Revue Archéologie en Hérault Languedoc 2009-2010-1

J’entends déjà les exclamations étonnées et même sournoisement réprobatrices : « Tiens une nouvelle revue… et d’archéologie en plus ! Cela n’intéresse plus personne… »

Fallait-il la faire cette revue, passer des heures à la rendre acceptable, pleurer pour avoir des articles, pleurer pour ne pas en avoir trop et pleurer, encore, quant au dernier moment un auteur vient vous reprendre son œuvre, presque sous la presse de l’imprimerie !

Fallait-il continuer à tourner les pages d’un livre que certains avaient déjà précipité sous le pilon.

Nouvelle revue mais vieille marmite, dans laquelle, dit-on, on fait les bonnes soupes… peut-être un peu de tout cela et surtout une grande envie de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain.

Alors vieille-nouvelle, jeune et déjà chenue, la voici cette nouvelle cuvée d’un cru qui, en son temps, avait ses admirateurs.

Le contenu est ce qu’on a voulu qu’il soit et si des périodes en sont absentes, c’est qu’elles n’avaient rien à dire, du moins rien à nous dire. D’autres y sont bien présentes, trop peut-être, mais les articles étaient là. Il en reste même pour la prochaine fois !

Nous irons, cette fois-ci, après les hommages attendus à nos amis, trop vite partis et dont nous aurons pu, encore une fois, lire quelques bons textes, faire un petit passage chez les Saint-Ponais et les grandes haches.

Numismatiques, voies et cadastres, ce sera encore un séjour romain avant la grande plongée vers les moyens âges, qui habitent consciencieusement ce numéro.

Mais rien n’est fini et ceci n’est qu’un numéro 1 auquel il faudra, sûrement, donner des suivants.

Merci à toutes et tous qui par votre fidélité avez permis, enfin, que ce numéro paraisse. Merci, aussi, à tous ceux qui ont, de près ou de loin, participé à la préparation, la saisie et la mise en forme de ce numéro.

Le résultat est là.
Bonne lecture.
Le comité de rédaction

« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’a la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »
(attribuée à Voltaire)