Description
Au sommaire de ce numéro
Iconographies du catharisme, p. 5-9.
En 1244, 500 hérétiques étaient condamnés à brûler vifs dans leur dernière forteresse, MONTSEGUR. Quelle était cette foi si violente qui les animait jusqu’à ce don de leur vie ? De quel dieu d’agissait-il ? Sur cette étrange croyance, nous ne possédons que très peu de renseignements.
D’après les rares textes qu’ils nous ont laissés, nous pouvons supposer que les Cathares affirmaient leur foi dans l’existence et l’opposition de deux principes – dualisme absolu, et dualisme mitigé professaient tous deux, à peu près, qu’il y avait dans ce monde une racine, une cause prof onde du mal, tout à fait distincte et indépendante de celle du bien, et incompatible avec leur vrai Dieu. […]
Les deniers augustéens de Montmèze (Hérault), p. 10-11.
Les hasards de la recherche nous ont permis de retrouver un petit lot de pièces romaines, en argent, provenant de MONTMÈZE.
Ce hameau de l a commune de MÈZE (qui a porté jusqu’en 1946 le nom de VINAIGRE – Cartulaire d’Agde, 295, « Vinaria » -) s’était déjà illustré en numismatique grâce à la trouvaille en 1847, d’un trésor de monnaies d’argent des Volces Tectosages ; cent vingt-cinq de ces oboles font partie des collections de la Société Archéologique de Montpellier, d’autres sont au Cabinet des Médailles de la Bibliothèque Nationale (n° 3 422 à 3516 du catalogue). […]
Paulhan. Chapelle Notre-Dame des Vertus, p. 12-15.
Le vieux sanctuaire paulhanais, vénéré depuis sa création par les habitants du village et les populations voisines, a certainement une origine très lointaine. L’Histoire du Languedoc fait mention, en 990, de la cession du château de PAULHAN et de l’église Notre-Dame aux Bénédictines de SAINT-THIBERY, par Guillaume vicomte de BEZIERS et seigneur de PAULHAN.
Aucune date ne précise l’origine exacte de l’église. Seul, ce fait historique nous permet d’apprécier que son origine remonte au moins au Xème siècle. Ce monument, imposant pour l’époque, fut l’église paroissiale des villageois. La chapelle Sainte-Croix intra muros était réservée au seigneur et a sa domesticité. On n’y admettait les Paulhanais que lorsque les invasions les empêchaient d’aller jusqu’à Notre-Dame, ou bien, aussi, lorsque le Rieu en crue inondait les alentours. […]
Les épidémies à Canet, p. 16.
Les maladies contagieuses : peste, choléra, typhus, fièvre typhoïde, variole… faisaient autrefois de grands ravages parmi les populations. Au cours des siècles, CANET n’a pas été épargné par ces épidémies favorisées par le manque d’hygiène, les inondations et les gelées, la disette et la famine consécutives à de mauvaises récoltes.
Dès 1653 la Communauté de CANET s’assure les services d’un maître-chirurgien « lequel accepte de panser et de médicamenter tous les pestifs de la commune de CANET tant que la maladie durera et de purifier, désinfecter les maisons et tous les lieux à désinfecter… » […]
A la découverte de la nature, p. 17-21.
S’il existe une frontière entre un récit indien et la nature dans les environs de CLERMONT-L’HÉRAULT, nombreuses sont les chances pour que celle-ci soit artificielle. Essayons d’enlever les frontières et les artifices de notre esprit : il reste la terre et un mode d’emploi. Voici un mode d’emploi entre autres :
En 1854, le Grand Chef Blanc à Washington offrit d’acheter une large zone au territoire Elnou et promit une Réserve pour le peuple Elnou. La réponse du chef Seattle, donnée ci-dessous intégralement, a été décrite comme la plus belle et la plus profonde déclaration jamais faite sur l’environnement. […]
Informations complémentaires
Année de publication | 1979 |
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Nombre de pages | 22 |
Disponibilité | Produit téléchargeable au format pdf |