La Société Archéologique de Montpellier
Un demi-siècle de membres résidants (1842-1896)

* Professeur honoraire d’histoire contemporaine, Université Paul Valéry, Montpellier

[ Texte intégral ]

Née en 1833, la plus ancienne des sociétés savantes montpelliéraines subsistantes a eu une activité continue du XIXe au XXIe siècle. Parmi ses trois catégories de membres, celle des résidants est seule appelée à prendre les décisions, d’où l’intérêt dans la perspective d’une histoire de l’institution, d’entreprendre d’en étudier l’évolution de la composition, tant par origine socioprofessionnelle et géographique que par âge.

Un peu plus de 53 ans entre la mort de Philippe d’Imbert de Saint-Paul, premier décès d’un résidant le 6 octobre 1841, et celle d’Ulysse Cros le 21 novembre 1894, le délai correspond à l’effacement progressif de la génération des fondateurs. Élu dès le 30 septembre 1833, temporairement éloigné en 1848 par une mutation, Cros, redevenu résidant le 17 novembre 1849, restait le dernier des sociétaires à avoir connu Saint-Paul. En donnant le 2 avril 1842, un successeur à ce dernier, la compagnie rétablissait l’effectif statutaire de 25, ce qu’elle n’avait fait auparavant que pour répondre à des démissions, imposées ou non par un départ de Montpellier 1. Jusqu’à Bourely, le 11 janvier 1896, il allait falloir procéder en moins de 54 ans, à 65 cooptations qui ne tenaient pas toutes non plus à la mortalité. Le retard à combler les vides contribuait à une répartition inégale dans le temps : 14 entrées seulement de 1842 à 1860, mais 5 en 1864, 6 en 1868, 3 en 1872, 4 en 1876, une en 1874 comme en 1879. Le rythme s’accélérait ensuite : 31 soit un peu moins de la moitié, de 1881 à 1896 2. Parfois très réduite, par une mort prématurée, ou une mutation pour les fonctionnaires et militaires, la durée du séjour influe sur les participations aux bureaux successifs, ou aux Mémoires de la Société archéologique, mais non nécessairement sur les apports à l’enrichissement et à la conservation des collections, objectif premier du règlement approuvé le 29 novembre 1834 par le ministre de l’Intérieur.

Des juristes aux activités diverses

Maintenu à sept par le successeur de Saint-Paul, le juge Vionnois, un Dijonnais qui ne quitte le tribunal que pour la retraite sur place, l’effectif des magistrats monte à huit le 4 mars 1843 avec Massot, avocat général à Montpellier depuis 1839. En 1849, la reprise d’une carrière ouverte par la révolution de 1830 et interrompue par la chute de Louis-Philippe, réduit à l’état de correspondant, le successeur du marbrier Grimes, terminant premier président à la cour de Rouen pour se retirer dans le Perpignan natal. D’abord conservé avec l’un des trois élus du 7 avril 1849, le niveau tombe à deux le 30 octobre 1871, à la disparition du conseiller Capelle, retraité et maire de la petite commune de Siran dans l’Ouest du département, les pertes de Lunaret, Castelnau, Marcel de Serres, Alicot, puis le 8 juin 1868, de Vionnois, n’ayant pas été compensées 3. Il remonte à trois avec Besset, président du tribunal de première instance, le 22 juin 1872, puis après la mort de Pégat en 1879, Victor Aragon le 14 mai 1881. Au premier, né en 1814 et décédé en 1882, succède le 10 mars 1883, le président de chambre Émile Cauvet (Fig.1). De deux ans moins âgé, ce membre de la Commission archéologique de Narbonne, depuis 1846, parvient après les trépas de Grasset en 1884 et du quasi octogénaire premier président honoraire Aragon en 1886, à assurer seul la représentation du corps jusqu’en 1898 4.

Pareil recul affecte-t-il les avocats ? Outre ceux qui sont devenus magistrats, sept des résidants de 1842 ont porté ce titre, attestation d’études de droit plus que de pratique effective. C’est encore le cas du quadragénaire Frédéric Roque, marié l’année précédente agent des convois militaires, et successeur le 7 décembre 1844 de Bascou, décédé professeur à la faculté des lettres en 1843 mais auparavant inscrit au barreau. Fidèle à la ville natale jusqu’à la fin de ses jours en 1883, Roque-Ferrier, appellation courante par adjonction du patronyme maternel, devient pourtant correspondant après le 25 janvier 1868 : la poésie occitane l’intéresse plus que les vestiges lapidaires ou métalliques 5.

Portrait d’Émile Cauvet, peint par Édouard-Antoine Marsal. (© Jean Lepage, Palais-musée des Archevêques de Narbonne).
Fig. 1 - Portrait d’Émile Cauvet,
peint par Édouard-Antoine Marsal. (© Jean Lepage,
Palais-musée des Archevêques de Narbonne).

Les disparitions de Daudé de Lavalette, Jamme, et Jules Renouvier ont depuis 1860, réduit l’effectif à quatre, niveau retrouvé le 14 mars 1868 avec Frédéric Fabrège, au tableau de l’ordre comme le seul Ricard. Propriétaire foncier, conseiller général d’Aniane, Albert d’Albenas qui rejoint le 2 mai, l’inlassable artisan du sauvetage de la cathédrale de Maguelone, arbore le doctorat en droit, sans se réclamer d’une profession que la fortune familiale dispense d’aborder, mais est d’abord ici le neveu de Jules Renouvier 6. Élu le 14 janvier 1882, Léon Gaudin, lui aussi docteur, a abandonné le barreau pour devenir à la bibliothèque municipale, en 1863 l’adjoint, et en 1876 le successeur de Paulin Blanc, et comme ce dernier décédé en 1880, représente l’établissement bien plus que les juristes 7.

Autre avocat, Louis de La Roque s’était fait, tout en exerçant à Paris, le généalogiste de la noblesse du Languedoc natal. L’un des promoteurs en 1868, et des collaborateurs du quotidien légitimiste montpelliérain l’Union nationale, et le créateur en 1873 d’une société des bains de mer de Palavas, ce résidant agréé le 16 décembre 1876, ne tarde pas à regagner la capitale pour publier dans les deux dernières décennies du siècle, la Vigne française, le Bulletin héraldique de France et la Maison de campagne. Il ne participe pas au lancement de l’Éclair qui en 1881, prend le relais de l’Union nationale, et dont Fabrège, l’un des gros souscripteurs, va rester un fidèle jusqu’à la mort 8.

En revanche, le choix de Louis Grasset-Morel le 21 mars 1885, comme celui d’Émile Bonnet huit ans plus tard, procure à la Société un dévouement constant qui n’empêche pas la production parallèle de travaux majeurs pour l’histoire de Montpellier et de sa région 9. Propriétaires fonciers, Grasset-Morel et Fabrège semblent n’avoir guère plaidé, mais Bonnet exerce effectivement la profession comme Goirand de la Baume admis le 13 février 1892. L’effectif des juristes hors magistrature tomberait de huit à cinq après les décès de Ricard en 1893, et l’année suivante, du quinquagénaire Goirand de la Baume, et de Cros, si la ville n’avait vu le décret du 28 novembre 1878 restaurer la faculté de droit, organisée le 4 avril 1880 avec la mutation d’Albert Vigié, professeur à Grenoble. Celui à qui était alors confié l’enseignement du droit civil, était nommé par arrêté du même jour, doyen à Montpellier pour trois ans. Avant même d’être durablement maintenu dans cette fonction par la confiance des collègues, il devenait dès le 14 mai 1881, membre résidant de la Société. Consacré le 12 juillet 1913, dans la perspective de la retraite à Perpignan, par le titre de président honoraire, après de longues années à la tête de la compagnie, son engagement favorisait l’admission de trois nouveaux agrégés affectés à la faculté 10.

Chargé de l’histoire générale du droit français public et privé après le concours de 1882, Brissaud, intégré le 21 mars 1885, retrouvait définitivement dès la rentrée suivante, le Toulouse de ses études 11. Plus tardive, l’élection le 24 décembre 1887, du collègue de droit romain, arrivé à Montpellier après l’agrégation de 1880, n’était pas plus fructueuse : appelé à Paris, Girard, démissionnait fin 1888, devenant correspondant le 19 janvier 1889 12.

Sans lien avec la toute récente disparition de Cros, les choix du 15 décembre 1894 s’avèrent plus féconds. Des deux nouveaux qui vont publier pour la Société, les cartulaires des abbayes d’Aniane et de Gellone, l’un, Edmond Meynial, agrégé de 1887, poursuit l’enseignement de Brissaud, et ne passe correspondant en partant pour Paris, que le 7 décembre 1907 13.

Des prêtres et leur évêque

Une formation de paléographe à l’institut catholique de Toulouse, au sortir du grand séminaire, a qualifié pour cette entreprise, l’autre, septième ecclésiastique accueilli parmi les résidants. Originaire d’Aniane, Léon Cassan meurt curé de Saint-Guilhem-le-Désert, début 1905, sans avoir atteint 40 ans 14.

Avant Raynaud, appelé le 14 août 1847 à succéder à l’archiviste Desmazes, le clergé n’était présent que chez les honoraires ou correspondants. Après le décès du vicaire général le 7 décembre 1862, il fallait attendre le 2 mai 1868 pour élire Anglade, bientôt conduit à quitter le diocèse natal. En 1870, le desservant de Lattes suivait, comme secrétaire particulier, Justin Paulinier promu évêque de Grenoble, avant d’en devenir le vicaire général à Besançon 15. Nouveau membre résidant le 19 décembre 1874, François Marie Anatole de Rovérié de Cabrières, l’évêque arrivé à Montpellier un an plus tôt, allait être rejoint par plusieurs de ses prêtres 16. Le 1er mars 1879, c’était le récent évocateur du passé médiéval du Lunel natal, plus que le biographe de Martin curé de la paroisse de Saint-Denis, dont Rouët avait été quinze ans, le vicaire. Après la mort le 5 novembre 1885, de celui qui était l’aumônier du lycée depuis mai 1881, Paul Henry, docteur en théologie, prenait la suite dans l’établissement, et le 13 mars 1886 à la Société. Recrutant alors rarement les correspondants en ville ou aux environs immédiats, la compagnie qui avait d’abord reçu dans cette catégorie, le desservant de Castelnau-le-Lez le 21 février 1885, opérait ainsi une promotion exceptionnelle au XIXe siècle. Elle tardait ensuite à prendre acte de l’éloignement, sous couvert de promotion hiérarchique, de l’ecclésiastique libéral, envoyé dans l’Ouest du diocèse en 1893 par la méfiance du prélat royaliste : l’historien de François Bosquet, évêque de Lodève et de Montpellier, ne redevenait correspondant que le 17 décembre 1898, un an avant d’accéder lui-même à l’épiscopat à Grenoble 17. Cassan peut en tout cas, rencontrer un authentique résidant, le chanoine Ferdinand Saurel admis le 24 décembre 1887. Né en 1821, l’historien du clergé héraultais, et notamment des épreuves infligées par la Révolution, meurt en 1907, deux ans après le jeune confrère 18.

La faculté des lettres

Bien avant l’entrée de Saurel, la faculté des lettres, absente depuis la disparition de Bascou et le départ de Jubinal, avait été réintroduite dès le 7 avril 1849 à la cinquième élection organisée après le décès de Saint-Paul, avec Alexandre Germain. Ce Parisien qui occupe la chaire d’histoire, du rétablissement de l’institution en 1838 jusqu’à la retraite, prise peu avant de mourir à 77 ans le 26 janvier 1887, allait se révéler un pionnier de la collecte et de la publication de documents locaux. Son intérêt pour le passé régional, dont ne le détourne pas la charge du décanat de 1861 à 1881, l’attache à la compagnie où deux agrégés le rejoignent le 12 novembre 1864 19. Arrivé en 1863 à Montpellier pour y rester jusqu’à la mort en 1899, Charles Revillout vient d’y entamer à la faculté, la carrière de professeur de littérature française, que n’annonçaient pas plus que le succès en 1843 huit ans après Germain, au concours d’histoire et géographie, deux décennies d’enseignement secondaire, et les sujets des deux thèses de doctorat. Affecté à l’histoire à Cahors, le biterrois Anselme, après le succès au concours unifié des disciplines littéraires de 1854, conserve cette spécialité à Montpellier comme à Paris, où son transfert prive en 1872, le lycée de tout représentant parmi les résidants 20. Des trois collègues venus ensuite retrouver Germain et Revillout, les deux premiers tardent bien moins qu’Anselme à gagner la capitale. Élu le 16 décembre 1876, Auguste Bouché-Leclercq abandonne dès 1878, Montpellier et la littérature antique pour l’histoire ancienne à la Sorbonne. Admis le 2 avril 1881, Jules Martha, maître de conférences d’antiquités grecques et latines, se rapproche à Dijon dès la fin de l’année, de la faculté de Paris qui lui confie le latin en 1884. La ville retient jusqu’en 1891, Maurice Croiset, passé du lycée aux langue et littérature grecques, après dédoublement de la chaire de Bouché-Leclercq en 1876. Le résidant intégré à la Société le 10 mars 1883, ne rejoint pas la Sorbonne de son frère aîné et collaborateur Alfred, mais l’École normale supérieure en attendant le Collège de France. Peu après le décès de Germain, la spécialisation en histoire a pu accélérer l’admission, le 24 décembre 1887, de Charles Victor Langlois, arrivé un an plus tôt à la faculté, mais devenant correspondant dès 1888, après mutation à Paris 21.

L’enseignement de cette discipline était partagé avec Paul Gachon qui, intégré dans la compagnie le même jour, ne s’éloigne en revanche guère de Montpellier que pour représenter le canton natal de Sauve au conseil général du Gard, et que rejoint le 13 décembre 1890, le successeur de Langlois à la faculté, Pélissier moins intéressé par l’histoire régionale 22. Est-ce le doyen en place depuis le 13 décembre 1881, ou le maire élu le 2 février, qui en la personne de Castets, devient membre résidant le 18 novembre 1893 ? En agréant la même année que ce professeur de littérature étrangère, le jeune Henri Lechat chargé depuis 1890 des antiquités grecques et latines, la Société accorde à la faculté des lettres, cinq représentants, en activité ou en retraite. Avant même la mort de Revillout, ce niveau exceptionnellement élevé se trouve remis en cause par le départ de Lechat pour Lyon en 1898 23.

Des médecins

Après les décès en 1862 de Marcel de Serres, magistrat mais aussi professeur, et de Jeanjean, la faculté des sciences avait temporairement repris place le 12 novembre 1864, avec le doyen Gervais (Fig.2) qui regagnait Paris dès l’année suivante 24. Ce professeur de zoologie et d’anatomie comparée était par ailleurs titulaire du doctorat en médecine comme quatre des sociétaires de 1842, dont trois veillaient aux collections des facultés : Jeanjean, Kuhnholtz et Viguier. Nommé sous-bibliothécaire, l’un des deux élus du 8 décembre 1855, Piron, chirurgien de la marine jusqu’en 1849, avait pris en 1853, la suite du dernier dans l’établissement dont père et oncle avaient été les secrétaires, et où il avait lui-même obtenu le doctorat. Sa disparition en 1864, puis celle de Chrestien en 1873, et de Kuhnholtz en 1877, après le départ de Viguier, réduisaient la représentation de la profession au seul Bouisson (Fig.3), coopté le 14 avril 1860. À cette date, la renommée de celui qui serait l’acquéreur en 1867, puis le donateur du domaine de Grammont, le doyen de la faculté en 1868, le député de l’Hérault à l’Assemblée nationale de 1871, et l’époux d’Amélie Bertrand en 1873, restait exclusivement médicale. Elle suffisait à l’imposer à une compagnie qui, après sa mort le 26 mai 1884, n’allait plus compter aucun médecin pendant neuf ans 25.

Portrait de François-Louis-Paul Gervais (Paris, 1816-Paris, 1879), peint par Camille-Félix Bellanger (1853-1923), 1888, huile sur toile encadrée.
Fig. 2 - Portrait de François-Louis-Paul Gervais (Paris, 1816-Paris, 1879),
peint par Camille-Félix Bellanger (1853-1923), 1888, huile sur toile encadrée.
(Service du Patrimoine historique de l’Université de Montpellier.
© Université de Montpellier-Sonnet).
Portrait d’Étienne-Frédéric Bouisson (Mauguio, 1813-Montpellier, 1884), peint par Francisque Desportes (1849-1909), fin XIXe-début XXe siècle
Fig. 3 - Portrait d’Étienne-Frédéric Bouisson (Mauguio, 1813-Montpellier, 1884), peint par Francisque Desportes (1849-1909), fin XIXe-début XXe siècle, huile sur toile encadrée, classée au titre des Monuments Historiques en 2005 (Service du Patrimoine historique de l’Université de Montpellier. © Université de Montpellier).

Admis le 18 novembre 1893, le septuagénaire Léon Coste, passé par l’internat des hôpitaux montpelliérains pour accéder au doctorat le 7 juillet 1854, est surtout l’homme qui a dirigé la municipalité de 1871 à 1874, puis de 1876 à 1878, l’année où se constituait la Société languedocienne de géographie. Pour cette dernière, l’ancien maire s’est fait l’historien des fontaines de Montpellier, puis des transformations de la ville depuis la fin du XVIIe siècle 26. Fils de médecin, Paul Bourely, ou Bourrely, reçu docteur le 19 mars, engagé le 26 juillet 1870, a obtenu la Légion d’honneur le 15 juillet 1871 pour sa conduite dans l’armée, où il est resté jusqu’en 1876. Le mariage en 1874 avec la fille de l’architecte Abric décédé en 1871, l’un des six membres fondateurs de la Société archéologique, a probablement avancé le choix de la pratique civile dans le Montpellier natal 27.

Des conservateurs et historiens amateurs et professionnels

Le décalage temporel suffit à écarter pour l’élu du 11 janvier 1896, l’idée d’hérédité qui s’impose dans une succession bien antérieure. Agréé le 7 avril 1849, en même temps que Capelle et Germain, Laurent Sauvadet, ancien chef de division à la préfecture n’attendait pas ses 83 ans pour démissionner, laissant la place dès le 2 avril 1853 à son propre fils, un quadragénaire célibataire, numismate et contrôleur des contributions directes. S’il est facile d’invoquer l’âge pour expliquer le retrait, les motifs de l’introduction d’un quasi-octogénaire, en marge des milieux professionnels représentés dans la compagnie, restent obscurs, et plus encore le cas unique de transmission en ligne directe du titre de membre résidant. Bien après la mort le 19 juillet 1869 de Sauvadet fils, qui n’a guère survécu au père décédé en 1861, la Société admet le 13 décembre 1890, le directeur des contributions directes 28. Pour avancer dans cette administration, Henri Daubian-Delisle a dû quitter à deux reprises, le Montpellier natal. Parvenu à la direction départementale à Besançon, il y assurait en 1879, la présidence annuelle de la Société d’émulation du Doubs, correspondante de l’institution héraultaise. Cette dernière ne retient guère le chevalier de la Légion d’honneur de 1880 qui, muté à la tête du service dans l’Hérault, s’éloigne du Languedoc dès la retraite, et devient donc correspondant en 1891 29.

Aucun autre fonctionnaire des finances n’a rejoint les membres résidants parmi lesquels apparaît un préfet. Introduit le 14 mars 1868, Paul Glaize ne s’accorde politiquement avec Fabrège, élu le même jour, que dans l’opposition à Napoléon III. La richesse foncière permet à ce propriétaire sans activité professionnelle, de militer à la tête du parti républicain qui prépare le lancement en avril 1869 du quotidien La Liberté. La chute du régime impérial en fait le secrétaire général de la préfecture de l’Hérault, première étape d’une carrière administrative qui éloigne un résidant que la compagnie tarde à remplacer 30.

Avant et après Glaize, d’autres rentiers employant leurs loisirs à la fouille, la collection ou l’écriture, rejoignent la Société. Domicilié à Lille à l’élection comme correspondant le 14 août 1847, à Montpellier au décès d’un tout jeune fils le 9 avril 1849, Adolphe Lericque de Monchy est le seul à précéder le 2 avril 1853, Henry dans le passage chez les résidants. Il a regagné le Nord lorsque la Société, après avoir dressé un constat de carence le 14 décembre 1867, enregistre sa démission le 25 janvier 1868 31. Sans profession lui aussi, le quinquagénaire Marcellin Faucillon agréé le 8 décembre 1855, semble n’avoir jamais quitté la ville natale, sur laquelle il vient en 1852, de commencer à publier des travaux principalement consacrés à l’enseignement sous l’Ancien Régime 32.

Le protestantisme, la formation d’ingénieur médaillé à l’Exposition universelle dix ans après la sortie en 1857 de Centrale, distinguent Cazalis de Fondouce, accueilli en 1868 avec Fabrège et Glaize. L’état de rentier n’implique pas l’inactivité, et les fouilles n’empêchent pas celui qui a étudié la géologie avant de se spécialiser dans la préhistoire, de consacrer, une large part de son temps à la Société archéologique qu’il préside après Vigié, jusqu’au décès en 1931 33. Un ouvrage sur l’incertain évêché d’Arisitum mentionné par Grégoire de Tours, recommande Ludovic de Julien de Pégueiroles qui tient à inclure le Larzac dans ce diocèse. L’élu du 2 mai 1868 vient de perdre son épouse, et disparaît lui-même le 14 septembre 1871 à 35 ans, un âge dépassé depuis très longtemps par les deux rentiers amateurs de peinture qui entrent en 1893 34. Le 18 mars, la Société salue tardivement la générosité d’Alfred Chaber (Fig. 4), membre honoraire de la Commission archéologique de Narbonne depuis le 7 avril 1876, et bientôt évincé par la mort le 7 octobre 1894, de la compagnie, comme du château de la Piscine, à peine acquis 35. Accueilli le 18 novembre, Georges d’Albenas, neveu célibataire de Jules Renouvier, siège comme le frère aîné, Albert, à la commission consultative pour l’achat de tableaux du musée Fabre, avant d’assumer septuagénaire, la charge de l’établissement du 26 juin 1902 au décès le 7 septembre 1914 36.

Portrait d’Alfred Chaber, bienfaiteur du musée de Narbonne, peint par Jean-Pierre Monceret
Fig. 4 - Portrait d’Alfred Chaber, bienfaiteur du musée de Narbonne, peint par Jean-Pierre Monceret (© Jean Lepage, Palais-musée des Archevêques de Narbonne).

Les spécialistes de la conservation ont naturellement trouvé place parmi les résidants. Élu le 22 juin 1872 après le décès d’Eugène Thomas, le nantais Louis de La Cour de la Pijardière avait quitté Paris et la bibliothèque Sainte-Geneviève pour les archives départementales, tâche réservée maintenant aux anciens élèves de l’École des chartes, dont il était sorti en 1854 37. Son suicide amène dans l’Hérault le 1er octobre 1891, et dans la compagnie dès le 13 février 1892, Joseph Berthelé. Premier au concours d’entrée de 1878, archiviste-paléographe en 1882, ce Parisien abandonne les Deux-Sèvres pour vivre à Montpellier jusqu’à la fin en 1926 38. Deux autres chartistes restent moins longtemps membres résidants. Une thèse sur le cartulaire de Gellone a valu au montpelliérain Paul Alaus, entré à l’École un an après Berthelé, le diplôme d’archiviste-paléographe le 25 février et la cooptation dès le 21 mars 1885. Écarté de toute activité professionnelle par une santé déficiente, le lauréat de la Société archéologique de Béziers, en 1887 pour des recherches sur l’évêché d’Arisitum, n’est pas en mesure de coopérer avec Cassan et Meynial, que la famille autorise à utiliser ses travaux en vue de la publication du cartulaire en 1898. Réduit à l’état de correspondant le 17 décembre 1898, il meurt deux décennies plus tard à l’hôpital de Font d’Aurelle 39. Nommé archiviste de Montpellier par arrêté municipal du 17 janvier 1889, Grand, admis en 1881 et diplômé en 1886, vient, lorsqu’il est élu le 13 décembre 1890, de reprendre l’enseignement créé par Langlois à la faculté des lettres, de la paléographie. Sans attaches locales, il se laisse entraîner à des curiosités lointaines, produisant en 1893 à la faveur d’un congé, un rapport sur les archives d’Allemagne, peut-être à l’origine des difficultés avec la nouvelle municipalité que dirige Castets. Suspendu un mois le 9 novembre, le fonctionnaire parti pour le Canada sans autorisation, ne reprend pas son service. Révoqué le 28 février 1894, il arrête la publication de sa thèse dans la Revue des langues romanes, et s’éloigne définitivement de la Société archéologique, comme de la ville qui, supprimant son emploi le 25 janvier 1895, confie les archives à Berthelé 40.

Des ingénieurs et des artistes

Aidée par les documents écrits, l’archéologie a besoin de l’expérience d’hommes de terrain, d’où l’intégration le 8 mai 1858 de deux officiers d’une arme alors constamment présente dans la garnison montpelliéraine. Donateur et vice-président, le lieutenant-colonel Antoine Puiggari, neveu de l’érudit Pierre, devient membre honoraire le 15 mars 1867, ayant définitivement quitté la ville le 31 janvier, chargé des fortifications du Perpignan natal où il termine colonel directeur du génie 41. Adjoint au commandant de l’école régimentaire depuis 1852, le capitaine Prévost avait, lieutenant, déjà servi à Montpellier de 1843 à 1845. Dès le 12 mars 1859, une affectation à Saumur fait un correspondant, de celui qu’un parcours achevé comme général de brigade, ne ramène pas en Languedoc 42. Avec le lieutenant-colonel en retraite François Domergue, général de brigade à la tête des gardes nationales de l’Hérault natal pendant la guerre, le génie retrouve le 22 juin 1872, un représentant, moins intéressé par l’archéologie que ses deux devanciers et que le Montpelliérain accueilli le 16 décembre 1876 43. Directeur du génie dans sa ville, le colonel Fulcrand, éloigné dès 1881 par les dernières étapes de sa carrière, à Perpignan, puis au Sahara, reste étroitement lié à la Société 44. Polytechnicien comme ces quatre officiers, l’ingénieur en chef des ponts et chaussées Frédéric Ritter est admis le 2 avril 1881. Historien du mathématicien François Viète, et donateur, cet Alsacien devient honoraire dès le 22 novembre 1884, se retirant à Pau où il s’est marié en 1854 et où il meurt en 1893 45. Joseph Pouchet n’a pas subi la même formation. Professeur de grammaire à l’école régimentaire du génie depuis 1860, capitaine auxiliaire dans l’arme pendant la guerre, le membre actif de la Société languedocienne de géographie est élu le 13 février 1892, à la veille de la retraite le 1er mars 46.

C’étaient en revanche, deux incontestables praticiens que la compagnie avait choisis le 5 mars 1864. Pierre Arribat avait été l’élève de Charles Abric, à qui Henri Bésiné succédait comme architecte du département pour bâtir la préfecture de 1867 à 1870. Inspecteur des travaux diocésains depuis dix ans, le premier se trouvait directement concerné par l’archéologie pour les entreprises de restauration avant, septuagénaire, de construire de 1895 à 1897, grâce à la confiance de Fabrège, exécuteur testamentaire, la chapelle prévue par Amélie Bouisson-Bertrand pour l’établissement de bienfaisance de Grammont 47.

Incorporé le 16 décembre 1876, l’alésien Augustin Huguet, devenu Huguet-Moline par adjonction du patronyme de l’épouse, a trouvé à Montpellier dans la photographie, la notoriété et une ressource plus sûre que la peinture, pratiquée par ailleurs : en témoignent ses relations parfois malencontreuses avec la famille Bazille 48.

Genre, âges et origines géographiques

Les professions exercées par les sociétaires sont pour la plupart, exclusivement masculines. Éduquées pour être des maîtresses de maison, les filles de la bourgeoisie ne disposent pas des connaissances permettant d’aborder l’archéologie. Le père, marchand drapier, destinait-il Louise Guiraud, première femme admise dans la compagnie, le 6 juin 1891, à exercer un métier ? La réussite aux examens de capacité de l’enseignement primaire, brevet élémentaire en 1877 et brevet supérieur en 1879, attestait une instruction générale du niveau du baccalauréat, latin exclu, chez celle qu’un revers familial de fortune amenait à ouvrir un cours privé en 1881, et qui publiait dès avant l’élection et les 31 ans, des travaux archéologiques et historiques appuyés sur une solide érudition 49.

L’unique élue n’est pourtant pas la plus jeune. Langlois a été coopté le 24 décembre 1887 à 24 ans et 7 mois, le plus vieux, près de 79 ans le 7 avril 1849, étant Sauvadet père. Une coupure à égale distance de ces deux extrêmes, soit 51 ans, âge d’entrée de Raynaud, Capelle et Piron, sépare 18 résidants tardivement accueillis, des 44 plus précoces. Dans le premier groupe, 4 ont dépassé les 70 ans, 7 se situant entre 61 et 67, et 7 autres de 52 à 60. Le deuxième compte 7 admis de 46 à 50 ans, 26 entre 32 et 45, et 11 de moins de 31 à leur intégration. Quant à la médiane qui partage les 65 nouveaux résidants en deux ensembles égaux, elle passe par Puiggari appelé à 43 ans et 3 mois. L’impression de jeunesse que donne une majorité de moins de 45 ans, doit être nuancée. Les admissions les plus précoces peuvent se révéler éphémères. Chez les 11 élus de moins de 31 ans, la fidélité de Fabrège, Bonnet, Louise Guiraud ou Pélissier, contraste avec la brièveté des séjours de Martha, Brissaud ou Langlois, quelques mois. Débutant en 1868 avec l’entrée de trois notables enracinés, Cazalis de Fondouce, Fabrège et Pégueiroles, le recrutement juvénile, 18 de moins de 35 ans en tout, est opéré pour l’essentiel à partir de 1876, et change alors de nature puisque l’élu du 16 décembre, Bouché-Leclercq s’éloigne dès 1878. Le souci des liaisons avec les facultés des lettres et de droit aboutit à l’ouverture à de très jeunes universitaires qui, sans attaches locales, ne s’attardent pas à Montpellier. Sur les 15 jeunes accueillis de 1876 à 1894, le tiers a quitté la ville dès avant la révocation de Grand.

Depuis 1876 en effet, l’hétérogénéité des origines géographiques s’est renforcée. Des 65 appelés de 1842 à 1896, 33 soit la moitié, sont nés dans l’Hérault, dont 22, le tiers, au chef-lieu. Prépondérant de 1842 à 1874 avec 17 natifs sur 29, le département perd la majorité absolue chez les 36 de 1876 à 1896 : 16 seulement. Avec 10 Montpelliérains contre 12 dans la période antérieure, le recul de la commune s’affirme dans une phase de renouvellement accéléré.

Quoi qu’il en soit, l’image qui se dessine de la réalité de la Société, n’est pas plus celle d’une réunion de trentenaires que d’une assemblée de vieillards. Les survivants de la période de formation que rejoignent entre autres, jusqu’à l’élection de Chaber en 1893, des hommes plus âgés ou à peine moins âgés, côtoient aussi dès 1868, Fabrège né trois semaines avant le décès de Saint-Paul.

Cette diversité est encore de règle autour de 1960, à en croire les souvenirs quelque peu ironiques, mais à coup sûr, dépourvus de toute agressivité, d’Emmanuel Le Roy Ladurie, évoquant un « aimable purgatoire » où l’on entre « vers l’âge de trente cinq ou quarante ans » pour attendre « jusqu’à la cinquantaine, voire au-delà » de « pénétrer […] dans le saint des saints », l’Académie 50. Reconnaît-on ce parcours au XIXe siècle ? Aînée de quelque 13 ans, la Société archéologique a vu 13 de ses membres participer à la formation de l’Académie des sciences et lettres de Montpellier. Admis bien plus tard, Bouisson a siégé dès l’origine, dans la section de médecine, l’une des trois de la nouvelle compagnie, comme Gervais dans celle des sciences, où deux résidants, Lericque de Monchy et Cazalis de Fondouce, n’ont pas attendu cinq ans pour pénétrer. La composition professionnelle resserre les relations avec la section des lettres où les 9 sociétaires de 1847 sont rejoints par Roque-Ferrier en 1848, Pégat en 1855, membres comme eux de l’institution aînée avant la naissance de la cadette. Des 21 trajets suivants, 10 sont conformes au modèle d’E. Le Roy Ladurie, mais l’attente ne dure pas trois ans pour Grasset-Morel, Pélissier, Lechat et Meynial ; plus longue pour Faucillon, Revillout, Gaudin et Henry, elle ne dépasse les sept, il est vrai largement, que pour Fabrège et Cabrières, deux personnalités, que l‘on imagine mal, piétiner respectivement jusqu’en 1890 et 1891, aux portes d’une réunion réticente. Germain, Besset, Aragon, Croiset, Saurel et Castets ont d’abord été académiciens. Quant à Vigié, Cauvet, Gachon, Berthelé et Bonnet, les deux compagnies les élisent sans délai 51.

N’apparaissant pas comme une étape, l’entrée à la Société archéologique répond à l’ambition de participer à la vie intellectuelle locale. En témoigne l’engagement de résidants dans les associations plus tardives, telles la Société pour l’étude des langues romanes ou la Société languedocienne de géographie. Les adhésions parallèles n’ont certes pas amoindri le dévouement de Cazalis de Fondouce, Vigié ou Bonnet. Reste à réaliser la nécessaire, mais particulièrement difficile, étude du travail accompli par ces derniers, et plus largement par la compagnie aux XIXe et XXe siècles.

Les 65 résidants élus de 1842 à 1896

(Le prénom usuel connu est distingué des autres en gras. La lettre M désigne Montpellier.
Le département n’est pas indiqué dans le cas de localités héraultaises ou notoires)

  1. Émilian Marie VIONNOIS (Dijon, 11 septembre 1792-M, 8 juin 1868), 2 avril 1842.
  2. Joseph François Jean MASSOT, dit MASSOT-REYNIER (Perpignan, 20 décembre 1804-id., 24 mars 1883), 4 mars 1843.
  3. Simon Frédéric ROQUE, dit ROQUE-FERRIER (M, 15 juillet 1801-M, 5 mai 1883), 7 décembre 1844.
  4. Jean Baptiste Pascal RAYNAUD (Olonzac, 3 avril 1796-M, 7 décembre 1862), 14 août 1847.
  5. Jean Pascal CAPELLE (Chalabre [Aude], 7 avril 1798-Siran, 30 octobre 1871), 7 avril 1849.
  6. Alexandre Charles GERMAIN (Paris, 14 décembre 1809-M, 26 janvier 1887), id.
  7. Laurent SAUVADET (M, 7 septembre 1770-M, 12 juin 1861), id.
  8. Adolphe Henry LERICQUE de MONCHY (Beuvry [Pas-de-Calais], 26 décembre 1806-Lille, 23 août 1882), 2 avril 1853.
  9. Fortuné Marie SAUVADET (M, 22 avril 1812-M, 19 juillet 1869), id.
  10. Jean Marcellin Ferdinand FAUCILLON (M, 8 février 1800-M, 15 janvier 1868), 8 décembre 1855.
  11. Louis Germain Prosper PIRON (M, 11 décembre 1804-Lamalou-les-Bains, 26 juin 1864), id.
  12. Antoine Jean Baptiste François Xavier PUIGGARI (Perpignan, 17 janvier 1815-id., 3 décembre 1890), 8 mai 1858.
  13. Jacques Ferdinand PRÉVOST (Argentan [Orne], 27 mars 1819-Versailles, 3 avril 1883), id.
  14. Étienne Frédéric BOUISSON (Mauguio, 14 juin 1813-M, 26 mai 1884), 14 avril 1860.
  15. Pierre ARIBAT, dit ARRIBAT (M, 5 janvier 1823-M, 23 décembre 1905), 5 mars 1864.
  16. Henri Louis BÉSINÉ (M, 8 juillet 1828-Paris 9e, 30 mai 1888), id.
  17. Jean Alexis ANSELME (Béziers, 21 janvier 1823-Paris 11e, 16 octobre 1886), 12 novembre 1864.
  18. François Louis Paul GERVAIS (Paris, 26 septembre 1816-Paris 5e, 11 février 1879), id.
  19. Charles Jules REVILLOUT (Issoudun [Indre], 30 janvier 1821-M, 18 novembre 1899), id.
  20. Paul Louis CAZALIS de FONDOUCE, né CAZALIS (M, 11 juin 1835-M, 9 avril 1931), 14 mars 1868.
  21. Frédéric Louis Joseph FABRÈGE (M, 15 septembre 1841-M, 15 avril 1915), id.
  22. Jean Paul Marie GLAIZE (M, 22 mai 1832-M, 4 août 1900), id.
  23. Jean Marie Albert d’ALBENAS (M, 14 mars 1826-, 21 novembre 1908), 2 mai 1868.
  24. Antonin Marie Jean ANGLADE (Montpeyroux, 2 février 1824-Besançon, 30 mars 1887), id.
  25. Marie Gabriel Ludovic de JULIEN de PÉGUEIROLES (Millau, 23 avril 1836-M, 14 septembre 1871), id.
  26. Jean Pierre Louis Élise BESSET (M, 7 juin 1814-M, 15 septembre 1882), 22 juin 1872.
  27. François DOMERGUE (Sérignan, 3 juillet 1812-Alger, 15 mai 1888), id.
  28. Louis de LA COUR de LA PIJARDIÈRE, né LACOUR (Nantes 4e, 16 septembre 1832-M, 7 septembre 1891), id.
  29. François Marie Anatole de ROVÉRIÉ de CABRIÈRES (Beaucaire, 30 août 1830-M, 21 décembre 1921), 19 décembre 1874.
  30. Louis Auguste Thomas BOUCHÉ-LECLERCQ, né BOUCHER (Francières [Oise], 30 juillet 1842-Nogent-sur-Marne [Val-de-Marne], 17 juillet 1923), 16 décembre 1876.
  31. Jean Jacques Charles FULCRAND (M, 4 septembre 1824-Angers 3e, 24 août 1902), id.
  32. Augustin HUGUET, dit HUGUET-MOLINE (Alès, 9 novembre 1815-M, 17 octobre 1895), id.
  33. Jean Louis de LA ROQUE, né DELAROQUE (Saint-Drézéry, 1er janvier 1830-Clamart [Hauts-de-Seine], 5 avril 1903), id.
  34. Adolphe Auguste ROUËT (Lunel, 9 février 1825-M, 5 novembre 1885), 1er mars 1879.
  35. Joseph Jules MARTHA (Strasbourg, 8 janvier 1853-Paris 6ème, 7 avril 1932), 2 avril 1881.
  36. Frédéric Jean Baptiste Félix RITTER (Guebwiller [Haut-Rhin], 17 octobre 1819-Pau, 20 mars 1893), id.
  37. Victor ARAGON (Millas [Pyrénées-Orientales], 9 décembre 1806-M, 11 juin 1886), 14 mai 1881.
  38. Jean Albert VIGIÉ (Belvès [Dordogne], 21 octobre 1843-Perpignan, 25 avril 1928), id.
  39. Léon François GAUDIN (M, 6 février 1827-id., 26 novembre 1915), 14 janvier 1882.
  40. Dominique Pierre Joseph Guillaume Émile CAUVET (Sigean [Aude], 16 septembre 1816-M, 10 décembre 1898), 10 mars 1883.
  41. Antoine Marie Joseph Maurice CROISET (Paris, 21 novembre 1846-Paris 5e, 15 février 1935), id.
  42. Marie Joseph Étienne Barthélemy Paul ALAUS (M, 27 juin 1860-M, 29 décembre 1918), 21 mars 1885.
  43. Jean-Baptiste BRISSAUD, né Jean BRISSEAUD (Puysserampion [Lot-et-Garonne], 7 décembre 1854-Toulouse, 13 août 1904), id.
  44. Jean Léon Marie Louis GRASSET-MOREL, né GRASSET (M, 17 mars 1843-Lansargues, 30 août 1912), id.
  45. Paul Émile HENRY (Blida [Algérie], 20 juillet 1851-Grenoble, 8 juillet 1911), 13 mars 1886.
  46. Jean Louis Paul GACHON (Sauve [Gard], 20 mai 1854-M, 20 juillet 1929), 24 décembre 1887.
  47. Paul Frédéric Jean GIRARD (Guingamp [Côtes-d’Armor], 26 octobre 1852-Caen, 11 octobre 1926), id.
  48. Charles Victor LANGLOIS (Rouen, 26 mai 1863-Paris 4e, 25 juin 1929), id.
  49. Paul Léonard Ferdinand SAUREL (Agde, 28 août 1821-M, 1er juin 1907), id.
  50. Étienne Antoine Henri DAUBIAN-DELISLE (M, 4 mai 1826-Bourges, 29 mars 1909), 13 décembre 1890.
  51. Ernest-Daniel, dit GRAND (Paris 18ème, 12 mars 1861-Bourdeau [Savoie], 31 mars 1929), id.
  52. Léon Gabriel Jean Baptiste Marius PÉLISSIER (Marseille, 24 mars 1863-M, 9 novembre 1912), id.
  53. Louise Roch Joséphine GUIRAUD (Montpellier, 22 juillet 1860-id., 6 mai 1918), 6 juin 1891.
  54. François Marie Joseph BERTHELÉ (Paris, 7 mai 1858-M, 12 mai 1926), 13 février 1892.
  55. Pierre Stanislas Marcel GOIRAND de LA BAUME (Uzès, 7 mai 1843-M, 9 juin 1894), id.
  56. Joseph POUCHET (Valergues, 13 septembre 1828-M, 29 septembre 1907), id.
  57. Junior Marie Émile BONNET (Sète, 22 septembre 1863-M, 26 janvier 1942), 18 mars 1893.
  58. Pierre André Alfred CHABER (M, 19 juillet 1817-M, 7 octobre 1894), id.
  59. Henri Augustin LECHAT (Auvillers-les-Forges [Ardennes], 22 décembre 1862-Lyon 2e, 2 juillet 1925), id.
  60. Jean Charles Ferdinand CASTETS (Bordeaux, 29 avril 1838-Marseille, 24 mars 1921), 18 novembre 1893.
  61. Léon Laurent COSTE (M, 2 septembre 1823-M, 1er novembre 1904), id.
  62. Georges Marie Gustave d’ALBENAS (M, 3 septembre 1827-M, 7 septembre 1914), id.
  63. Léon Pierre Marie CASSAN (Aniane, 28 juin 1865-Saint-Guilhem-le-Désert, 31 janvier 1905), 17 novembre 1894.
  64. Edmond Jean Marie MEYNIAL (Sancerre [Cher], 15 décembre 1861-Paris 16e, 26 juin 1942), id.
  65. Paul Jean Étienne Marie BOURELY, alias BOURRELY (M, 30 juin 1845-M, 17 mai 1909), 11 janvier 1896.

NOTES

1. Andréani, Roland, « Les premiers membres de la Société archéologique de Montpellier (22 septembre 1833-1er juillet 1841) », Annales du Midi, t. 129, n° 297, 2017, p. 81-98.

2. Tableau récapitulatif des élus jusqu’à 1892 : Mémoires de la Société archéologique de Montpellier, 1ère série, t. 8, p. 541-546. Dates des élections : archives de la Société, quatre registres des délibérations (23 septembre 1833-30 août 1845, 15 novembre 1845-10 décembre 1864, 7 janvier 1865-25 juillet 1891, 15 janvier 1892-9 décembre 1922), les informations contenues dans le dernier pouvant être retrouvées au tome 1 de la deuxième série des Mémoires. Pour l’identification des personnes, il faut en premier lieu, consulter Clerc, Pierre (dir.), Dictionnaire de biographie héraultaise des origines à nos jours. Anciens diocèses de Maguelone-Montpellier, Béziers, Agde, Lodève et Saint-Pons, 2 vol., Montpellier, P. Clerc, 2001, nouvelle édition, 2006.

3. Naissance à Dijon le 11 septembre 1792 (Arch. dép. Côte-d’Or, baptême du 12 à Saint-Michel) et décès à Montpellier le 8 juin 1868 (Arch. dép. Hérault, acte du 9) d’Émilian Marie Vionnois. Arch. dép. Pyrénées-Orientales, naissance le 20 décembre 1804 (acte du 30 frimaire XIII) et décès le 24 mars 1883 à Perpignan de Joseph François Jean Massot. Aragon, Victor, « Notice sur le premier président Massot-Reynier », Académie des sciences et lettres de Montpellier. Mémoires de la Section des lettres, t. 7, 1882, p. 351­368. Naissance à Chalabre le 7 avril 1798 (Arch. dép. Aude, acte du 18 germinal VI) et décès à Siran le 30 octobre 1871 (Arch. dép. Hérault) de Jean Pascal Capelle. Arch. nat., LH 1788/45, dossier J.F.J. Massot ; LH 421/19, dossier J.-P. Capelle.

4. Arch. dép. Hérault, naissance le 7 juin 1814 (acte du 8) et décès le 15 septembre 1882 (acte du 16) à Montpellier de Jean Pierre Louis Élise Besset. Naissance à Millas le 9 décembre 1806 (Arch. dép. Pyrénées-Orientales, acte du 10) et décès à Montpellier le 11 juin 1886 (Arch. dép. Hérault) de Victor Aragon. Naissance à Sigean le 16 septembre 1816 (Arch. dép. Aude), et décès à Montpellier le 10 décembre 1898 (Arch. dép. Hérault, acte du 11) de Dominique Pierre Guillaume Joseph Émile Cauvet. Arch. nat., LH 223/54, dossier J.P.L.É. Besset ; LH 44/46, dossier V. Aragon ; LH 453/28, dossier D.P.G.J.É. Cauvet. Capeille, Jean, Dictionnaire de biographies roussillonnaises, Perpignan, 1914, réimpression, Marseille, Laffitte, 1978. Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne (désormais BCAN), 1er semestre 1899, séance du 9 janvier, p. LXXIII-LXXVIII. Cazals, Rémy et Fabre, Daniel (dir.), Les Audois. Dictionnaire biographique, Carcassonne, Association des amis des Archives de l’Aude, 1990.

5. Arch. dép. Hérault, naissance le 15 juillet 1801 (acte du 27 messidor IX), mariage le 26 septembre 1843, et décès le 5 mai 1883 à Montpellier de Simon Frédéric Roque. Andréani, Roland, La Presse quotidienne de Montpellier des origines à 1944, thèse, lettres, Toulouse, 1989, p. 332.

6. Arch. dép. Hérault, naissance le 15 septembre 1841 (acte du 16) et décès le 15 avril 1915 (acte du 16) à Montpellier de Frédéric Louis Joseph Fabrège. Cholvy, Gérard, « Frédéric Fabrège (1842-1915). De Montpellier à Maguelone », Bulletin de l’Académie des sciences et lettres de Montpellier, nouvelle série, t. 46, 2015, p. 377-393. Arch. dép. Hérault, naissance le 14 mars 1826 (acte du 15), mariage le 5 juin 1854, et décès le 21 novembre 1908 à Montpellier de Jean Marie Albert d’Albenas.

7. Arch. mun. Montpellier, naissance le 6 février 1827 (acte du 7) et décès le 26 novembre 1915 de Léon François Gaudin. « Allocution de M. le Président Racanié-Laurens à l’occasion de la mort de M. Léon Gaudin », Bulletin mensuel de l’Académie des sciences et lettres de Montpellier, t. 8, n° 1, janvier 1916, p. 25-34. Berthelé, Joseph, « Léon Gaudin », Annales du Midi, t. 27, n° 107-108, 1915, p. 249­255.

8. Andréani, Roland, La Presse […] op. cit., p. 548-549, 551-552, 555, 656-657, 770-771 et 1022. Arch. dép. Hauts-de-Seine, décès à Clamart le 5 avril 1903 (acte du 6) de Louis de La Roque.

9. Arch. dép. Hérault, naissance le 17 mars 1843 et mariage le 2 juillet 1866 à Montpellier, et décès le 30 août 1912 (acte du 31) à Lansargues, de Jean Léon Marie Louis Grasset, autorisé par jugement du tribunal civil du 9 juillet 1886 à adjoindre le nom de Morel. Naissance à Sète le 22 septembre 1863 (Arch. dép. Hérault, acte du 23) et décès le 26 janvier 1942 (Arch. mun. Montpellier) de Junior Marie Émile Bonnet. Hyacinthe, Rafaël, « Les archives de la famille Grasset-Morel : des sources inédites pour l’histoire locale », Études héraultaises, n° 39, 2009, p. 285-291.

10. Naissance à Uzés le 7 mai 1843 (Arch. dép. Gard, acte du 9) et décès à Montpellier le 9 juin 1894 (Arch. dép. Hérault) de Pierre Stanislas Marcel Goirand de la Baume. Journal officiel de la république française (désormais JO), 26-27 décembre 1878 p. 12395, 5 avril 1880 p. 3977. Hommage à M. le Doyen Vigié, Montpellier, 1913, 66 p. (Bibl. univ. Montpellier, Académie). Décès le 25 avril 1928 de Jean Albert Vigié (Mairie de Perpignan). Arch. nat., LH 2711/48, dossier J.A. Vigié.

11. Arch. dép. Lot-et-Garonne, naissance à Puysserampion le 7 décembre 1854 de Jean Brisseaud (sic). Arch. mun. Toulouse, décès le 13 août 1904 de Jean Baptiste Brissaud. JO, 12 janvier 1883 p. 186­187. Bulletin administratif du ministère de l’Instruction publique (désormais BAIP), 20 janvier p. 80, 27 janvier 1883 p. 202. « Nécrologie », Annales du Midi, t. 17, n° 65, 1905, p. 121-123.

12. Collinet, Paul, « Nécrologie. Paul-Frédéric Girard (1852-1926) », Revue historique de droit français et étranger (désormais RHDFÉ), 1928, p. 315-325. Arch. nat., 19800035/107/13402, dossier P.F.J. Girard.

13. Naissance le 15 décembre 1861 à Sancerre (Arch. dép. Cher, acte du 16) et décès le 26 juin 1942 (Arch. Paris, 16ème arrondissement) d’Edmond Jean Marie Meynial. JO, 18 novembre 1887 p. 5079. BAIP, 3 décembre 1887 p. 1212-1213. Olivier-Martin, « Nécrologie. Edmond Meynial », RHDFÉ, 1943, p. 250-255.

14. Arch. dép. Hérault, naissance à Aniane le 28 juin 1865 (acte du 29) et décès à Saint-Guilhem-le-Désert le 31 janvier 1905 (acte du 1er février) de Léon Pierre Marie Cassan. Berthelé, Joseph, L’Abbé Cassan. Paroles prononcées sur sa tombe le 1er février 1905 à Saint­Guilhem-le-Désert, s.l., s.d., 4 p. (Bibl. mun. Montpellier).

15. Arch. nat., LH 2275/51, dossier Jean Baptiste Pascal Raynaud. Arch. dép. Hérault, naissance à Olonzac le 3 avril 1796 (acte du 15 germinal IV) et décès à Montpellier le 7 décembre 1862 de J.B.P. Raynaud. Naissance à Montpeyroux le 2 février 1824 (Arch. dép. Hérault) et décès à Besançon le 30 mars 1887 (Arch. dép. Doubs, acte du 31) d’Antonin Marie Jean Anglade. Besson, Louis, « M. l’abbé Anglade vicaire général de Besançon », Revue du Midi, t. 1, mai 1887, p. 385-395.

16. Cholvy, Gérard, Le Cardinal de Cabrières (1830-1921), un siècle d’histoire de la France, Paris, Cerf, 2007.

17. Arch. dép. Hérault, naissance à Lunel le 9 février 1825 (acte du 13) et décès à Montpellier le 5 novembre 1885 (acte du 6) d’Adolphe Auguste Rouët. Michel, Henri, Verdier, Thierry, Nougaret, Jean, Palouzié, Hélène, Secondy, Louis, Saint-Denis de Montpellier. Genèse et évolution d’une paroisse, Montpellier, Éditions de l’Espérou, 2008. Rouët, Abbé A., Vie de l’abbé Martin (d’Agde) curé de Saint-Denis à Montpellier précédée d’une introduction contenant des notices biographiques sur quelques prêtres du diocèse, Montpellier, Gras, 1869 ; Notice sur la ville de Lunel au moyen âge et vie de saint Gérard seigneur de cette ville au XIIIe siècle, Montpellier, 1878, réimpression, Nîmes, Lacour, 1994. Secondy, Louis, Histoire du lycée de Montpellier. De l’ancien Collège des Jésuites à la Citadelle 1630­1988, Montpellier, Presses du Languedoc, 1988, p. 257-259. Dauzet, Dominique Marie, et Le Moigne, Frédéric (dir.), Dictionnaire des évêques de France au XXe siècle, Paris, Cerf, 2010. Cholvy, Gérard, Le Cardinal […] op. cit., p. 333-334.

18. Arch. dép. Hérault, naissance à Agde le 28 août 1821 (acte du 29) et décès à Montpellier le 1er juin 1907 de Paul Léonard Ferdinand Saurel.

19. Naissance le 14 décembre 1809 (Arch. Paris) et décès à Montpellier le 26 janvier 1887 (Arch. dép. Hérault, acte du 27) d’Alexandre Charles Germain. Secondy, Louis, « Un fécond pionnier de l’histoire régionale, Germain professeur et doyen de la faculté des lettres (1838-1886). L’homme et l’historien », dans Septième centenaire des universités de l’académie de Montpellier 1289-1989, Montpellier, Université de Montpellier 1, 1992, p. 122-126, réédition dans L’Université de Montpellier, ses maîtres et ses étudiants depuis sept siècles 1289-1989, Montpellier, Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon, 1995, p. 243-254.

20. « Nécrologie. Charles Revillout », Revue des langues romanes (désormais RLR), 5ème série, t. 3, 1900, p. 85-93. Chervel, André, Les Lauréats des concours d’agrégation de l’enseignement secondaire 1821-1950, Paris, INRP, 1993. Arch. nat., LH 2307/13, dossier Charles Jules Revillout ; LH 41/36, dossier Jean Alexis Anselme. Naissance à Issoudun le 30 janvier 1821 (Arch. dép. Indre, acte du 31) et décès à Montpellier le 18 novembre 1899 (Arch. dép. Hérault) 31. Naissance à Beuvry le 26 décembre 1806 (Arch. dép. Pas-de-Calais, de C.J. Revillout. Naissance à Béziers le 21 janvier 1823 (Arch. dép. acte du 27), mariage le 4 juillet 1838 et décès le 23 août 1882 à Lille Hérault, acte du 23) et décès le 16 octobre 1886 (Arch. Paris, 11ème (Arch. dép. Nord) d’Adolphe Henry Lericque de Monchy. Décès à arrondissement, acte du 17) de J.A. Anselme. BAIP, octobre 1854 p. Montpellier le 9 avril 1849 (Arch. dép. Hérault) d’Aldebert Marie 301, 6 mai 1872 p. 188. Lericque de Monchy.

21. Leclant, Jean, et Danesi, Hervé, Le Second siècle de l’Institut de France 1895-1995. Recueil biographique et bibliographique des membres, associés étrangers, correspondants français et étrangers des cinq académies, 3 vol., Paris, Institut de France, 1999-2005, t. 1, p. 338. Charle, Christophe, Les Professeurs de la faculté des lettres de Paris, vol. 1, Dictionnaire biographique 1809-1908, Paris, INRP, 1995. Arch. nat., LH 632/49, dossier Antoine Marie Joseph Maurice Croiset.

22. Arch. nat., LH 1050/4, dossier Jean Louis Paul Gachon. Paul Gachon 1854-1929. Notice nécrologique, Nantes, 1931, 30 p. (Bibl. mun. Montpellier). Naissance à Marseille le 24 mars 1863 (Arch. dép. Bouches-du-Rhône, acte du 25), mariage le 19 juin 1893 et décès à Montpellier le 9 novembre 1912 (Arch. dép. Hérault) de Léon Gabriel Jean Baptiste Marius Pélissier. Stein, Henri, « Bibliographie des travaux de Léon Gabriel Pélissier, doyen de la faculté des lettres de Montpellier (1863-1912) », Revue des bibliothèques, t. 41, 1935­1936, p. 29-77.

23. Andréani, Roland, « Ferdinand Castets (1838-1921) doyen de la faculté des lettres et maire de Montpellier » dans Septième centenaire […] op. cit., p. 119-121, rééditions, dans L’Université […] op. cit., p. 255-261, puis « Ferdinand Castets (1838-1921). Un professeur de la faculté des lettres, maire de Montpellier » dans Laurens, Jean-Paul, et Renard, Jean-Bruno (dir.), La Faculté des lettres de Montpellier. Portraits de professeurs, Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée, 2013, p. 37-42. Leclant, Jean, et Danesi, Hervé, Le Second […] op. cit., t. 3, p. 423. Arch. nat., LH 1527/35, dossier Henri Augustin Lechat.

24. Dulieu, Louis, La Faculté des sciences de Montpellier de ses origines à nos jours, Avignon, Les Presses universelles, 1981. Arch. Paris, naissance le 26 septembre 1816 et décès (5ème arrondissement) le 11 février 1879 de François Louis Paul Gervais.

25. Dulieu, Louis, La Médecine à Montpellier, t. 4, De la première à la troisième république, 2e partie, Avignon, Les Presses universelles, 1990, p. 675-685, 1000-1001 et 1034. Arch. dép. Hérault, naissance à Montpellier le 11 décembre 1804 (acte du 20 frimaire XIII) et décès à Lamalou-les-Bains le 26 juin 1864 (acte du 27) de Louis Germain Prosper Piron, naissance à Mauguio le 14 juin 1813 et décès à Montpellier le 26 mai 1884 d’Étienne Frédéric Bouisson.

26. Naissance le 2 septembre 1823 (acte du 3) et décès le 1er novembre 1904 (acte du 2) à Montpellier (Arch. dép. Hérault) de Léon Laurent Coste, marié à Millau le 11 septembre 1854 (Arch. dép. Aveyron). Coste, Léon, Considérations sur les affections catarrhales en général et sur la pneumonie catarrhale en particulier, thèse, médecine, Montpellier, 1854 ; « Les anciennes fontaines de Montpellier », Bulletin de la Société languedocienne de géographie (désormais BSLG), t. 9, 1886, p. 353-383 et 509-526 ; « Les transformations de Montpellier depuis la fin du XVIIe siècle jusqu’à nos jours », BSLG, t. 14, 1891, p. 351-405 et 599-616, t. 15, 1892, p. 150-178 et 269-282, t. 16, 1893, p. 53-67 et 341-353.

27. Arch. dép. Hérault, naissance le 30 juin 1845 (acte du 1er juillet), mariage le 11 février 1874 avec Marie Charlotte Thérèse Abric, et décès le 17 mai 1909 (acte du jour) à Montpellier de Paul Jean Étienne Marie Bourely. Arch. nat., LH 334/23, dossier P.J.É.M. Bourrely. Bourely, Paul, Du sang et des nerfs en médecine d’après les données de la physiologie expérimentale, thèse, médecine, Montpellier, 1870. Dulieu, Louis, La Médecine […] op.cit., p. 688-689.

28. Arch. dép. Hérault, naissance le 7 septembre 1770 (baptême du 9 à Saint-Pierre), mariage le 2 février 1805 (13 pluviôse XIII), et décès le 12 juin 1861 à Montpellier de Laurent Sauvadet, naissance le 22 avril 1812 et décès le 19 juillet 1869 à Montpellier de Fortuné Laurent Sauvadet.

29. Naissance le 4 mai 1826 (acte du 6) et mariage le 31 mai 1854 à Montpellier (Arch. dép. Hérault) d’Étienne Antoine Henri Daubian-Delisle, décédé à Bourges le 29 mars 1909 (Arch. dép. Cher). Arch. nat., LH 665/77, dossier É.A.H. Daubian-Delisle. Mémoires de la Société d’émulation du Doubs, 5ème série, vol. 4, 1879, p. I-II, XXXVI­XL et 486-487.

30. Andréani, Roland, La Presse […] op. cit., p. 570-571. Bargeton, René, Dictionnaire biographique des préfets : septembre 1870-mai 1982, Paris, Archives nationales, 1994.

31. Naissance à Beuvry le 26 décembre 1806 (Arch. dép. Pas-de-Calais, acte du 27), mariage le 4 juillet 1838 et décès le 23 août 1882 à Lille (Arch. dép. Nord) d’Adolphe Henry Lericque de Monchy. Décès à Montpellier le 9 avril 1849 (Arch. dép. Hérault) d’Aldebert Marie Lericque de Monchy.

32. Arch. dép. Hérault, naissance le 8 février 1800 (acte du 19 pluviôse VIII), mariage le 21 janvier 1835, et décès le 15 janvier 1868 (acte du 16) à Montpellier de Jean Marcellin Ferdinand Faucillon.

33. Arch. mun. Montpellier, naissance le 11 juin 1835 (acte du 12) et décès le 9 avril 1931 (acte du 10) de Paul Louis Cazalis, autorisé par jugement du tribunal civil du 24 janvier 1861 à adjoindre « de Fondouce ». Bungener, Éric, Filiations protestantes, vol. 1, France, t. 1, Paris, Éditions familiales, 1996, p. 207-208 et 658. « Discours de M. L. Perrier », Bulletin de l’Académie des sciences et lettres de Montpellier, 1933, p. 75-92. Les Anciens élèves de l’École Centrale 1832-1888, Paris, 1889, p. 7 et 163.

34. Naissance à Millau le 23 avril 1836 (Arch. dép. Aveyron, acte du 25), mariage le 12 janvier 1863 et décès à Montpellier le 14 septembre 1871 (Arch. dép. Hérault, acte du 15) de Marie Gabriel Ludovic de Pégueiroles. Arch. dép. Hérault, décès à Montpellier le 2 octobre 1867 de Marie Augustine Louise de Tourtoulon. Évêché d’Arisitum. Le Larzac. Lettres à un ami par le comte L. de Pégueiroles, Montpellier, Gras, 1868.

35. Leenhardt, Albert, Quelques belles résidences des environs de Montpellier, 1ère série, Montpellier, 1931, réimpression, Paris, Champion, 1985, p. 127. BCAN, 1876-1877, p. 529-534 et 589, 1894, séance du 7 novembre, p. L. Arch. dép. Hérault, naissance le 19 juillet 1817, mariage le 17 novembre 1851, et décès le 7 octobre 1894 (acte du 8) à Montpellier de Pierre André Alfred Chaber.

36. Arch. mun. Montpellier, naissance le 3 septembre 1827 (acte du 4) et décès le 7 septembre 1914 de Georges Marie Gustave d’Albenas. Laredo, Dominique, La Vie artistique à Montpellier de 1870 à 1918, thèse, histoire de l’art, Montpellier, 1991, p. 241, 297, 310, 317, 378­379 et 572.

37. Naissance à Nantes le 16 septembre 1832 (Arch. mun., 4e canton, acte du 17) et décès à Montpellier le 7 septembre 1891 (Arch. dép. Hérault, acte du 9) de Louis Lacour, autorisé par jugement du tribunal civil du 31 juillet 1876 à modifier le patronyme en « de La Cour de la Pijardière ». Bibliothèque de l’École des chartes (désormais BÉC), 4ème série, t. 1, 1855, p. 198. Arch. dép. Hérault, 3 T. 10.

38. Naissance le 7 mai 1858 (Arch. Paris) et décès le 12 mai 1926 (Arch. mun. Montpellier) de François Marie Joseph Berthelé. Arch. nat., LH 209/18, dossier F.M.J. Berthelé. BÉC, t. 39, 1878, p. 569, t. 40, 1879, p. 513, t. 43, 1882, p. 129 et 131, t. 51, 1890, p. 703-704, t. 52, 1891, p. 659. Bonnet, Émile, « Joseph Berthelé », Mémoires de la Société archéologique de Montpellier, 2e série, t. 9, 1928, p. 303-318.

39. Arch. mun. Montpellier, naissance le 27 juin 1860 (acte du 28) et décès le 29 décembre 1918 (acte du 30) de Marie Joseph Étienne Barthélemy Paul Alaus. BÉC, t. 40, 1879, p. 614-615, t. 46, 1885, p. 187-191, t. 48, 1887, p. 723.

40. Naissance le 12 mars 1861 (Arch. Paris, 18ème arrondissement, acte du 14) et décès le 31 mars 1929 (Mairie de Bourdeau, Savoie) d’Ernest-Daniel, dit Daniel-Grand. Arch. mun. Montpellier, 2 K 236. BÉC, t. 42, 1881, p. 595-596, t. 47, 1886, p. 171-175, t. 54, 1893, p. 197-203, t. 90, 1929, p. 435. Grand, Ernest-Daniel, « Cours de paléographie de la faculté des lettres de Montpellier (1889-1890). Leçon d’ouverture », RLR, vol. 33, 1889, p. 581-600 ; « L’image du monde, poème didactique du XIIIe siècle. Recherches sur le classement des manuscrits de la première rédaction », RLR, vol. 37, 1893-1894, p. 5-58.

41. Arch. dép. Pyrénées-Orientales, naissance le 17 janvier 1815 (acte du 18) et décès le 31 décembre 1890 à Perpignan d’Antoine Jean Baptiste François Xavier Puiggari. Arch. nat., LH 2239/34, dossier A.J.B.F.X. Puiggari. Brutails, Jean-Auguste, « Notice sur le colonel Puiggari membre de la Société », Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales, t. 32, 1891, p. 485-496.

42. Naissance à Argentan le 27 mars 1819 (Arch. dép. Orne, acte du 28) et décès à Versailles le 3 avril 1883 (Arch. dép. Yvelines) de Jacques Ferdinand Prévost. Arch. nat., LH 2224/57, dossier J.F. Prévost. Libert, Marcel, « Biographie du général Prévost », Bulletin de la Société historique et archéologique de l’Orne, t. 2, 1883, p. 380-386.

43. Naissance à Sérignan le 3 juillet 1812 (Arch. dép. Hérault, acte du 4) et décès à Alger le 15 mai 1888 (Arch. nat., outre-mer) de François Domergue. Arch. nat., LH 787/58, dossier F. Domergue.

44. Naissance à Montpellier le 4 septembre 1824 (Arch. dép. Hérault, acte du 6) et décès à Angers, 3e arrondissement, le 24 août 1902 (Arch. dép. Maine-et-Loire) de Jean Jacques Charles Fulcrand. Arch. nat., LH 1045/6, dossier J.J.C. Fulcrand. Duponchel, Adolphe, « Nécrologie. Le colonel Fulcrand », BSLG, t. 25, 1902, p. 340-343.

45. Naissance à Guebwiller le 17 octobre 1819 (Arch. dép. Haut-Rhin, acte du 19), mariage le 25 avril 1854 et décès le 20 mars 1893 à Pau (Arch. dép. Pyrénées-Atlantiques, acte du 21) de Frédéric Jean Baptiste Félix Ritter. Arch. nat., LH 2238/40, dossier F.J.B.F. Ritter. Benjamin Fillon et Frédéric Ritter, Notice sur la vie et les ouvrages de François Viète, Nantes, Guilmard, 1849.

46. Arch. dép. Hérault, naissance à Valergues le 13 septembre 1828 (acte du 14) et décès à Montpellier le 29 septembre 1907 (acte du 30) de Joseph Pouchet. Arch. nat., LH 2208/45, dossier J. Pouchet. « Joseph Pouchet », BSLG, t. 30, 1907, p. 319-329.

47. Naissance à Montpellier le 8 juillet 1828 (Arch. dép. Hérault, acte du 10) et décès le 30 mai 1881 (Arch. Paris, 9ème arrondissement, acte du 31) d’Henri Louis Bésiné. Arch. dép. Hérault, naissance le 5 janvier 1823 (acte du 6) et décès le 23 décembre 1905 à Montpellier de Pierre Aribat (sic). Soutoul, Philippe, « L’architecte montpelliérain Pierre Arribat (1823-1905) », Études héraultaises, vol. 28-29, 1997-1998, p. 113-118. Nougaret, Jean, Montpellier monumental, t. 2, Paris, Éditions du Patrimoine, 2005, p. 350-353, 363-364 et 377-384. Lepage, Jean, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, graveurs, dessinateurs et architectes du Languedoc-Roussillon (1800-1950), Sète, Éditions singulières, 2012.

48. Naissance à Alès le 9 novembre 1815 (Arch. dép. Gard, acte du 10) et décès à Montpellier le 17 octobre 1895 (Arch. dép. Hérault) d’Augustin Huguet. Bonnet, Émile, Richard, Jean-Claude et Nancy, Dictionnaire des artistes et ouvriers d’art du Bas-Languedoc (Aude, Gard, Hérault, Lozère), Le Pouget, Arts et traditions rurales, 2004. Lepage, Jean, Dictionnaire […] op.cit. Hilaire, Michel, et Perrin, Paul (dir.), Frédéric Bazille (1841-1870). La jeunesse de l’impressionnisme, Paris, Flammarion, 2016, p. 28, 47, 131 et 281.

49. Arch. mun. Montpellier, naissance le 22 juillet 1860 (acte du 23) et décès le 6 mai 1918 à Montpellier de Louise Roch Joséphine Guiraud. Mademoiselle Louise Guiraud. Biobibliographie, Montpellier, 1920, 44 p. (Bibl. mun. Montpellier).

50. Le Roy Ladurie, Emmanuel, Paris-Montpellier P.C.-P.S.U. 1945­1963, Paris, Gallimard, 1982, p. 145.

51. Académie des sciences et lettres de Montpellier. Répertoire des académiciens (1847-1992). Listes des fauteuils et de leurs titulaires successifs. Sections : Sciences, Lettres, Médecine, Montpellier, Académie des sciences et lettres, 1992.