« Le Seigneur fait sortir de la terre les simples, l’homme sensé ne les méprise pas »
Il faut bien reconnaître que, depuis quelques années, la plupart des médecins ne s’occupent guère des « simples », tant et si bien que les « Plantes Médicinales » ne sont pratiquement plus enseignées dans les Facultés de Médecine.
Par contre, le Pharmacien leur est resté fidèle et a toujours reçu un enseignement de botanique et de matière médicale. Les Plantes Médicinales reviennent à la mode.
Le Pharmacien est donc celui qui est le plus compétent pour en parler, car s’il est resté fidèle aux simples, ce n’est pas pour conserver, comme certains le prétendent, un privilège, mais parce que les Plantes Médicinales sont des médicaments potentiels, et que le rôle du Pharmacien est de s’occuper du médicament. Pourquoi donc ces Plantes Médicinales ne seraientelles pas appelées, dès à présent, des « Plantes Pharmaceutiques » ?
Mais si le Pharmacien est resté fidèle aux simples, ce n’est pas non plus par pure tradition, mais par sagesse. Car en s’appuyant sur l’expérience des anciens, tout en considérant d’ailleurs à leur juste valeur les médecines traditionnelles, il essaie, par une recherche scientifique moderne, de démontrer l’activité thérapeutique des Plantes et d’en faire des médicaments à part entière.
Pour illustrer ce long cheminement qui conduit « de la plante vers.., le médicament » nous prendrons comme exemple des travaux réalisés par des chercheurs montpelliérains, et donc la plupart ont été effectués dans le cadre de notre Centre de Recherche et de Développement des Plantes à Usage Pharmaceutique (C. R. E. D. P. U. P.)