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Description

Recherche sur les ondoiements et baptêmes à Lodève et dans son diocèse
aux XVIIe et XVIIIe siècles

La cérémonie du baptême dans l’église catholique aux XVIIe et XVIIIe siècles, obéit à des obligations précises et à un scrupuleux rituel.

Les textes du Concile de Trente, repris par les ordonnances et par les Statuts Synodaux imposent des limites strictes au choix du jour de baptême, du parrain et de la marraine, du prénom. Ils définissent la nécessité de faire ondoyer l’enfant nouveau-né en péril de mort, à la maison, sans prêtre et sans cérémonie. A partir d’une documentation de masse, et principalement les registres paroissiaux, il est possible de sonder la fidélité des curés et des fidèles aux injonctions de la hiérarchie. Quelle est l’avis des textes officiels sur le baptême dans une paroisse précise, Saint Fulcran de Lodève ? Depuis l’époque où nous disposons des relevés de baptême (1607 pour Lodève) jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, quels sont les éléments d’évolution dans les exigences des curés sur le baptême des nouveau-nés, et dans les pratiques courantes ? En est-il autrement loin de la cité épiscopale ? Ces quelques pages présentent des sondages de 10 ans en 10 ans pour les séries très importantes de Saint Fulcran de Lodève, et des relevés plus systématiques dans deux petites paroisses : Pegayrolles-de-l’Escalette et Saint-Félix-de-Lodez. Une étude quantitative sur les ondoyements et les baptêmes, outre les renseignements qu’elle fournit sur la natalité et les enfants en péril à la naissance, permet de suivre les progrès de la dévotion au baptême et de la « propagande baptismale ».

Les Statuts Synodaux de Lodève, publiés en 1745 par Monseigneur Jean-Georges de Souillac, consacrent au baptême une vingtaine de pages. C’est un rappel, à l’usage des curés et des fidèles, des obligations attachées au sacrement ; il faut donc, deux siècles après le Concile de Trente, en réaffirmer la doctrine. C’est aussi la traduction d’un état d’esprit particulièrement scrupuleux, d’un respect, plus poussé que dans tout autre domaine, des paroles et des rites. L’enfant mal baptisé ne pourra pas renaître.

Du baptême

Les hommes ne naissent injustes et coupables que parce qu’ils descendent et tirent leur origine du Premier Adam. C’est dans cette tige corrompue qu’ils reçoivent dans leur conception le funeste héritage du péché. De même, ils ne deviennent Justes et Saints que parce qu’ils renaissent et qu’ils sont adoptés en Jésus-Christ. […]

Informations complémentaires

Année de publication

1975

Nombre de pages

17

Auteur(s)

Mireille LAGET

Disponibilité

Produit téléchargeable au format pdf