Mémoire d'Oc n° 139
(mars 2009)
Le chemin allant au Moulin des Sept Cans
son histoire depuis le Moyen Âge
66 pages – (2009)
Introduction
En 1956, mes parents quittaient la Grand-rue Jean Moulin. à Montpellier, pour s’installer dans un appartemenl tout neuf de la Cité Saint Roch, au Chemin des 7 camps. A cette époque là, j’étais loin de me douter qu’un jour j’en parlerai à l’Université du Tiers Temps.
L’extension de la ville de Montpellier vers la mer est une volonté municipale récente. Le bord du Lez, à cause de ses caprices, conséquence du « phenomène cévenol » et des nombreuses victimes qu’il fit, n’était plus habité, en particulier dans la plaine de Lattes ; il était longé uniquemenl de jardins, de metairies, de fabriques et de moulins.
Autrefois, au bout de la rue Aristide Olivier, vers le Port Juvénal, et au bout de la rue de Verdun, vers la route de Palavas, c’élait la Campagne. Entre ces deux grandes artères, une butte appelée le Puech Pinson, qui sere une aire à battre le blé. Cette butte au 19e siècle, avec la proximité de l’Usine à Gaz, de la gare P.L.M. et des nombreuses manufactures, va se construire et se développer considérablement.
Pour découvrir tous ces changements, je vous propose de suivre le chemin allant au moulin des 7 cans.
Voici un toponyme difficile à situer sur un plan et dans divers documents, si par avance l’on ne sait pas, que sous le toponyme « secans, sequans, sept camps, sept champs ou sept cans » se désignent une rue, un chemin, une île, une berge, un terroir, une rivière, un port, une seigneurie et bien sûr un moulin.
Nombreux sont les historiens qui se sont penches, avec délices, sur les moulins du Lez, mais curieusement, aucun ne parle, ou rarement, de celui des Sept Cans, pourtant le chemin sensé y mener existe toujours. J’adopte des le début, la graphie contemporaine, à savoir « Sept Cans » nous verrons par la suite comment on aurait dû l’écrire en réalité.
Pour ma part, j’ai eu la chance de trouver plusieurs documents qui vont me permettre, aujourd’hui, de vous raconter l’histoire de ce Moulin des Sept Cans, depuis le Moyen Age jusqu’a u début du 18ème siècle où il disparait définitivement.
Plusieurs chemins y menaient, ce sera pour nous l’occasion de voir leur évolution et la métamorphose des propriétés qu’ils traversent. Nous étudierons, plus particulièrement, le dernier chemin du nom, qui autrefois longeait des champs et des jardins, devenu, par la suite, une rue bordée de villas et d’immeubles.
Nous évoquerons le port des Barques et terminerons sur les rives du Lez. où les constructions nouvelles continuent de sortir de terre, autour du bassin Jacques Cœur qui sera peut être un jour « qui sait », Port Marianne.
Contenu du numéro :
- Plusieurs lieux, un même toponyme « Sept Camps ou Sept Cans »
- Où situer le moulin et comment l’écrire ? « Sept Cans ou Secans »
- L’histoire du Moulin depuis le Moyen Âge
- Les 4 réédifications connues du moulin
- La famille Plovier ou de Pluviers
- Les ruines du moulin.
- Ces jardins devenus cités : Les terrains de l’Usine à Gaz, le jardin Bourgoing et la Cité François Jaumes, la Métairie Delon et la cité Laurens
- Le Chemin du jeu de Mail
- Les joutes
- Le Plan Pasquier
- La Gare Racanié et la ligne de chemin de fer Montpellier-Palavas
- Le champ des boules ou le Clos Pasquier et la Cité Suez
- Chemin de la tête de mort ou des 3 chemins alias chemin du Port de 7 Camps
- Les pépinières Bouladou : La propriété Bouquet et la Cité Saint-Roch : la France des années Cinquante, Mg Cyprien Tourel et l’Abbé Pierre, l’Association sportive de la Cité St. Roch
- Les feux de la Saint-Jean à la Cité Saint Roch
- La famille Aigon : Le clos Aigon et la cité de Baticoop
- La campagne Rauzy
- La Distillerie Coopérative de la Grappe et les HLM de la Grappe
- L’autre chemin des Sept Camps alias de Moularès : la cité du Gaz, le port Juvénal alias des Barques
- L’église St Hilaire alias Centrayrargues.
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