Les chantiers de jeunesse au Plan des Quatre Seigneurs, à Montpellier entre 1940 et 1943

Les chantiers de jeunesse au Plan des Quatre-Seigneurs,
à Montpellier, entre 1940 et 1943

* P. Mazier est un ancien du groupement 24 et de l’École Régionale du Plan des 4-Seigneurs avant de rejoindre la Résistance et de devenir membre du Comité départemental de Libération du Gard. On lui doit de nombreuses études sur la Résistance et sur les Chantiers dont nous retiendrons, ici, L’Espelido, histoire des Chantiers de la jeunesse en Languedoc Roussillon, Nîmes, 1989. N.D.L.R.

Le château des Écossais utilisé par les Chantiers de Jeunesse entre 1940 et 1943
Fig. 1 - Le château des Écossais utilisé par les Chantiers de Jeunesse entre 1940 et 1943 (© P. Mazier 1986).

Les chantiers de la jeunesse française ont été créés par le Général de la Porte du Theil (1884-1976) le 31 juillet 1940. C’est une œuvre de circonstances. Il s’est avéré nécessaire de prendre en charge quelque quarante-mille jeunes gens du premier contingent de la classe 1940 qui, mobilisés en mai et non encore inscrits, avaient été refoulés par l’invasion et erraient par petits groupes entre la Vienne et les Pyrénées. Ils vivaient sur le pays.

Fils d’un inspecteur des eaux et forêts et riche d’une expérience de haut niveau dans le scoutisme, La Porte du Theil décide, tout naturellement, d’éloigner le plus rapidement possible ces pauvres garçons des agglomérations pernicieuses et de les régénérer en pleine nature. Des camps – tentes ou dur – sont installés à la va-vite au fond des bois ou dans des sites tout aussi isolés. Les « jeunes » vont « travailler » durement ; on va aussi tenter de les endoctriner Travail, Famille, Patrie.., et, en filigrane, le Maurras de la « divine surprise ».

Le bâtiment des Hindous au château des Ecossais
Fig. 2 - Le bâtiment des Hindous au château des Ecossais (© P. Mazier 1986).

Peu à peu l’organisation prend tournure elle est institutionnalisée par un acte dit loi du 18 janvier 1941 tous les Français résidant en zone non occupée doivent désormais effectuer un stage de huit mois dans les chantiers de jeunesse. À la base du système « le groupe » – cent cinquante hommes – est commandé par un chef, en général très jeune. Plusieurs groupes constituent un « groupement » (environ deux-mille hommes). À l’échelon supérieur, six régions géographiques sont commandées par un commissaire régional assisté par un État-Major et des services.

Le commissariat régional du Languedoc

Buste et plaque commémorative de Patrick Geddes (1854-1932)
Fig. 3 - Buste et plaque commémorative de Patrick Geddes (1854-1932) au château des Écossais (© G. Richard, 2012).

La Région du Languedoc, avec ses sept groupements, totalise quinze-mille hommes. Elle est commandée par le colonel de Saint-Rémy. Muni des pleins pouvoirs, ce dernier arrive à Montpellier, dans une Citroën 11 CV noire, le 27 octobre 1940. Il installe un P.C. provisoire à l’institut de biologie du département de l’Hérault, et officier supérieur à quarante-sept ans. Comme La Porte du Theil, il fut un chef scout de haut niveau.

Sa tâche est immense, mais, malgré de lancinants rhumatismes, il ne manque ni d’enthousiasme, ni d’esprit d’initiative, ni de moyens. Il doit, rapidement, trouver à Montpellier un site adéquat où jouxteront les services régionaux et les bâtiments de l’École régionale des cadres. Son choix se porte sur le château des Écossais. Cette curieuse bâtisse, qui fleure bon le romantisme des landes écossaises et où rode l’ombre de Walter Scott, a été construite, d’ailleurs, par un écossais, Patrick Geddes (1854-1932). Après de brillantes études à l’Université de Dundee, ce touche à tout de génie « biologiste de formation, mais aussi urbaniste de passion et humaniste de raison » parcourt le vaste monde. Dès 1885, il a posé le pied à Montpellier et a eu un coup de foudre pour le Plan des Quatre-Seigneurs. Il y mourra en 1932. Mais entre temps, en 1920, il a créé une cité universitaire d’un genre nouveau.

Affiche de l'anniversaire des Chantiers, Montpellier, septembre 1941
Fig. 4 - Affiche de l'anniversaire des Chantiers, Montpellier, septembre 1941 (© documentation P. Mazier).

Pour évoquer cette épopée nous ne saurions mieux faire que de citer un article du Midi-Libre du 10 juin 1990.

Le 3 novembre, le colonel de Saint-Rémy s’installe au château des Écossais. Il est enchanté de trouver des locaux aussi vastes dans un lieu aussi agréable. Le 4 novembre 1940, le commandant de Lavoreille vient prendre ses fonctions de commissaire régional adjoint. Décembre 1940 le commissariat régional s’organise. Quatre sections sont créées 1re section : Organisation (commissaire Picquet) ; 2ème section : Administration (commissaire Mangin) ; 3ème section : Travaux (commissaire Dussailly) ; 4ème section : Santé (commissaire Delacroix). Un repas en commun réunit autour du commissaire régional, chaque samedi à midi, tous les chefs du commissariat. Ils sont vêtus, avant même l’institution du blouson réglementaire, d’un veston droit vert forestier « type Languedoc ». Soixante-et-onze « chefs servant sous statut gravitent autour du commissaire régional ».

Février 1941 visite de Lamirand, Secrétaire d’état à la jeunesse. Septembre 1941 la première fête régionale se déroule à Montpellier, sous forme d’un grand rallye, sous la présidence du commissaire Général de la Porte du Theil. Huit groupes de cent jeunes, venus à pied de tous les groupements de la Province, défilent dans les rues de Montpellier acclamés par la foule. Ils sont présentés au Drapeau des Chantiers qui avait été solennellement remis à Vichy quatre mois plutôt par le Maréchal Pétain au commissaire général. La veillée-feu de camp, au cours de laquelle est exécuté un grand jeu scénique, réunit des milliers de spectateurs au polygone du Génie. Cette fête marque l’apogée de la Province.

Fanion de l’École Régionale des Cadres du Languedoc
Fig. 5 - Fanion de l’École Régionale des Cadres du Languedoc (© documentation P. Mazier).

Octobre 1941 ; création de l’A.D.A.C. (Association des anciens de la jeunesse) du Languedoc par le commissaire Waitzenegger. Cette association d’anciens, de type classique, permettait aussi de disposer de listes d’adresses utilisables, dans un avenir indéterminé, pour un éventuelle conscription et, à l’heure du STO, pour une programmation des départs des jeunes en Allemagne. Décembre 1941 : parution de Itinéraires, premier numéro de la revue mensuelle des chefs du Languedoc.

Septembre 1942 : le deuxième anniversaire de la Province est commémoré à l’ombre de la cathédrale de Mende. Au cours de la veillée, sont célébrées les vertus qui ont fait la force de la France. En décembre, pour la première fois, un arbre de Noël est organisé à l’intention des enfants du personnel du Commissariat.

A la suite de l’invasion, en novembre 1942, de la zone non occupée par l’armée allemande, les chantiers de jeunesse vont, sur ordre de l’ennemi, abandonner les zones côtières pour se replier vers l’intérieur. En mars 1943 départ du commissaire régional de Saint-Rémy. Il est remplacé par le commissaire en chef Friez.

Le 15 mai 1943, un dernier salut aux couleurs rassemble tous les chefs du commissariat régional devant le château des Écossais et un premier échelon de départ s’embarque à destination de Vic-sur-Cère. Le 20 mai, un deuxième échelon de départ quitte Montpellier. Le commissariat régional du Languedoc subsistera à Vic-sur-Cère jusqu’en janvier 1944, date à laquelle il sera dissous.

Cérémonie du salut aux couleurs à l’École régionale des Cadres, 1942
Fig. 6 - Cérémonie du salut aux couleurs à l’École régionale des Cadres, 1942
(© documentation P. Mazier).
Plateforme où se trouvaient les baraques de logement
Fig. 7 - Plateforme où se trouvaient les baraques de logement (© P. Mazier 1986).

L'Espelido, École régionale des Cadres du Languedoc (E.R.C.L.)

Le 1er février 1941, le commissaire Cabotte prend le commandement de l’E.R.C.L. Officier d’active et grand blessé de guerre – il a perdu l’usage de son bras droit – il est imprégné, à trente-quatre ans, d’une culture militaire qui ne peut que se manifester dans ses nouvelles fonctions. Du haut en bas de la hiérarchie, on doit exécuter « sans hésitation ni murmure ». Mais il a le sens de l’organisation, quelques bonnes idées et il est plein de bonne volonté. Il s’efforce d’abord de trouver des chefs-instructeurs compétents et y parvient assez rapidement.

D’une liste non datée de « chefs servant sous statuts à l’E.R.C.L. », il résulte qu’il y en a une trentaine pour assurer l’encadrement. Pour pourvoir aux tâches de base, on fait appel au recrutement local.

Emplacement de la piscine projetée en 1943
Fig. 8 - Emplacement de la piscine projetée en 1943
(© P. Mazier 1996).
Signature du sculpteur R. Guillemart, 1941
Fig. 9 - Signature du sculpteur R. Guillemart, 1941.
(© G. Richard, 2012).

Le 3 octobre 1942, Cabotte cède sa place au commissaire Nouvel. Le nouveau patron a trente ans. Polytechnicien et officier de réserve, plus nuancé et plus cultivé que son prédécesseur, il voit les choses de plus haut il est d’une autre classe.

En 1942, l’E.R.C.L. occupe pleinement le domaine des Quatre-Seigneurs. Il comprend, outre l’aide du château réservée à l’École, tout le bâtiment dit « des Hindous », neuf baraques réservées aux élèves, cinq baraques pour l’Éducation technique et ses machines outils, deux baraques de chefs et un stade « de dimensions modestes ». Les élèves épris de bains ne disposent que de la piscine d’une villa voisine ; des travaux inutiles ont été entrepris et poussés jusqu’en 1943 pour en tailler une dans le roc du domaine. On a pu longtemps en trouver des traces .Il y avait aussi une prison à deux places dissimulées dans les fondations du château.

Oublions-là pour grimper jusqu’à la chapelle de l’Espelido dédiée à Jeanne d’Arc. Elle vaut le détour. Elle a été entièrement conçue par le « chef Guillemard », architecte de métier. Elle est d’avant-garde. Il suffit d’en franchir le seuil pour être saisi par une luminosité très douce qui donne au sanctuaire un air de catacombe. Le prêtre dit la messe tourné vers les assistants comme au temps des premiers chrétiens où la participation active des fidèles au Sacrifice était ainsi marquée. L’autel, la table de communion, la chaire de l’officiant, tout cela est d’un même style où le bois finement sculpté figure le poisson par lequel on désignait le Christ au cours des premiers siècles. Sur le devant de la Table Sainte, c’est encore une corbeille avec le pain et les poissons qui symbolisent l’Eucharistie.

La chapelle est bénie le dimanche 25 janvier 1942, par l’évêque de Montpellier. Monseigneur fut accueilli par Monsieur l’abbé Jacquard, aumônier de l’École des Cadres qu’accompagnaient les chefs et les élèves. Avant la messe, Son Excellence répondit, félicitant et exaltant les vertus chrétiennes qui seules peuvent aider les jeunes chefs dans l’œuvre nationale à laquelle ils consacrent tous leurs efforts. Monseigneur Brunhes donna ensuite le certificat de confirmation à quelques jeunes des chantiers ». On lit dans La Semaine religieuse du diocèse de Montpellier (n° 5, samedi 31 janvier 1942) : « Dimanche 25 janvier, assisté de Monsieur le Vicaire général Rouquette, S.E. 1’Évêque présida une cérémonie à la chapelle de l’École des Cadres, édifiée à l’Espelido au Plan des IV Seigneurs. Cette construction, d’un style à la fois très simple mais de bon goût est l’œuvre de quelques jeunes artistes qui ont fait là une intéressante réalisation.

Façade de la chapelle construite en 1941-1942
Fig. 10 - Façade de la chapelle construite en 1941-1942. (© P Mazier 1986).
Sculpture du fronton de la chapelle
Fig. 11 - Sculpture du fronton de la chapelle (© G. Richard, 2012).

Quatre promotions d’élèves se sont succédées à l’Espelido : « Les Pionniers » de mars 1941 à juin 1941, cinquante-deux stagiaires ; « Notre Drapeau » de juillet 1941 à septembre 1941, cinquante-sept stagiaires ; « Djibouti » de novembre 1941 à août 1942, cinquante stagiaires ; « La Marseillaise » de novembre 1942 à août 1943, quarante-quatre stagiaires. À l’issue de ce stage, le commandement de la Wehrmacht se fâche. Le 4 septembre 1943, le général allemand du commandement en chef ouest, ordonne l’évacuation du camp des Quatre-Seigneurs après le 15 septembre 1943. Le jeudi 16 septembre, un train spécial transporte les hommes et le matériel à Bourg-Lastic (Puy-de-Dôme) où ils cohabiteront avec les services du « régional » dans une caserne désaffectée. L’Espelido sera dissoute le 1er mai 1944.

La mission de l’E.R.C.L. était de fournir aux futurs chefs de groupe un complément d’instruction généralement indispensable, de compléter éventuellement leur formation technique, mais aussi de développer l’esprit de corps. L’emploi du temps était chargé. Les jeunes gradés commençaient par aller vivre un mois de la vie des « jeunes » dans un camp de montagne désaffecté. C’était ensuite, pendant un séjour de sept mois à l’école, une série de stages et de cours où rien n’était négligé. L’instruction générale était dispensée par des universitaires de Montpellier, tels que Buchet, directeur de l’école d’Agriculture, ou Schneider, futur doyen de la faculté des Lettres de Nancy. On s’attachait aussi bien à l’Histoire – où la période révolutionnaire était négligée – qu’aux techniques du forestage ou à l’interprétation de la carte d’État-Major. Un « bureau d’études et de documentation » avec une bibliothèque était à la disposition des élèves, qui suivaient par ailleurs des « amphis » de formation civile et morale, de réglementation des chantiers, tout en subissant un entrainement sportif rigoureux.

C’était ensuite le temps des stages. Les élèves étaient d’abord astreints à vivre « en paysan ». Chacun de son côté était engagé dans une ferme comme ouvrier agricole. Cul-terreux lozérien ou aveyronnais, il allait méditer sur le sort d’une corporation encore majoritaire en France. Suivaient quinze jours en usine où nos jeunes chefs, embauchés comme manœuvres, fraternisaient avec des ouvriers quelque peu sceptiques. Pour finir, c’était l’errance. Lâchés dans la nature, les élèves étaient tenus d’accomplir des actions méritoires. Certains mystiques, séjournaient chez les trappistes. D’autres consacraient cinq jours aux jeunes des patronages déshérités de Montpellier. Une équipe partait sans argent et sans provision décidée à vivre exclusivement de son travail.

Les apprentis chefs de groupe étaient, in fine, interrogés, classés, fichés. Le baptême de la promotion, où assistent parents, amis, délégués des corps constitués, était une grande fête. Ainsi, à Montpellier, en 1943, les impétrants ont revêtu leur tenue n° 1 : Blouson gris, Chemise blanche, cravate vert forestier ; Demis-bas blancs ; Souliers bas ; Gants blancs ; Souliers bas ; Gants blancs ; Ceinture CdF. En hiver, une grande cape verte les protègent et les magnifient. Ils portent les insignes réglementaires de grade (étoiles sans barrettes) et, sur la poche gauche, l’insigne métallique de l’École. Ils sont beaux comme des arbres !

Mais c’est le chant du cygne**

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**Sur l’histoire des Chantiers, après la première  » vague  » des lendemains de la guerre, de nouvelles études ont été publiées depuis les années 80. Le dernier ouvrage de synthèse est celui d’O. Faron, Les Chantiers de jeunesse, avoir 20 ans sous Pétain, Paris, 2011, dont la bibliographie (p. 349-359) permet de retrouver l’essentiel. On signalera le petit guide commode de A. Thiers, Les Chantiers de la Jeunesse, 500 000 jeunes au service de la France 31 juillet 1940-10 – juin 1944, Paris, 2006 et, pour l’Hérault, le Dossier : Le Chantier de Jeunesse GR 25 [autour du Bousquet d’Orb] réuni par J.-Cl. Richard Ralite dans Études Héraultaises, 42, 2012, p. l77-216.

Enfin l’Association des Anciens des Chantiers de Jeunesse s’est transformée en 2010 en Association mémoire des Chantiers de la Jeunesse Française qui publie un Bulletin de liaison : Quand même !, dont le n° 4 a été édité en novembre 2011.

Les archives des Chantiers peuvent se trouver dans les dépôts départementaux qui tendent à regrouper les documents encore conservés par les anciens des Chantiers. Les Archives Nationales conservent l’importante série AJ/39 qui réunit des documents, de première importance, pour l’histoire de tous les Chantiers et du siège national de Châtelguyon, provenant de divers Ministères ou organismes depuis 1945.

Témoignage de Pierre Mazier

En qualité de « requis civil » j’ai, en 1943, passé cinq mois au camp des Quatre-Seigneurs. Après quelques épreuves de sélection du 3 au 6 mars où quatre « jeunes » du contingent ont été retenus, j’ai été affecté au Bureau d’études et de documentation dirigé par le commissaire assistant Didier. Là, je fichais les livres de la bibliothèque et je procédais à des études diverses. Je prenais mon temps ! Didier me faisait corriger toutes les copies des élèves. Je mettais au crayon une note qu’il reproduisait fidèlement à l’encre. C’était en général du niveau du certificat d’études, voire du Brevet élémentaire de l’époque.

Ma tâche accomplie, et bien que rattaché à un groupe déjeunes encabanés et sélectionnés pour les divers services, je jouissais d’une grande liberté. Je pouvais sortir en ville pour aller me documenter à la bibliothèque universitaire. J’abusais de ce prétexte Le soir, nous pouvions, à l’auditorium, écouter des disques de musique classique ou jouer au bridge. C’était la belle vie !

Je me suis souvent entretenu avec ces jeunes chefs. Ils travaillaient beaucoup. Fiers de leur bel uniforme, ils jouaient le jeu de l’ordre nouveau. Certains, sans être gaullistes, appelaient de leurs vœux la victoire des Alliés. Plusieurs même, prisonniers de Vichy, craignaient « de mourir sans avoir combattu ». En juin 1944, j’en ai rencontrés quelques uns qui m’ont demandé à s’engager dans les Forces Françaises de l’Intérieur.

Un ancien des Chantiers, Pierre Viansson-Ponte, a écrit dans « Le Monde » du 7-8 novembre 1976 « Un néo-scoutisme, une armée camouflée en mouvement de jeunes, un mouvement de propagande visant à encadrer et à mettre au pas la jeunesse, un des « fers de lance » de la « Révolution nationale » de Vichy, tout et le contraire de tout a été dit sur les Chantiers ».

C’est la meilleure des conclusions.