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Description

Le taekwondo

Rétrospective

Il s’agit de parler d’une pratique sportive olympique encore assez peu ou mal connue du grand public. Il faut pourtant souligner qu’en moins de quinze ans, son développement et ses résultats ont été remarquables en France comme en Languedoc, et surtout dans l’Hérault qui nous intéresse.

S’il faut présenter l’originalité de ce sport, on peut dire qu’il est originaire de Corée, et qu’il résulte très certainement de l’assemblage d’une forme traditionnelle de combat pieds et poings (Taekion) avec le Karaté japonais importé lors de l’occupation du pays pendant 40 ans.

Son originalité par rapport au Karaté ne vient pas prioritairement de la technique, bien qu’il s’en différencie par quelques nuances, mais plutôt de sa pratique en compétition autorisant la recherche du K.O. En conséquence les adversaires sont pourvus d’un casque et d’un plastron pour protéger la tête et le buste.

Les aires de combat sont des tatamis, tapis de 10 m de côté, et la scansion du temps se fait en trois reprises de 1 mn (pour les débutants) à 2 mn (pour les Jeux Olympiques).

Sa pratique en compétition peut être de « combat » ou de « technique ».

La diffusion du taekwondo hors des frontières coréennes a été pensée, programmée et organisée par la Fédération Internationale fondée en 1966 qui, depuis Séoul, a envoyé dans tous les continents des spécialistes experts, volontaires pour l’exil.

Le premier arrivé dans l’Hérault fut maître KIM Jong Wan en 1975, qui enseigna pendant quelques temps à Montpellier, puis maître LEE Won Sik qui s’établit à Béziers où il enseigne encore. C’est lui qui a formé presque toutes les ceintures noires et tous les entraîneurs du département depuis 25 ans.

Longtemps incluse dans la Fédération Française de Karaté au titre de discipline affinitaire, la pratique du taekwondo se libère et devient, grâce à son premier président, le docteur Paul Viscogliosi, une Fédération autonome en 1995, sous l’appellation de FFTDA (Fédération Française de Taekwondo et Disciplines Associées). Ces disciplines associées sont le Hapkido et le Hochinsoul (deux formes de technique de self-défense).

Le Comité départemental de l’Hérault est récent mais il faut dire que, depuis la création du Comité Régional du Languedoc-Roussillon, c’est ce département qui possède à lui seul plus de la moitié des clubs, des licenciés et des résultats dans les deux formes de pratique.

Aujourd’hui, le département de l’Hérault est fort de quelques 30 clubs et de 1 800 licenciés.

Signalons aussi qu’il organise à peu près toutes les compétitions officielles inscrites au calendrier fédéral, ainsi que la plupart des stages et séminaires. Il couvre grâce au CREPS de Montpellier un certain nombre d’événements de niveau régional et national, en matière de formation.

Le statut de discipline olympique depuis les Jeux de Sidney en 2000, implique la mise en place de diverses filières de détection / entraînement / sélection, depuis les cadets jusqu’aux seniors ainsi qu’une animation active et bien organisée de ces secteurs. Là encore, le département de l’Hérault se distingue par plusieurs points forts depuis plusieurs années. Tout d’abord, il possède les clubs les plus importants en nombre de licenciés (Main Ho à Béziers, MTKD et Dragons Team à Montpellier) mais encore, il assure le développement qualitatif des compétiteurs par de fréquents stages techniques à Béziers et surtout par l’animation et la pérennisation du CEF (ex pré-pôle France).

Informations complémentaires

Année de publication

2010

Nombre de pages

3

Auteur(s)

Alain BENET

Disponibilité

Produit téléchargeable au format pdf