Catégorie : Étiquettes : ,

Description

Un petit coin de paradis : Ondine et Frankie Vieque, oléiculteurs citadins

Si beaucoup d’oliveraies sont cultivées par des personnes ayant dépassé la cinquantaine, certaines sont entretenues par de jeunes gens, des agriculteurs ou encore des amateurs. Tel est le cas d’une plantation située sur la commune de Cournonterral, propriété d’un jeune couple montpelliérain. Lui est mécanicien, elle étudiante dans le domaine de la culture, il vient du nord de la France, elle est Montpelliéraine. Ils ont peu, pour ne pas dire pas de lien avec le monde agricole. Deux jeunes citadins qui, un jour, ont croisé une oliveraie par le plus grand des hasards.

Ondine et Frankie Vieque (portrait)

Le coup de foudre initial

FV : J’ai trente-deux ans et ma famille est arrivée dans la région quand je devais avoir dans les dix-sept ans. J’étais dans le Vaucluse avant. J’ai fait mes études en mécanique à Montpellier. La vie a fait que j’ai rencontré Ondine il y a quelques années. Puis on a commencé à investir quelques billes ensemble et on a décidé d’acheter ce magnifique terrain avec des oliviers sur la commune de Cournonterral…

OV : Nous nous sommes rencontrés en 2000 et vers 2002, deux ans après, nous rêvions de nous installer un peu, nous imaginions plein de choses, des projets d’avenir. Nous regardions les petites annonces pour rêver plus que pour acheter quelque chose. Et puis nous sommes tombés sur cette annonce de vente d’un terrain avec des oliviers. Nous qui avions toujours l’habitude de voir des terrains constructibles, cela ne nous paraissait pas cher du tout. Alors, on s’est dit : « On va aller voir ! » Nous avons appelé, la personne n’était pas disponible, donc il nous a orientés. Ça a été un labyrinthe pour trouver le terrain. En fait, j’étais venue avec les parents de Frankie, parce qu’il travaillait à ce moment-là. C’était au sommet d’une petite colline, donc on monte et, tout d’un coup, on voit tout. Et là : « Waouh, c’est magnifique ! » Donc, c’est parti sur un coup de tête, parce qu’au début, nous n’avions pas particulièrement de projet d’achat d’oliviers ou quoi que ce soit. C’était plus par curiosité, par rêve. J’ai appelé tout de suite Frankie en lui disant : « C’est magnifique, c’est formidable, c’est superbe ! » Ma mère est venue aussi et elle a dit : « C’est magnifique, c’est magnifique ! ». Nous avons fini par y aller ensemble. Seulement, nous n’avions pas les sous ou, plutôt, je n’avais pas un rond. Donc nos parents nous ont dit : « Si vous ne l’achetez pas, nous, on l’achète. » Ma mère m’en a donné la moitié et Erankie avait de l’argent de côté. Pour nous, c’était mettre nos premières billes ensemble, c’était un peu un engagement. C’était magnifique. Ce qui nous a séduits, c’était le point de vue. On savait qu’on ne serait jamais dérangé par autre chose, parce qu’on était sur la colline, en zone non constructible. […]

Informations complémentaires

Année de publication

2009

Nombre de pages

5

Auteur(s)

Alexia ROSSEL, Pierre LAURENCE

Disponibilité

Produit téléchargeable au format pdf