L’église Saint Martin de Carcarès à Gignac

L’église paroissiale de Saint-Martin-de-Carcarès à Gignac, malgré l’intérêt que présentent ses composantes architectoniques et un potentiel archéologique encore inexploré, n’a bénéficiée jusqu’ici d’aucune étude approfondie. Cette communication fait suite à la campagne de relevés effectuée en 2012 et aux observations qui s’y rattachent. Probable prieuré paroissial de l’abbaye d’Aniane, l’église est mentionnée à plusieurs reprises dès le XIe s. dans le cartulaire d’Aniane, mais aucun texte ne fait référence à l’histoire de sa fondation. Pierre Clément la mentionne dans une courte notice de son ouvrage Les Églises Romanes Oubliées du Bas-Languedoc 1 et on la retrouve également citée dans un ouvrage d’Hélène Palouzié de la collection Images du Patrimoine 2.

L’édifice, de caractère rural, se présente sur une petite butte dominant la plaine viticole au nord-est de Gignac et offrant des vues panoramiques, notamment au nord vers les hauts plateaux du Larzac. L’église est à nef unique, orientée est-sud-est, avec une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four ; elle se présente aujourd’hui dans un état en grande partie ruiné (Fig. 1). Actuellement sur le domaine privé, des travaux de consolidation d’initiative individuelle sont en cours.

Saint-Martin-de-Carcarès, vue sur l'abside
Fig. 1 - Saint-Martin-de-Carcarès, vue sur l'abside (© E. Garcia, 2012)

Données historiques

L’ancienne paroisse de Saint-Martin-de-Carcarès, en dédicace à l’un des premiers saints chrétiens, apparait pour la première fois dans les textes en 1031 dans la charte de l’abbaye d’Aniane sous la forme de Parochia Sancti Martial Carcariensis 3. On la retrouve aussi mentionnée dans le cartulaire de l’abbaye sous le nom de Parrochi Sancti de Carcarensi 4 à diverses reprises, notamment en 1114 et 1132, éléments qui attestent donc de sa présence et de son activité dès les XIème et XIIème s. Eugène Thomas référence en grande partie ces extraits du cartulaire de l’abbaye d’Aniane dans son Dictionnaire Topographique du département de l’Hérault de 1865 5.

Cependant, une villa Carcarese est citée bien plus tôt dans le cartulaire d’Aniane, en 972 6 dans le Testament de Saint Fulcran, évêque de Lodève. Laurent Schneider propose une lecture du cartulaire notamment sur les passages mentionnant cette villa « […] C’est lui (l’abbé Rainard d’Aniane – évêque d’Aniane de 972 à 1000) pourtant qui obtient les deux donations les plus conséquentes du Xe s., celles qui impriment les lignes de forces du domaine local d’Aniane Jusqu’au début du XIIe s., églises et terroirs que l’on voit graviter ensuite dans les périphéries des nouveaux castra de Gignac et du Pouget. C’est lui tout d’abord qui arrache, en 972, à Ilduin vicomte de Lodève, l’aumône considérable de la villa Carcarese comprenant deux églises, plusieurs moulins et d’autres biens dans les villae mitoyennes, toutes situées à petite distance du monastère sur la marche septentrionale de la vicaria (viguerie) de Popian […] » 7. Une évocation qui, si elle n’atteste pas de la présence stricto sensu de l’église Saint-Martin à cette époque, ne laisse aucun doute sur l’occupation du site dès le Xème s. – probablement sous la forme d’une vaste propriété agricole -, et permet ainsi de spéculer sur des fondations préromanes de l’édifice ; une des deux églises mentionnées pouvant fort bien se référer à celle de Saint-Martin et l’autre à celle de Saint-Jean-de-Laval, à proximité.

Cette référence à Carcarès, sous forme de villa est intéressante à plus d’un titre. Elle permet d’inscrire la fondation et le rôle de l’église Saint-Martin dans le contexte plus général de l’évolution des propriétés foncières dans les territoires de garrigues durant la période carolingienne et notamment leur essor sous l’égide des grands centres abbatiaux. C’est, en effet, à cette époque que se constituent et se développent les grandes abbayes bénédictines de Saint-Sauveur d’Aniane ou de Gellone à Saint-Guilhem-le-Désert, notamment en recevant en donation des domaines fonciers seigneuriaux environnants ; ces domaines prenant alors le statut d’établissement prieural pour participer ainsi au développement économique de ces centres religieux.

Si l’on se réfère au « quartum deferragine que este ante porta de Carcares » 8 que cite Aline Durand dans son chapitre sur la refonte des sites précastraux 9, on imagine Carcarès comme un domaine ceint en position perché et comportant des ferrages extérieurs, c’est-à-dire des étendues fertiles cultivées en bordure (fèrraticum – fertile en latin, fèrratjo en occitan) à la manière des sites pré-castraux et de leur ceinture agricole. Le mode d’organisation des propriétés foncières telles que Carcarès s’appuie généralement sur un territoire subdivisé en alleux ou en droits seigneuriaux articulés autour de la villa qui polarise l’activité économique et humaine. Ici, la référence à une porte indique clairement la notion d’intérieur et d’extérieur et confirme la présence d’une enceinte, séparant le domaine agricole du noyau d’habitations, habituellement concentré autour d’un élément monumental, l’église.

La présence d’une nécropole entourant l’église est également citée dès le XIe s. dans le cartulaire d’Aniane, et vient confirmer le regroupement humain autour de l’église du lieu de Carcarès 10. Il est fait d’autres mentions de l’église, toujours dans le cartulaire, et ce jusqu’en 1173 11. Plus tard, Saint Martin-de-Carcarès est à nouveau mentionnée dans le rôle des dimes des églises de Béziers en 1323 12. On retrouve dans les archives communales de Gignac (période de 1263 à 1930) des références à Saint-Martin du XVe s. au XVIIIe s. Elle est citée à plusieurs reprises dans les documents administratifs de la fabrique de la paroisse, notamment dans les livres de compte, les délibérations du conseil de fabrique, les procès-verbaux et correspondances des chargés de l’administration des biens de la communauté paroissiale 13. L’usuel du Compoix de Saint-Martin-de-Carcarès contient une table des tènements et une table des mutations de 1599 à 1645, ainsi que le rappel des reconnaissances du XVe14.

Plusieurs mentions faisant état de travaux sur la maison presbytérale de Saint-Martin (1673-1725) et sur les églises de la communauté, Saint-Martin-de-Carcarès et Saint-Jean-de-Laval (1702-1752) sont aussi référencées dans les livres des biens communaux, sous forme de devis, contrats, quittances et autres requêtes 15. Ces divers travaux de réparations faisaient probablement suite aux dégradations et destructions provoquées par les conflits religieux dans la région qui se prolongèrent jusqu’en 1629. Par ailleurs, les archives du clergé régulier concernant l’activité de Saint-Martin de Carcarès et notamment les registres des 718 actes de baptêmes, mariages et sépultures, nous confirme l’activité de la paroisse de 1605 à 1791 16.

Le répertoire archéologique publié en 1974 signale quatre stèles discoïdales dans le cimetière. Des fouilles archéologiques sommaires dans les années 1967-1970 ont mis au jour des tombes dont l’une contenait une tête de jade, d’origine et d’époque inconnue. Un article récent 17 revient sur cette petite tête de jade retrouvée dans une des sépultures de la nécropole attenante à l’église et dont il était déjà question dans un numéro de la revue La Nature daté de 1892 18. L’église a fait l’objet en 1987 d’un recensement à l’inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France.

L'édifice et ses caractéristiques

L’église possède un seul vaisseau, orienté est-sud-est (100°) et présente une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four qui s’élève sur une embase circulaire un peu plus large. Extérieurement, elle est contrebutée par deux contreforts massifs. A l’intérieur de l’abside, le mur est creusé d’une piscine, couverte en plein cintre. À la naissance de la voûte court une corniche intérieure profilée et badigeonnée. Cette moulure se prolonge tout le long de la nef, en se retournant à chaque décrochement des piliers. La baie absidiale est en plein cintre à double ébrasement et bien appareillée.

Des vestiges de voussoirs chanfreinés ainsi que des photos de la première moitié du XXe siècle attestent d’un arc triomphal (Fig. 2) simplement marqué par un rouleau sur dosserets, au-dessus duquel se profilait l’amorce de la voûte en berceau en plein cintre de la nef, qui a malheureusement aujourd’hui entièrement disparu. De la voûte de la nef, il ne reste que l’amorce ci-dessus signalée ; du côté du sanctuaire, et entre la 1ère et la 2ème travée, des vestiges d’un arc doubleau, lui aussi attesté par les photos anciennes. La 1ère travée est éclairée au sud par une fenêtre en plein cintre à double ébrasement ; l’ébrasement extérieur est couvert par un linteau échancré. Dans la même paroi sud existait une porte qui menait à une sacristie, aujourd’hui disparue.

Relevé des façades, état actuel (© E. Garcia, 2012)
Fig. 2 - Relevé des façades, état actuel (© E. Garcia, 2012)
Plan d’état actuel (© E. Garcia, 2012)
Fig. 3 - Plan d’état actuel (© E. Garcia, 2012)

Les contreforts intérieurs ont été conservés dans leur état ancien : ils sont constitués d’un contrefort plat et d’un pilastre plus étroit, alors que les deux autres contreforts sont de section rectangulaire. Dans le prolongement du deuxième contrefort sud se développent les vestiges du portail d’entrée de l’église.

Le reste des murs (2ème travée nord) est en appareil grossier issu d’une reconstruction, probable suite à une destruction partielle de l’édifice durant les guerres de religion une meurtrière a été aménagée en partie haute du mur, l’édifice ayant dû être fortifié à cette époque pour remplir une fonction défensive. Les éléments d’archives mentionnés plus haut font d’ailleurs référence à des travaux de reconstruction au XVIIe s. Le dernier contrefort du mur nord, particulièrement ruiné, a lui aussi été reconstruit. L’appareillage des murs est composé de différents matériaux pour la partie la plus ancienne de la chapelle (abside et 1ère travée), les murs sont appareillés de moellons alternés de calcaire clair et de blocs en grès brun orangé. Les blocs les plus clairs, probablement du calcaire des massifs de la Tailhade ou de la pierre d’Aniane, proviennent des carrières locales, nombre d’édifices alentours étant construits avec ce matériau. Le grès orangé est de type calcareux (grès permien et marnes gréseuses très présents dans les sols de la région de Gignac). La taille et la mise en œuvre sont très soignées, et détonnent au regard du caractère rural de l’édifice.

En partie supérieure des murs, au-dessus de la corniche filante, on observe des appareils en blocs de calcaire coquillier (rudite calcaire). Ce matériau est lui aussi très présent dans le secteur dans nombre d’édifices monumentaux (Pont du Diable, Abbaye de Gellone), sa faible masse permettant une mise en œuvre facile, notamment en partie supérieur des édifices. La taille et la mise en œuvre semblent contemporaines de celles des matériaux des assises inférieures. Le mur gouttereau nord (2ème travée) et le contrefort d’angle nord-ouest ont été entièrement et grossièrement reconstruits en moellons grossiers, blocs de réemploi et galets de rivière (Fig. 4).

Mur nord (© E. Garcia, 2012)
Fig. 4 - Mur nord (© E. Garcia, 2012)
Sol pavé (© E. Garcia, 2012)
Fig. 5 - Sol pavé (© E. Garcia, 2012)

Au niveau des sols, le nettoyage issu des sondages effectués durant les années 60/70 dans l’église et dans la nécropole attenante, a révélé dans la nef un dallage de pavés de calcaire blanc, soigneusement taillés et agencés de part et d’autre d’un axe central en calcaire argileux gris aux dimensions plus grandes (Fig. 5). Ce dallage est probablement venu se superposer au XVIIe siècle au-dessus du sol de l’église primitive qui devait être en terre battue.

De récents sondages de surface ont révélé des blocs d’assises de fondations d’un mur occidental venant fermer l’édifice, au droit du contrefort reconstruit. La mise en œuvre de ces blocs ainsi que leurs dimensions, laissent supposer qu’ils appartiennent au mur occidental originel. Un autre sondage effectué au droit du contrefort central du mur nord laisse apparaitre des blocs finement taillés ; blocs de réemploi ou vestiges de l’entrée d’une ancienne sacristie, seules des fouilles permettraient d’apporter une réponse. D’autres sondages de surface effectués récemment sur l’aire occidentale attenante à l’église laissent apparaître dans le prolongement des murs gouttereaux, des éléments de fondations sommaires (galets et mortier de tuileau) probables vestiges de constructions antérieures, voisines de l’église.

Un état sanitaire préoccupant

Comme précédemment évoqué, l’église présente un état ruiné avancé découlant de plusieurs facteurs de dégradation événements historiques, conséquences de désordres structurels cumulés, remaniements successifs et reconstructions de piètre qualité dont elle aura fait l’objet. Son abandon définitif, probablement au XIXe s., l’aura privé de l’entretien assurant une conservation minimale jusqu’à nos jours. Ces facteurs de dégradation se sont d’ailleurs cumulés la plupart du temps pour engendrer un processus de ruine gradatif et inéluctable.

Concernant les déformations structurelles, on note un arrachement et un déversement important du dernier contrefort du mur nord (partie reconstruite). Cette partie présente des maçonneries grossièrement montées qui contrastent avec la qualité de l’ouvrage primitif, et le contrefort en question n’est pas harpé au mur auquel il se rattache. Un affaissement localisé et progressif de la butte sur laquelle repose l’édifice à cet endroit a dû favoriser le déversement déjà occasionné par l’absence de harpage. On notera que cette défaillance aura été exploitée lorsque l’édifice remplissait une fonction défensive des vestiges d’incendie sont présents entre le contrefort arraché et le mur. La situation est préoccupante, le contrefort menaçant de déverser.

Au niveau de l’abside, on observe de profondes lézardes des murs et de la voûte. On imagine que les mouvements du terrain auront accéléré l’effondrement de la voûte couvrant la nef et des arcs doubleaux mettant en rupture l’équilibre structurel général de l’édifice, au niveau de l’abside et des murs gouttereaux. On remarque d’ailleurs sur le plan un déversement relatif des murs gouttereaux.

Au niveau des murs encore en élévation, on observe que les appareillages de la partie primitive de l’église (1ère travée / abside) sont relativement bien conservés au vu de l’état général de dégradation de l’édifice. On remarque néanmoins plusieurs zones de blocs dégradés (tiers inférieur des murs), présentant des signes importants d’altération granulaire et d’alvéolisation. On note aussi de nombreuses zones présentant des vestiges d’incendie, notamment à la base des murs dont les maçonneries de pierres portent encore les stigmates évidents d’expositions à des feux violents, probablement allumés durant les guerres de religion aux XVIe et XVIIe s. pierres rubéfiées et fracturées, traces d’oxydation et éclatements.

Les rares vestiges d’enduits peints sont particulièrement dégradés, l’absence de couverture favorisant leur lessivage fréquent par les eaux de pluie. Des graffitis sont visibles sur la partie sud du chevet.

Prolongement

L’église Saint-Martin-de-Carcarès ne possède pas de valeur monumentale particulière, son intérêt résidant justement dans son caractère simple et champêtre, reflet de son histoire et dans un contexte plus large, de celle des prieurés ruraux de l’abbaye d’Aniane. Il est intéressant à plus d’un titre de valoriser ces édifices religieux qui ont joué un rôle décisif dans la polarisation et la fixation de l’activité humaine dans le terroir languedocien durant le haut Moyen Âge et auparavant. En remplissant à la fois des fonctions symboliques et protectrices qui favorisèrent le regroupement et l’agrégation des populations, ils ont participé par-là même au développement économique des régions. De fait, leur valeur historique n’est finalement pas anecdotique et la perte de ce patrimoine bâti, à la fois marqueur du territoire, du paysage et de la petite histoire des hommes, est considérable. Cette étude n’a pour objectif que d’établir un état actuel, préalable à une action de conservation de la trace cette histoire.

L’état actuel de l’église nécessite ainsi une intervention rapide à la fois pour conforter les éléments structurels majeurs qui menacent de ruiner mais aussi pour guider et encadrer l’action de consolidation et de conservation qui est actuellement menée, de manière à garantir l’intégrité de l’édifice. Une occasion pour engager conjointement une action de mise en valeur du site, comme ce fût le cas pour Saint-Martin-de-Castries par exemple. Car, si la situation de Saint-Martin-de-Carcarès est rendue complexe par sa présence sur le domaine privé, l’église fait néanmoins partie de l’histoire de la commune de Gignac et une action de réflexion des acteurs locaux et des professionnels du patrimoine serait à engager pour appuyer les efforts déjà en cours.

Notes

1. Pierre A. CLÉMENT, Églises romanes oubliées du bas Languedoc. Montpellier, Presses du Languedoc, 1993, p.34.

2. Hélène PALOUZIE, Gignac, un canton de la moyenne vallée de l’Hérault. Montpellier, A.C.P.L.R. coll. Images du Patrimoine, 1992.

3. Cartulaire d’Aniane – Privilèges seigneuriaux, Vente de la baylie du domaine de Colombiers à Saint-Martin-de-Carcarès (1032-1060, copie XIIe siècle) – série 1 H 4/1, Archives Départementales de l’Hérault, Montpellier.

4. Parrochi Sancli de Carcarensi, que appellatur Regana. Cartulaire d’Aniane, n°84 V, 1114; Cartulaire d’Aniane, n°113, 1132.

5. Eugène THOMAS, Dictionnaire topographique du département de l’Hérault comprenant les noms de lieu anciens et modernes : rédigé sous les auspices de la Société archéologique de Montpellier. Paris, Imprimerie Impériale, 1865.

6. Cartulaire d’Aniane n°253, p 378-379 – Charte, 972.

7. Laurent SCHNEIDER, « A propos de l’espace rural durant le haut Moyen Age méridional : archéologie et cartulaires » in Daniel LE BLEVEC (dir.) Les cartulaires méridionaux, actes du colloque de Béziers, 20-21 sept. 2002, Études et rencontres de l’École des Chartes n°19 – Paris, École des Chartes, 2006, p. 33-60.

8. Cartulaire d’Aniane n°247, p373, 1094-1108.

9. Aline DURAND, Les paysages médiévaux du Languedoc (XIe-XIIe s). Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 1998.

10. […] unwn ferraginem cum mansionibus et cum arborihus. Et est ipsa ferraginis juxta cimiterium ante ecclesiam Sancti Martini de Carcariensis. Cartulaire d’Aniane, n°231, p.360, 1061-1108.

11. Ecclesia Sancti Martini de Garcares, Charte d’Aniane, bulle d’Adrien IV, 1154 ; Honor Carchariensis, Cartulaire d’Aniane n°113, 1173.

12. Prior et vicarius de Carcaresio, 1323.

13. Fabrique des églises de Saint-Pierre de Gignac et de St-Martin-de-Carcarès, organisation et gestion des biens, 1401,1647-1792, Archives communales de Gignac, Archives départementales de l’Hérault, Montpellier, sous série 114EDT253.

14. Usuel du compoix de la dîmerie de Saint-Martin-de-Carcarès, 1596. Archives communales de Gignac, Archives départementales de l’Hérault, Montpellier, sous série 114EDT93.

15. Biens communaux, Réparations aux églises, 1613-1752 ; Réparations à la maison presbytérale, 1673-1743, Archives communales de Gignac, Archives départementales de l’Hérault, Montpellier, sous séries 114EDT180 et 114EDT181.

16. Clergé régulier, Paroisse Saint-Martin-de-Carcarès registre des actes, 1605-1791 ; Gestion des bénéfices et dîmes des prieurés de Saint-Pierre de Gignac et de Saint-Martin-de-Carcarès, 1524-1783, Archives départementales de l’Hérault, Montpellier, sous séries 114EDT251, 114EDT252 et 114EDT254.

17. Catherine DELACOUR, « Une tête de jade découverte à Saint-Martin-de-Carcarès ». Études Héraultaises, n°41, 2011, p. 235-236.

18. G. de LAPOUGE, La tête de jade de Gignac (Hérault) – Paris, Masson, 1892, p.179.