Le groupe « Mémoire d’Oc » présente aujourd’hui fort brièvement une longue histoire, celle de la pomme de terre, et notamment son introduction en nos pays d’Europe y compris bien entendu la France et nous aurons l’occasion de souligner la part notable du Midi dans cette odyssée, car c’en fut une.

Jusqu’à présent, ce ne sont le plus souvent que des vues très sommaires et insuffisantes que nous avons sur la question et nous nous contentons généralement de l’antique histoire qu’on nous a enseignée à l’École.

Parmentier, pharmacien militaire, botaniste distingué et éminent savant, qui eut même l’amitié du roi Louis XVI fit connaitre la pomme de terre à Paris et à la Cour et en vulgarisa l’usage. Ceci ce passait vers les années 1770-1780, donc peu avant la Révolution.

Nos connaissances ne vont guère au-delà concernant l’origine du légume lui-même, ni les propres découvertes de Parmentier, qui en réalité furent très vastes – Parfois encore nous a-t-on appris les stratagèmes imaginés par Parmentier pour surmonter une opinion publique défavorable qui accusait la pomme de terre de donner la lèpre et même de favoriser les fièvres.

Ces stratagèmes ne seraient de nos jours que du « marketing » qui consistaient à faire garder militairement les champs de la plaine des Sablons où la récolte avait pleinement réussi. Une garde qui valorisait la marchandise, mais qui n’était qu’une garde bidon qui avait pour consigne secrète de ne pas voir et de laisser passer les voleurs et leurs larcins.

Tout cela réussit d’ailleurs parfaitement et il faut en savoir gré à Parmentier ainsi qu’au Roi qui était au courant de la chose.

Cette plaine des Sablons, sachons-le se trouvait sur l’actuel territoire de Neuilly jouxtant Paris au Nord-ouest, quartier dit Sablon-ville – gare du métro les Sablons, pour nous relier à l’Histoire.

La France garde encore, de façon inconsciente, reconnaissance à Parmentier et à sa pomme de terre par les appellations de maintes recettes culinaires : le célèbre hachis Parmentier, le potage Parmentier, la morue Parmentier, etc.

Cependant notre connaissance n’en demeure pas moins un peu courte et élémentaire et surtout historiquement incomplète. Nous devons donc l’élargir et je propose de suivre mon propre cheminement, car c’est un peu au hasard que j’ai trouvé ce que je vous expose.