Description

Publication du
G.R.E.C. n° 195-196-197
(1er semestre 2016)

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Au sommaire de ce numéro

Par métonymie, les gargouilles désignent toute figure sculptée évacuant de l’eau et représentant le plus souvent un animal monstrueux. Elles sont ainsi présentes dans les temples grecs et les mascarons de fontaines. Il faut différencier les gargouilles des chimères, qui elles n’ont pas de fonction de dégorgement et ornent généralement les pinacles et les contreforts.

Nota : Une chimère est le nom utilisé en architecture pour décrire une figure fantastique, mythique ou grotesque utilisée à des fins décoratives. Animal fabuleux ayant la tête et le poitrail d’un lion, le ventre d’une chèvre et la queue d’un serpent.

Être ou objet bizarre composé de parties disparates, formant un ensemble sans unité. […]

Étienne dE Jouy (1764-1846), membre de l’Académie française (il se fait appeler l’Hermite, ancienne orthographe de l’Ermite), fait paraître, en 1819, la relation d’un long voyage qu’il a accompli, en 1817-1818, au travers certaines provinces françaises, notamment celles du sud de la France. La description des régions qu’il visite est très intéressante car cet auteur fait de son circuit, un récit vivant et plaisant, rempli de multiples anecdotes, le tout rapporté avec un esprit d’ouverture et de fraîcheur peu courants à cette époque.

C’est ainsi que le 30 juin 1818, ayant quitté Lodève pour se rendre à Pézenas, Etienne dE Jouy s’arrête, le temps d’un déjeuner, à Clermontl’Hérault. […]

Écoutez, disait le prêtre de l’oracle de la forêt d’yeuses de Dodone, en Épire, province de l’ancienne Grèce ; écoutez, c’est ZEUS qui parle !

Et l’officiant, tendant l’oreille, interprétait alors les réponses que faisait le dieu aux questions que lui posaient les pèlerins.

Cet oracle était très apprécié, bien plus que celui de la Pythie de Delphes, l’oracle d’APOLLON, pourtant de très grande notoriété dans tout le monde hellénistique. […]

Longtemps, le territoire de Lieuran-Cabrières a été marqué par une dichotomie entre le bourg principal (Lieuran) et le siège de la paroisse (Saint-Bauzille). Ainsi, l’église Saint-Martin, située au centre du village, n’est devenue église paroissiale qu’à la fin du XVIIe siècle, lorsque l’ancienne église Saint-Bauzille de Furchis ou des Fourches a été interdite au culte. Saint-Martin, en raison de son emplacement à l’intérieur du castrum de Lieuran, peut être qualifiée d’église castrale, par opposition à Saint-Bauzille qui était dite champêtre du fait de sa situation sur un mamelon isolé dominant la vallée de la Dourbie à presque 1 km du village. Saint Baudile est resté cependant le saint-patron de la paroisse et l’église Saint-Martin a alors pris usuellement le nom de Saint-Baudile. […]

C’est le 19 septembre 1877 que Charles BERTRAND, le tout nouveau maire de Lieuran à l’époque, alerte le sous-préfet : Une épidémie sévit dans sa commune depuis quatre mois environ. Bénigne au début elle va en progressant et même s’il n’y a pas encore de décès à déplorer comme dans la commune voisine, il y a lieu de vivement s’inquiéter.

C’est « la classe ouvrière qui est particulièrement atteinte. » écrit-il au sous-préfet. Sur 250 habitants 30 sont atteints dont quelques uns de manière sérieuse. Ce sont des maux de ventre particulièrement douloureux, des vomissements et de la diarrhée. Plusieurs médecins sont intervenus sans réussir à enrayer le mal. « Les malades éprouvent des souffrances atroces dans les intestins et aucun d’eux ne parait être en voie de guérison. » […]

C’est au sein des dolomies que se sont développées les formes de dissolution de la roche les plus spectaculaires. On rencontre là une flore et une faune caractéristiques des milieux arides et sabloneux. Le site dolomitique de Mourèze, comme ceux de Nîmes et de Montpellier-le-Vieux, constitue ainsi un lieu sculptural évocateur riche d’une biodiversité toute méridionale que menacent pourtant… les assauts de la nature. […]

Dans ses « Notes historiques sur le anciennes églises du terroir de Nébian » publiées dans la revue du G.R.E.C. n° 34 de 1984, l’abbé Gérard ALZIEU signale que la 1ère mention de l’église paroissiale Saint Julien de Nébian est indiquée dans un acte du Cartulaire de Gellone de 1207 « in parrochia sancti Juliani, de Nébiano« . Il fait remarquer toutefois, que cette église est plus ancienne : elle fut donnée en 1157 au Commandeur et aux frères de l’Ordre Hospitalier de Saint Jean de Jérusalem, qui venaient de s’établir à Nébian, par Raymond DECAN DE POSQUIÈRES, évêque de Lodève (Cejalia Christania tome VI col. 538). […]

Ces plantes à fleurs très évoluées passionnent beaucoup de botanistes, un peu comme les oiseaux pour les naturalistes tournés vers l’étude des animaux. Cet « amour » souvent excessif a eu pour conséquence l’oubli ou le manque d’intérêt pour l’essentiel, c’est à dire 99,7 % du vivant, sans oublier les sciences de la Terre (Pédologie, Géologie…), et en ce qui concerne la Botanique, la Phytosociologie (étude des végétations, des groupements végétaux en fonction de la nature et de l’écologie des sols). Mais il faut bien avouer que les fleurs sublimes de ce groupe végétal, la complexité de leur écologie, leurs modes singuliers de reproduction, ont de quoi détourner l’attention de l’amateur du seul sujet utile à la compréhension et à la gestion du territoire : l’Écologie générale. […]

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Informations complémentaires

Année de publication

2016

Nombre de pages

80

Disponibilité

Produit téléchargeable au format pdf