Description
Publication du
G.R.E.C. n° 164-165-166
(1er semestre 2011)
Articles gratuits
Au sommaire de ce numéro
Il est 9 ou 10 heures du matin, heure solaire. Nous sommes le 29 juin 1791. Les rumeurs révolutionnaires ont bien pénétré dans les campagnes mais n’en n’ont pas encore bouleversé les moeurs.
Dans la paisible métairie de Saint-Jean de Lanau, l’actuel domaine de Trois Fontaines, au bord de l’Hérault, le maître du domaine, Jean LAMOUROUX est dans ses appartements.
C’est un riche paysan, négociant en vin, un notable important du village de Canet. Issu pour moitié d’une famille protestante qui a dû abjurer, il a su faire prospérer les biens déjà importants de son père, prêtant ça et là d’assez grosses sommes pour « aider » les villageois ; en contrepartie, quand ceux-ci ne pouvaient pas rembourser, il se dédommageait par une vigne, un terrain, une maison qu’on lui cédait. […]
Le général CAUSSE est connu dans le village de Caux (Hérault) par la plaque de marbre apposée sur sa maison natale, le square et la rue qui portent son nom, la monographie que lui a consacrée le commandant MADERS en 1976 et la copie d’un tableau de MULARD exposée dans la salle des mariages de la mairie. Si l’oeuvre originale, conservée au château de Versailles, est la plus célèbre représentation du général CAUSSE, la bataille de Dego et son héros malheureux ont été l’objet de plusieurs autres travaux d’artistes que cet article se propose de mettre en lumière. […]
Il s’avère difficile parfois de se pencher sur le passé d’un terroir sans avoir à démêler les fils de l’histoire de ses églises d’avec ceux de sa seigneurie. C’est le cas de Ceyras terroir de cette communauté comprend trois édifices religieux qui ne manquent pas d’intérêt :
– La chapelle Notre-Dame d’Hortus ou des Ortouls est un oratoire de plan carré de la deuxième moitié du XIVème siècle que précède un porche élégant, légèrement postérieur, du XVème siècle. Il se dresse à l’est de l’agglomération, en bordure de la D.908. Au XIè et au XIIème siècles, le cartulaire de Gellone cite la « villa de Hortulis » ou « de Ortolz », mais aucune église n’est mentionnée sur ce site. L’édifice actuel a été sérieusement restauré vers 1970. […]
Créé il Ya plus de 30 ans, le dépôt archéologique du GREC rassemble une grande partie des collections issues des nombreuses fouilles réalisées dans la Moyenne Vallée depuis les années 1960. Aujourd’hui installé sur la commune de Vendémian, aux termes de différentes pérégrinations et de divers dommages, ces collections et ce dépôt ont une histoire qu’il reste à écrire. A l’heure où le patrimoine devient un véritable fait de société et une alternative possible au tourisme subi, sinon un véritable enjeu du développement local, cette histoire témoigne avant tout de la lente prise de conscience qu’il y a à conserver, regrouper, protéger et valoriser les témoignages archéologiques issus de nos sols. L’enjeu est scientifique car ce sont là des preuves matérielles de l’histoire locale et universelle mais il est aussi culturel et social à un moment où émergent, entre communauté de communes et « pays » de nouveaux territoires en quête d’identité et de nouvelles solidarités. […]
Nous avons toujours connu Claude CAMBAU, par nous-mêmes et par les liens anciens entre sa famille et la nôtre. Sa mère, Suzanne CRÉMIEUX, était, dans sa jeunesse, la meilleure amie de la mienne, Cécile RONZIER JOLY. Son grand-père Adolphe CRÉMIEUX, était lié avec le mien et faisait partie du même Conseil Municipal de Clermont.
Depuis le début du XIXème siècle, nos deux familles vivaient au bord de la Dourbie, les CRÉMIEUX à Bellefontaine sur la rive droite, les RONZIER à Val Ombreuse, sur la rive gauche. Chacune avait sa source.
Claude a vécu à Paris, sur la Montagne Sainte Geneviève, dans le même appartement où je suis né moi-même. Suzanne et son mari ; Pierre CAMBAU, jeune polytechnicien, avaient occupé cet appartement puis, quittant Paris, l’avaient laissé à mes parents. […]
Liausson tire son nom des CELTES qui s’étaient installés sur les hauteurs de « L’Ousse » futur mont Liausson (Hauteur claire).
La seigneurie de Liausson a longtemps été dépendante de la seigneurie de Clermont et de ses seigneurs GUILHEM. La baronnie de Clermont à son apogée,se composait de nombreux fiefs dont Liausson. La mention la plus ancienne du village date de 1119, « Laucion ». En 1254, la commanderie des Hospitaliers de Nébian (à coté de Clermont) possédait en fief Liausson, résultat d’une reconnaissance faite par le Commandeur de l’Ordre de Nébian à l’évêque de Lodève. En 1263, BÉRENGER III DE GUILHEM, seigneur de Clermont, va vendre la seigneurie de Liausson au Commandeur de Nébian. […]
Les guerres et les troubles politiques et religieux ne furent pas les seules causes de l’affaiblissement de la discipline monastique : l’introduction dans les abbayes du régime de la commende y contribua pour une large part.
La guerre de Cent Ans avait considérablement affaibli le pouvoir royal en France. CHARLES VII victorieux oeuvra avec ténacité à lui redonner tout son lustre et toute son autorité. Le roi avait besoin de s’attacher les élites du pays et de maintenir dans l’obéissance les grandes familles ambitieuses et turbulentes. L’argent et les faveurs, il le savait bien, sont d’un puissant secours en ce domaine. En 1438, un des articles de la Pragmatique Sanction de Bourges réservait au roi de France la nomination à tous les bénéfices ecclésiastiques majeurs, évêchés et abbayes, du royaume. […]
La maladie d’ALZHEIMER est une maladie évolutive du cerveau qui porte gravement atteinte à la faculté de penser et à la mémoire. Il s’agit de la forme de démence la plus courante.
Cette maladie a été découverte par le docteur Alois ALZHEIMER en 1906 qui a identifié les deux manifestations anatomiques : les plaques et les écheveaux. Les plaques sont de petits dépôts denses répartis sur l’ensemble du cerveau et qui, à des concentrations élevées, sont toxiques pour les cellules cérébrales. Les écheveaux interviennent dans les processus vitaux en étouffant les cellules saines du cerveau. Aussi la dégénérescence et la mort des cellules cérébrales entraînent elles le rétrécissement de certaines régions du cerveau. […]
C’est le Cupressus sempervirens (L.), de la famille des Cupressacées, autrement dit le cyprès méditerranéen ou d’Italie; mais comme il est répandu chez nous dans le Midi, nous lui donnons volontiers le nom de cyprès de Provence. En patois, il est appelé aubre de Mountpelier, ciprès, ciprièr cipressièr, siprè…
Mais qu’il a donc une macabre réputation ce cyprès, lui qui croit dans nos cimetières ! […]
C’est le Cupressus sempervirens (L.), de la famille des Cupressacées, autrement dit le cyprès méditerranéen ou d’Italie; mais comme il est répandu chez nous dans le Midi, nous lui donnons volontiers le nom de cyprès de Provence. En patois, il est appelé aubre de Mountpelier, ciprès, ciprièr cipressièr, siprè…
Mais qu’il a donc une macabre réputation ce cyprès, lui qui croit dans nos cimetières ! […]
Informations complémentaires
| Année de publication | 2011 |
|---|---|
| Nombre de pages | 76 |
| Disponibilité | Produit téléchargeable au format pdf |