Pourquoi parier du charmant village de Brissac ? C’est dans cette coquette localité que je me suis rendu acquéreur, il y a vingt six ans, d’une maison avec remise, écurie, magnanerie et pièces d’habitation (c’est la maison type de tous les Brissagois complétant leurs revenus par l’élevage des vers à soie à la saison. Ganges, la ville la plus proche (à 7 kms) était spécialisée dans la fabrication des bas de soie.

J’ai pu rassembler une documentation sur l’histoire de ce village grâce au concours de mes amis Aliette et Maurice, Brissagois de naissance et de cœur, que mon épouse et moi-même connaissions depuis longtemps. Qu’ils en soient grandement remerciés.

Brissac comporte un village bas doté d’une église romane et d’un grand parc municipal où coule la rivière « l’Avèze » et un village haut autour d’un château fort moyenâgeux.

Sur cette même commune, en allant vers l’Hérault, dans lequel se jette l’Avèze, on découvre le pont gothique en dos d’âne de Saint Etienne d’Issensac ainsi que l’église romane, étape de pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle.

En direction de Ganges, le hameau de Coupiac fait également partie de la commune. C’est également sur le territoire de la commune que se situe le sanctuaire de Notre Dame du Suc où la basilique a été bâtie à la suite d’une apparition de la Vierge.

Brissac a été, il y a quelques années un bourg industriel par sa papèterie où l’on fabriquait un papier d’emballage à base de paille triturée et traitée.

Je conclurai en disant que pour un habitant de la ville, Brissac est un havre de paix et de tranquillité.