Description

Archéologie en Hérault Languedoc n° 31 (2007-2008)

Éditorial

Chers Collègues, chers Amis,

Lorsqu’enfin paraîtra ce numéro, riche d’un somptueux sommaire, il sera aussi porteur de deux nouvelles : une bonne et une mauvaise. Traditionnellement, dans ces cas-là, on commence toujours par délivrer « la mauvaise ».

Victime de trop de choses, d’un certain vieillissement, de l’évolution de certains concepts, de certaines personnes, peut-être, tout simplement, du temps qui passe, la Fédération Archéologique de l’Hérault, plus connue sous le nom de FAH, a décidé sa dissolution en juillet 2008. Nouvelle abrupte, définitive certes, mettant fin à l’existence d’une association née en 1971 et active, depuis, dans le domaine de l’archéologie héraultaise ; mais qui conduit à la nouvelle suivante.., la « bonne » celle-ci.

Cette publication, que vous avez en main, le numéro 31 d’Archéologie en Hérault Languedoc, constitue la dernière des publications de la Fédération Archéologique de l’Hérault et la première paraissant sous ce nouveau titre. Changement d’appellation décidé au cours de l’Assemblée générale ordinaire de 2007 et qui devait s’appliquer aux prochaines publications de la FAH.

La FAH disparue c’est, gérée par une nouvelle structure qui a accepté cette charge, sous cette nouvelle dénomination que la revue continuera à paraître. Le prochain numéro devrait porter le numéro 1 et inaugurer une nouvelle série, mais ceci est une autre affaire. Pour nous, il nous était apparu nécessaire, dès 2007, d’associer Hérault à Languedoc dans le titre de notre publication. Il s’agissait d’affirmer, ostensiblement, notre démarche consistant à faire de cette revue une « vitrine » d’une certaine vision de l’archéologie héraultaise tout en n’oubliant pas, bien sûr, que l’Hérault est aussi en Languedoc ! Nous voulions, également par cet ajout, dire clairement aux élus du Conseil général de l’Hérault combien nous étions conscients du rôle déterminant qu’ils jouent, depuis la naissance d’Archéologie en Languedoc. Quelques aient pu être nos différences de point de vue, parfois même nos divergences, nous avons toujours, auprès d’eux, trouvé des interlocuteurs attentifs et obtenu des réponses à nos demandes.

Ce numéro est d’ailleurs, par son contenu, exemplaire de la finalité et du réalisme de notre choix. OEuvre de notre collègue Gabriel Rodriguez, un des fondateurs de la FAH et éminent préhistorien héraultais, cette publication nous propose un corpus des statues-menhirs du Haut-Languedoc, témoignages d’une culture dont le nom est issu de la cité héraultaise, éponyme, de Saint-Pons-de-Thomières. Pourtant, cet inventaire comporte de nombreuses et incontournables références à des sites, appartenant aux départements voisins du Tarn et de l’Aveyron, qui ne se situent même pas en Languedoc. Sans eux que serait-il sorti de cette étude sinon un travail partiel, partial, voire inutile ?

Mais une page se tourne et, puisqu’il faut toujours finir sur des réflexions simples et des formules imagées osons un AEL est morte… vive AEHL… et ceci pour longtemps.

Le Comité de Rédaction
« Post funera vivet »

Sommaire

LES STATUES-MENHIRS

LE BASSIN DE L’AGOÛT HAUT BASSIN SALESSE-JAUR
BASSIN HYDROGRAPHIQUE DE L’AGOÛT VALLEE DE L’AGOÛT
BASSIN HYDROGRAPHIQUE DE L’AGOÛT AFFLUENTS DE LA RIVE GAUCHE
BASSIN HYDROGRAPHIQUE DE L’AGOÛT AFFLUENTS DE LA RIVE DROITE

STATUES-MENHIRS FROTTAGES

Informations complémentaires

Année de publication

2008

Nombre de pages

404

Auteur(s)

Élisabeth HUGENTOBLER, Ernesto OESCHGER, Gabriel RODRIGUEZ

Disponibilité

Produit téléchargeable au format pdf