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Description

Le développement de la voile dans le département

Cet article est un témoignage qui illustre les principales étapes du développement de la voile sportive et de loisir dans le département de l’Hérault.

Lorsque nous parlons de voile, il s’agit bien de tous les engins qui se meuvent par l’action du vent sur une ou plusieurs voiles (bateaux à voile radio commandé, planche à voile, dériveurs, quillards, multicoques…) mais aussi de tous les publics, des handicapés aux valides, de toutes les tranches d’âges, des benjamins aux seniors, de tous les niveaux, du débutant au champion olympique !

Le développement de la voile dans le département est étroitement lié à la combinaison de plusieurs facteurs qui sont analysés ci-après.

D’abord pratiquant, puis parent de pratiquant, chaque adepte de la voile a contribué activement au développement de cette belle activité sportive dans la Région Languedoc-Roussillon, et plus particulièrement dans le département de l’Hérault.

C’est avec un témoin privilégié que nous faisons ce retour en arrière, en souhaitant que les « voileux » qui parcourront ces lignes s’y reconnaissent. Ce bénévole a consacré de nombreuses années de sa vie à cette formidable passion dévorante qu’est la voile, avec sa famille et ses amis. Nous le remercions au travers de ces quelques lignes. Il s’agit de Roger Camboulive.

L’évolution des équipements

Tout d’abord, pour comprendre la voile, faisons un grand retour en arrière. Nous avons tous en tête les images rapportées par les films de pirates, de ces grands bateaux équipés de plusieurs mâts, qui naviguaient vent portant c’est-à-dire avec un vent qui poussait le navire vers la destination recherchée.

Chacun comprendra que, pour atteindre une destination donnée, il fallait jouer avec la rotation des vents et éventuellement attendre que leur orientation soit favorable à la direction choisie.

Plus tard, ce sera le gréement « aurique » qui sera utilisé sur les bateaux des professionnels de la mer, à l’exemple des « catalanes », merveilleux instruments de pêche. Toutefois, le gréement aurique qui arme ces unités est peu performant pour remonter au vent, et il n’est pas prudent de s’aventurer trop loin sous le vent, sous peine de devoir utiliser les avirons ou les rames pour rejoindre le port d’attache !

Enfin, ce sera l’apparition du gréement « marconi » qui arme la plupart des navires modernes. Issu de recherches sur les fluides et de savants calculs, ce gréement plus allongé, équipé d’une ou plusieurs voiles, va permettre de gagner au vent, c’est-à-dire de se rapprocher de l’origine du vent, ce qui signifie des chemins plus courts et des gains de temps conséquents. Il ne cessera de se perfectionner pour aboutir à ce que nous connaissons aujourd’hui.

Cette évolution de la conception du gréement est absolument indissociable de l’évolution des matériaux de fabrication des autres éléments qui le complètent. Les tissus à voiles, jusqu’alors en chanvre ou en coton, sont fabriqués en dacron, puis pour la recherche de la performance, en matériaux composites. Les mâts évoluent également, passant par le bois, puis par l’aluminium, et enfin les matériaux composites. Les cordages en chanvre au départ, sont par la suite essentiellement fabriqués à partir du polyester, puis par un amalgame de matériaux composites. Il faut également retenir que les haubans et les étais, fabriqués au départ en fibres naturelles, sont remplacés par des câbles en acier inoxydable. […]

Informations complémentaires

Année de publication

2010

Nombre de pages

4

Auteur(s)

Gilles ROMIEU

Disponibilité

Produit téléchargeable au format pdf