sacrifice. L’histoire pourtant vaut la peine d’être contée.

La littérature polémique vieillit mal. La célébrité des Provinciales ou du « J’accuse » de Zola est une célébrité creuse. Des textes qui parfois influèrent sur le cours des choses sont illisibles : leur sel a fondu, leurs acteurs ont disparu, les faits dont ils disputent sont devenus souvent incompréhensibles. Au cœur du plus grand affrontement de l’Antiquité, la IIe Philippique n’attire plus qu’une troupe clairsemée de latinistes professionnels. C’est par d’autres œuvres que Pascal, Zola, Cicéron restent vivants.

Le passage de l’Hérault par un bac ou une barque transportant des gens ou du bétail est certainement très ancien. Le droit de « Bac » était un droit seigneurial et le seigneur de Canet possédait « le corretage, le four, bateau moulin et péage ».

Le chemin qui conduisait à l’embarcadère s’appelle encore aujourd’hui « le chemin de la Barque ». Son emplacement est figuré sur le compoix ou cadastre antérieur à 1789 et les terrains qui l’entouraient, (des graviers ), appartenaient au Seigneur de Canet (Lajard à l’époque).

« On ne prête qu’aux riches », même l’Histoire ! En effet, on lit au tome III page 707 de l’Histoire générale de Languedoc sous la plume de Dom Vaissète :

Plusieurs anciens monastères furent unis à l’ordre de Cîteaux au douzième siècle : tels furent entre autres ceux d’Ardorel au diocèse de Castres et de Valmagne dans celui d’Agde. Ce dernier qui est situé sur la grande route de Languedoc fut fondé en 1138 sous la dépendance de l’autre et de l’Institut du bienheureux Géraud de Sales.

Effectuant des recherches sur mes ancêtres dont la première trace officielle apparaît en fin du XVIIe siècle à Vernazoubres, commune de Dio-et-Valquières, à une dizaine de kilomètres à l’ouest d’Octon et du Salagou, j’ai été amené à compulser de nombreux documents dont ceux du Dépôt des Archives Départementales de l’Hérault à Montpellier. J’ai pensé ne pas garder pour moi seul le résultat d’une partie de ces recherches. C’est donc l’objet du présent article qui ne doit être considéré que comme une relation non exhaustive. Je me dois de remercier ici le maire de Dio-et-Valquières, Monsieur Arnaud, lequel m’a autorisé avec beaucoup de gentillesse à accéder à toutes les archives de sa mairie.

Cette église se dresse au bord de la route de Saint-Jean-de-Fos à Gignac, à environ un kilomètre, sur la gauche.

La construction actuelle est d’époque romane, mais elle a beaucoup souffert lors des guerres de Religion : son abside et la voûte de la travée du chœur et des deux premières travées de la nef se sont alors effondrées. Une première restauration sommaire en 1875, et surtout celle en cours actuellement, sont en passe de lui redonner une nouvelle jeunesse.

L’origine de Sylvanès coïncide avec un des plus grands moments de l’histoire de la chrétienté, celui de la renaissance spirituelle et artistique qui, du Xe au XIIe siècle, enfanta tant de chefs d’œuvre.

« C’est durant cette période que la littérature française prend naissance avec la « Chanson de Roland » et l’apparition de la première version connue de cet immense chef-d’œuvre qu’est le poème de « Tristan et Iseult », écrit Émile Henriot dans la présentation de son ouvrage « Neuf siècles de littérature ».

Il est souvent difficile d’être objectif quand l’histoire dépasse la légende et quand un certain nombres de point s restent à préciser.

Pour Latude cela a poussé certains historiens parisiens à commettre quelques erreurs ou à avancer des hypothèses parfois bien hasardeuses. C’est pourquoi en 1986 et 1987 un groupe d’historiens et de chercheurs a repris le problème de Latude pour essayer d’éclairer certaines zones d’ombre qui subsistent dans la biographie de notre héros.

Définition de la stèle… Elle peut être :

« Pierre dressée au chevet de la tombe, orientée à l’Est, constituée essentiellement d’un disque plus ou moins important et pédonculé, aminci et plat. Le plateau, vierge ou orné, comportant au moins sur la face avers une croix sculptée en méplat par champlevage, voire simplement gravée dans la masse est presque toujours circulaire ». A Usclas nous avons pu trouver une forme oblongue et une autre hexagonale.

Marius Bezombes, fils aîné d’Agnès Bans et de Joseph Bezombes naquit à Aspiran le 22 avril 1894. Après avoir obtenu son certificat d’études à l’école du Sacré-Cœur, il resta très attaché à sa terre natale et prit en charge l’exploitation familiale.

Il épousa Joséphine Léotard, cousine germaine de mon père, en 1920. Marqué par son éducation religieuse, il présida la section des Jeunesses Catholiques d’Aspiran. Son engagement au sein de ce mouvement l’amena à côtoyer des personnalités départementales – le professeur Boulet, ancien maire de Montpellier, Paul Coste-Floret… Homme intègre et dévoué, il fut l’un des fondateurs de la Caisse locale des Assurances Mutuelles Agricoles.

Chanson locale en patois primée au Concours des Jeux Floraux du Languedoc 1923
PAR M. MARIUS BEZOMBES
LOU BIN BLANC D’ESPIAN

Air : Sous les Ponts de Paris

J’écoute résonner l’horloge provençale :
Fuyant dans le passé plus vite que le temps,
Sous le soleil brûlant, c’est le chant des cigales,
Monotone tic-tac énervant les tympans.
A coups rapides de cisailles, elles découpent
Vite, vite, leur part de joie et de soleil
Que leur tend la nature embrasée, dans sa coupe
De feu, d’azur, de fleurs et de beau x fruits vermeils.

La vieille maison ou Je suis né,
Depuis que mes parents l’ont quittée,
Je n’ai cessé de l’habiter.
Comme avant, tout est resté…
Meubles, objets si familiers.
Dans la grande salle à manger,
La longue table de chêne cirée
Reflète ses pieds sur le pavé.
Mon Dieu, si elle pouvait parler,
Que de choses elle pourrait témoigner !

La famille des orchidées (on les appelle plus scientifiquement orchidacées) est considérée comme la plus nombreuse du règne végétal ; en effet, si elle compte environ 25.000 espèce connues, il est admis qu’il en reste encore quelque 5.000 à découvrir.

Mais le recensement des orchidées se complique du fait que continuellement de nombreux hybrides apparaissent, soit naturellement chez les espèces rustiques, soit artificiellement (de par la volonté de l’homme) chez les orchidées de culture, issues d’espèces exotiques.

Commander ce numéro :

Informations complémentaires

Année de publication

1993

Nombre de pages

70

Disponibilité

Produit téléchargeable au format pdf