Montpellier au moyen âge, la ville et ses demeures

* Architecte, historien de l’architecture, chargé de mission à l’UDAP de l’Hérault (DRAC LR-MP)
** Ingénieur de recherche au service régional de l’archéologie (DRAC LR-MP).

[ Texte intégral ]

In memoriam Ghislaine Fabre

La ville

Les découvertes archéologiques renouvellent une fois encore la connaissance sur la typologie des demeures montpelliéraines et sur les techniques de construction, déjà enrichie par les études récentes. Le contexte urbain dans lequel ces constructions prennent place, à la fin du XIIe et au XIIIe siècle, est celui d’une ville au destin remarquable : deux siècles seulement séparent la mention d’un simple manse en 985 et la ville consulaire du début du XIIIe siècle, marchande et intellectuelle, riche et puissante. Aucun substrat antique n’éclaire cet essor fulgurant, mieux connu en grande partie grâce aux travaux de Ghislaine Fabre 1 ; un essor qui révèle surtout un projet urbain volontaire mené par les Guillaume 1 et scandé par trois périodes : le développement de plusieurs secteurs agglomérés et juxtaposés, la création d’une ville avec l’édification d’une première enceinte urbaine dans les années 1130-1140 et l’agrandissement de la ville consulaire à son apogée, à partir de 1204.

Des zones d’ombre, sur la répartition des patrimoines et des droits notamment, accompagnent l’émergence des premiers secteurs sur le site de Montpellier 3. Avec un noyau central, d’un diamètre de 50 m environ, très caractéristique, la morphologie du bourg Saint-Firmin évoque celle d’un espace de sûreté. Cependant, malgré les quelques éléments connus 4, l’interprétation et la datation du quartier demeurent difficiles ; et bien qu’il soit situé sur la colline de Montpellier, à proximité du bourg castral, le bourg semble échapper au contrôle des Guillaume.

Tel est également le cas du bourg épiscopal localisé sur la colline voisine de Monte peslairet, séparée de celle de Montpellier par le chemin de pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Un bourg existe probablement près de l’église citée en 1070 sous le vocable de Saint-Denis et connue comme église paroissiale en 1113 ; les mentions de fours en 1118 confirmeraient cette hypothèse. Mais face à l’essor du bourg castral de Montpellier, le secteur semble conserver un aspect agricole.

Formé du castellum Saint-Nicolas et de sa Condamine, le bourg castral est décrit dans un acte fondamental de 1103-1104. L’ensemble fortifié abrite une quinzaine de demeures et contrôle le croisement des chemins, de pèlerinage d’une part, et de Mauguio, siège du comté, et du littoral d’autre part ; sa chapelle Saint-Nicolas mentionnée dès 1090 surmonte la porte du même nom sur la rue Française, la première rue citée (rue de l’Aiguillerie actuelle) 5. La Condamine réunit les fonctions religieuses et marchandes : le marché et l’église Sainte-Marie, étape des pèlerins, y sont localisés. Plusieurs indices autorisent l’hypothèse d’une mise en place de ce dispositif particulièrement dynamique sous Guillaume II, dans la première moitié du XIe siècle.

Dans l’acte de 1103-1104 (concession de la viguerie ou transformation d’une garde primitive en viguerie héréditaire ?), Guillaume V laisse au clan des Aimoin la jouissance du château Saint-Nicolas. En 1128-1129, son fils Guillaume VI fait construire un palais et une église, Sainte-Croix, à l’ouest du bourg castral, hors de la juridiction vicariale. L’aménagement de ce nouveau quartier, comme celui de Villa Nova au sud du bourg castral à la même période, s’inscrit dans le « recentrage » du clan sur Montpellier et dans la stratégie du seigneur pour le développement économique et démographique du site ; un développement que concrétise la construction d’une enceinte urbaine dans les années 1130-1140 6.

En réunissant les secteurs agglomérés, l’initiative, décisive, donne naissance à une ville localisée au sommet de la colline. Elle provoque également un conflit politique majeur en 1141-1143 entre les clans rivaux, celui du seigneur et celui des viguiers. Paul-Albert Février avait déjà noté la coïncidence entre évolutions politiques et topographiques en Provence 7 ; à Montpellier, l’enjeu est effectivement la maîtrise d’un site urbain en plein essor 8. Après la reprise de la ville avec l’appui des Catalans, des Pisans et des Génois, Guillaume VI confirme son pouvoir et fait construire une forteresse à l’ouest du site. S’ouvre alors une période de paix, d’essor économique et d’échanges intellectuels. Le rabbin Benjamin de Tudèle décrit en 1165 une ville cosmopolite, « un lieu très favorable au commerce, où viennent trafiquer en foule Chrétiens et Sarrazins, où affluent des Arabes du Gharb, des marchands de la Lombardie, du royaume de la Grande Rome, de toutes les parties de l’Égypte, de la terre d’Israël, de la Grèce, de la Gaule, de l’Espagne, de l’Angleterre, de Gênes, de Pise et qui y parlent toutes les langues 9 ».

Une nouvelle rupture, à la fois politique et topographique, intervient au tout début du XIIIe siècle ; l’obtention du consulat en 1204 par une bourgeoisie marchande puissante à la faveur d’une crise dynastique (l’éviction de l’héritier de Guillaume VIII et la mainmise du roi d’Aragon sur la ville) coïncide avec la construction d’une enceinte consulaire à partir de 1205-1206, la Clôture commune, et avec l’agrandissement urbain qui l’accompagne 10 (fig. 1). La « ville haute » du XIIe siècle, où sont localisées la plupart des maisons patriciennes, est alors entourée par les nouveaux quartiers réguliers de la « ville basse », lotissements qui accueillent les immigrants et dont la densification s’étend sur plusieurs décennies, voire même plus d’un siècle.

Sceau du Consulat, revers, 1218. L’église Notre-Dame-des-Tables et la Clôture commune. Par Maurice Oudot de Dainville
Fig. 1 - Sceau du Consulat, revers, 1218.
L’église Notre-Dame-des-Tables et la Clôture commune. Par Maurice Oudot de Dainville, Sceaux conservés dans les archives de la ville de Montpellier, Montpellier,
impr. Laffite-Lauriol, 1952, p. 1
3, rue de la Vieille. Bouget ou closoir provenant du plafond d’une chambre de la maison des Carcassonne, fin du XIIIe siècle
Fig. 2 - 3, rue de la Vieille. Bouget ou closoir provenant du plafond d’une chambre de la maison des Carcassonne, fin du XIIIe siècle

Les demeures

Les grandes demeures patriciennes à cour centrale, richement ornées, témoignent de la puissance des grandes familles marchandes montpelliéraines, aux XIIIe et XIVe siècles. Elles ont fait l’objet d’études approfondies, telles l’hostal des Carcassonne (fig. 2) ou l’Hôtel Jacques Cœur, de même que les maisons plus modestes, à corps unique, localisées pour la plupart dans les nouveaux lotissements de la ville consulaire 11.

À côté de ces modèles dominants, des maisons « en retrait de rue » ont également été identifiées ; les façades sur les avant-cours ont été pour la plupart englobées dans des constructions postérieures. Parmi la quinzaine d’édifices de ce type repérés il y a près de vingt-cinq ans déjà 12, l’un a fait l’objet d’une étude archéologique approfondie permettant une description plus détaillée 13 (fig. 3).

9, rue de la Petite Loge. Façade en retrait masquée par les constructions plus récentes, milieu XIIIe siècle
Fig. 3 - 9, rue de la Petite Loge. Façade en retrait masquée par les constructions plus récentes,
milieu XIIIe siècle

Une loge en rez-de-chaussée prolonge l’avant-cour fermée du côté de la rue par un mur de clôture ; à chacun des deux étages, une galerie en bois dessert deux petits logements avec porte et fenêtre double trilobée. La dendrochronologie a confirmé la datation stylistique de la première moitié du XIIIe siècle 14. Les dispositions architecturales (logements indépendants, accolés et superposés) laissent penser à une hôtellerie accueillant les pèlerins ou les marchands. Dernièrement (janvier 2015), la découverte d’une nouvelle façade en retrait d’alignement, elle aussi de la fin de la première moitié du XIIIe siècle, confirme l’hypothèse car l’immeuble en question répondait à la fonction de logis dès le Moyen Âge 15.

D’autres découvertes enrichissent encore la typologie domestique montpelliéraine du Moyen Âge. Ainsi, la maison d’angle du 28 rue de la Valfère présente sur chacune de ses façades, au-dessus des claires-voies du premier étage, une série d’opes (11 sur la façade sud, et 7 sur la façade est) laissant le passage à des poutres en bois. L’analyse architecturale permet de dater l’édifice du début du XIIIe siècle, avec des transformations ponctuelles de la fin du siècle (porte en tiers-point et fenêtres couvertes de linteaux polylobés, sur la façade de la rue de la Valfère) (fig. 4) 16

28, rue de la Valfère. La maison présente sur chacune de ses façades, au-dessus des claires-voies du premier étage
Fig. 4 - 28, rue de la Valfère. La maison présente sur chacune de ses façades, au-dessus des claires-voies du premier étage, une série d’opes qui indiquent la présence d’un avant-solier au deuxième étage,
fin XIIe-début XIIIe siècle

Elle autorise surtout l’identification, pour la première fois à Montpellier, d’une maison médiévale dont les avant-soliers, au deuxième étage, supportent un plancher en encorbellement et une façade en surplomb sur la rue, dispositif observé depuis dans d’autres quartiers périphériques pour des maisons du XIIIe siècle d’emprise foncière modeste 17, et dans d’autres villes languedociennes, à Montagnac, Lodève, Béziers ou Villemagne-l’Argentière par exemple. Le terme biscalmum, employé dès 1203 dans les sources locales 18, désigne donc ces ouvrages hors-œuvre interdits par Jacques d’Aragon en 1273.

Tel est le contexte que viennent enrichir d’une part la découverte d’un édifice en terre 19, et d’autre part la mention de murs bâtis « avec tappie » dans une étable vendue le 29 juillet 1603 par Magdeleine Boulangère à son gendre Antoine Collondres, et située près de l’enceinte, au sud de la ville, sur la « grande rue de la Vaccarié » (la rue Alexandre Cabanel actuelle) 20. L’édifice en terre découvert est également localisé près de l’enceinte, mais au nord, dans le quartier du Légassieu. Des recherches archéologiques récentes ont permis de préciser les contours de cet ancien faubourg de la « ville haute » et d’y localiser la Blancaria 21, avant même son incorporation dans la ville agrandie du XIIIe siècle ; les tracés réguliers du lotissement urbain, aisément restituables, s’adaptent et se surimposent d’ailleurs à l’ancienne trame suburbaine 22. Comme les quartiers de la Valfère, des Bains et de Saint-Mathieu, au sud-ouest, au sud-est et au nord-est de la ville du XIIe siècle, celui du Légassieu fait écho aux créations urbaines de la période, Aigues-Mortes, Carcassonne, etc., mais aussi aux quartiers nouveaux de Perpignan, autre capitale, comme Montpellier, du royaume d’Aragon 23.

NOTES

1. Fabre, Ghislaine, « La seigneurie : impact topographique, enceintes urbaines et châteaux-forts de Montpellier (1140-1206) », dans 117e Congrès national des Sociétés Savantes, Clermont-Ferrand, Histoire médiévale, 1992, p. 399-435 ; Fabre, Ghislaine et Lochard, Thierry, Montpellier : la ville médiévale, avec la collab. de Claudie Duhamel-Amado, Paris, Impr. nationale, 1992, Études du Patrimoine, 3, 311 p. ; Fabre, Ghislaine et Lochard, Thierry, « Morphogenèse de Montpellier », dans Morphogenèse du village médiéval (IXe-XIIe siècle), Actes de la table ronde de Montpellier, 22-23 février 1993, Montpellier, A.C.P.L.R., 1996, p. 243-252 ; et, plus récemment, Fabre, Ghislaine et Vayssettes, Jean-Louis, « Montpellier : topographie d’une ville marchande », dans Fabre, Ghislaine, Le Blévec, Daniel et Menjot, Denis Les ports et la navigation en Méditerranée au Moyen Âge, actes du colloque de Lattes (Musée archéologique Henri Prades, 12-14 novembre 2004), Paris, Éditions du Manuscrit, 2009, p. 87-102.

2. Voir à ce sujet Duhamel-Amado, Claudie, « Aux origines des Guilhems de Montpellier (Xe-XIe siècles). Questions généalogiques et retour à l’historiographie », Études sur l’Hérault, n.s. 7-8, 1991-1992, p. 89­109. Également Duhamel-Amado, Claudie, « Les premiers Guillaume : Montpellier à la périphérie d’un patrimoine », dans Fabre, Ghislaine et Lochard, Thierry, Montpellier : la ville médiévale, avec la collab. de Claudie Duhamel-Amado, Paris, Impr. nationale, 1992, Études du Patrimoine, 3, p. 26-31.

3. Les indications suivantes sont extraites en grande partie de Fabre, Ghislaine, « La seigneurie », art. cit., 1992, p. 400-412.

4. Paroisse Saint-Firmin et église mentionnées en 1113 et en 1114, indices topographiques cités dans un texte de 1132, etc.

5. À propos de la localisation du château, voir Mélissinos, Alexandre, Secteur sauvegardé de Montpellier – Topographie historique – À la recherche du premier rempart et château de Montpellier, note manuscrite [2010] aimablement communiquée par l’auteur.

6. À propos de l’enceinte urbaine et du contexte montpelliérain de cette période, voir notamment Fabre, Ghislaine, « La seigneurie… », art. cit., 1992, p. 413-415 et Fabre, Ghislaine et Lochard, Thierry, Montpellier : la ville médiévale, op. cit., 1992, p. 72 sq.

7. Février, Paul-Albert, Le développement urbain en Provence de l’époque romaine à la fin du XIVe siècle, Paris, Éd. de Bocard, 1964, 231 p.

8. À propos de ce conflit, voir notamment Fabre, Ghislaine, « La seigneurie… », art. cit., 1992, p. 415 sq. et Fabre, Ghislaine et Lochard, Thierry, Montpellier : la ville médiévale, op. cit., 1992, p. 84-85.

9. Germain, Alexandre, « Les Pèlerins de la science à Montpellier », Bull. Soc. lang. de Géographie, n° 1, mai 1878, p. 162.

10. À propos de l’enceinte consulaire dont la construction a été diversement interprétée, voir Fabre, Ghislaine, « La seigneurie… », art. cit., 1992, p. 419 sq., Fabre, Ghislaine et Lochard, Thierry, Montpellier : la ville médiévale, op. cit., 1992, p. 112 sq., et Nougaret, Jean, avec la collab. de Grandjouan, Marie-Sylvie, Montpellier monumental, Paris, Monum, Éditions du Patrimoine, 2005, coll. « Cahiers du Patrimoine », 2 vol., t. 1, p. 73.

11. Sournia, Bernard et Vayssettes, Jean-Louis, Montpellier : la demeure médiévale, Paris, Imprimerie Nationale Éditions – Inventaire Général, 1991, Études du Patrimoine, 1, 254 p. À propos de l’hostal des Carcassonne et de l’Hôtel Jacques Cœur, voir en particulier Sournia, Bernard et Vayssettes, Jean-Louis, « La grande chambre de l’hostal des Carcassonne à Montpellier », Bulletin monumental, 160-1, 2002, p. 121-131 ; Sournia, Bernard et Vayssettes, Jean-Louis, « Un nouveau document sur la maison de Jacques Cœur à Montpellier », Archéologie du Midi médiéval, t. 8-9, 1990-1991, p. 143-153 ; Sournia, Bernard et Vayssettes, Jean-Louis, avec les contributions de Maritaux, Pascal et Guibal, Frédéric, L’hostal des Carcassonne. La maison d’un drapier montpelliérain du XIIIe siècle, Montpellier, Direction régionale des affaires culturelles, coll. « Duo », 2014, 79 p.

12. Sournia, Bernard et Vayssettes, Jean-Louis, Montpellier : la demeure médiévale, op. cit., 1991, p. 114-115 et 128-129.

13. Au 9, rue de la Petite-Loge. Voir Fabre, Ghislaine et Vayssettes, Jean-Louis, « Montpellier : topographie d’une ville marchande », art. cit., p. 95-96.

14. Les arbres du plancher séparant les étages ont été abattus entre 1220 et 1230.

15. 5, rue de la Croix d’Or, daté par dendrochronologie du 2e quart du XIIIe siècle.

16. Maison, 28 rue de la Valfère. Une datation dendrochronologique en cours par Frédéric Guibal permettra de préciser cette datation.

17. Maisons d’angle (2e moitié XIIIe siècle) au 1, rue du Plan-d’Agde, 74, rue de l’Aiguillerie et 22, rue du Pila-Saint-Gély ; maison, 14, rue du Pila-Saint-Gély (1ère moitié XIIIe siècle).

18. Arch. dép. Hérault, G 1607.

19. Voir la notice de Chazelles, Claire-Anne de, « Étude des murs de bauge » dans Henry, Yann, Dominium-Providence, Montpellier (Hérault) : origine et évolution d’une parcelle bâtie dans le quartier médiéval du Légassieu, HADES, Rapport d’opération archéologique, 2007 (DRAC), t. 1, p. 143-148.

20. Le 29/07/1603 : Magdeleine Boulangère, veuve de Jean Gervaison, laboureur, vend à Antoine Collondres, potier de terre, son gendre, une étable avec petit jardin joignant, sis dans la commune clausure dudit Montpellier, rue de la Vaccarié [rue Roucher actuelle], confrontant par derrière les douze pans de la muraille commune, du devant la grande rue de la Vaccarié [rue Cabanel actuelle], d’un côté Doctou Fabre et de l’autre Noël Martin et Pierre Seguin bouchers, pour 163 livres. Les parties sont illettrées. Marge : le 18/05/1606 : quittance (Arch. dép. Hérault, 2 E 60/6 f° 98 v°) [voir la localisation de la « Grande Vacarié » dans Fabre, Ghislaine et Lochard, Thierry, Montpellier : la ville médiévale, op. cit., 1992, p. 255]. Le 05/08/1603 : expertise de l’étable et jardins vendus par Magdeleine Boulangère, veuve de Jean Gervaison, laboureur, Antoine Collondres, potier de terre, son gendre. Il est question de murs bâtis « avec tappie » (Arch. dép. Hérault, 2 E 60/6 f° 146). La mention a été découverte par Jean-Louis Vayssettes.

21. Fabre, Laurent, Forest, Vianney et Ginouvez, Olivier, « Blancaria et maroquinerie à Montpellier (Hérault) au bas Moyen Âge », dans Audoin-Rouzeau, Frédérique et Beyries, Sylvie (dir.), Le travail du cuir de la Préhistoire à nos jours, Actes des XXIIe rencontres internationales d’archéologie et d’histoire d’Antibes, Antibes, Éditions APDCA, 2002, p. 437-350 ; Fabre, Laurent, Forest, Vianney et Ginouvez, Olivier, « Les fouilles de la Faculté de Droit à Montpellier : urbanisme et artisanat de la peau dans une agglomération languedocienne du bas Moyen Âge », Archéologie du Midi Médiéval, t. 22, 2004, p. 45-76.

22. Voir le chapitre « Les lotissements intra muros » dans Fabre, Ghislaine et Lochard, Thierry, Montpellier : la ville médiévale, op. cit., 1992, p. 140 sq. Également Montpellier (34) : Dominium Providence, fouille préventive, responsable d’opération : Yann Henry, 2005 (https:// www.hades-archeologie.com/spip.php?article15) ; Henry, Yann, Dominium-Providence, Montpellier (Hérault) : origine et évolution d’une parcelle bâtie dans le quartier médiéval du Légassieu, HADES, Rapport d’opération archéologique, 2007 (DRAC), p. 184 sq.

23. Fabre, Ghislaine et Lochard, Thierry, Montpellier : la ville médiévale, op. cit., 1992, p. 151-153.