Mémoire d'Oc n° 107
(octobre 2004)
Quand le cinéma faisait ses premiers pas à Montpellier
50 pages – (2004)
Introduction
De tout temps, les hommes ont été sensibles aux images, représentation du monde dans lequel ils vivaient Les peintures pariétales de la Préhistoire nous persuadent aisément que nos lointains aïeux ont eu le désir de reproduire l’essentiel de ce qu’ils voyaient autour d’eux. Dans quel but ? Ce n’est pas aujourd’hui le sujet de cette petite causerie, pas plus que de savoir si l’allégorie de la Caveme de Platon cache, sous son aspect philosophique, une activité plus terre-à-terre (une sorte de théâtre d’ombres) pratiquée déjà 4 siècles avant notre ère.
Ce qui est sûr, en revanche, c’est que le Théâtre d’ombres existe depuis pas mal de siècles en Asie, en Inde et en Indonésie, particulièrement à Java et à Bali, en Chine surtout : d’où le nom d’« ombres chinoises » donné à cette forme de spectacle.
Ombres et magie ont toujours fait bon ménage, el la « lanterne magique », déjà installée sur les marchés persans dès le XIe siècle, vulgarisée en Europe vers 1650 est arrivée jusqu’en France. Au XVIIIe siècle les Parisiens frémissaient aux « Fantasmagories » de Robertson et un siècle plus tard, ils allaient se divertir au Théâtre d’ombres du célébre « Chat Noir ».Mais au XIXe siècle, la Lanterne Magique était aussi devenue un objet de salon qui amusait nombre de familles bourgeoises. Montpellier aussi y avait pris goût et dans les « caveaux » on pouvait assister à des projections animées, aux ombres chinoises. Cependant des « inventeurs » cherchaient à améliorer ce « jouet », à rendre plus attrayantes ces projections fixes en leur ajoutant le mouvement Plusieurs appareils aux noms barbares virent ainsi le jour : du Phénakistiscope de Plateau en 1832, au Praxinoscope de Reynaud, en 1877,en passant par le Zootrope de Homer en 1834. L’invention vint avec Edison et son Vitascape en 1896. Mais cet appareil ne pouvait à la fois enregistrer et restituer le mouvement. Il entra vite en concurrence avec le Cinématographe de Louis Lumière capable, lui, d’enregistrer mais aussi de projeter des images. Et ce fut lui qui l’emporta.
Contenu du numéro :
Intro : Avant le cinéma
1 – Les premières projections cinématographiques
Les photographies animées à Montpellier ; Le cinéma, un « plus » :
Les grands magasins ; Les cafés.
Les itinérants ; La naissance du parlant.
2 – Le cinéma s’installe et grandit
Demandes de création de salles :
Cinéma et police municipale ; Cinéma et moralité ; Cinéma et sécurité.
La Presse d’information ; Programmes et public.
3 – Le cinéma, miroir d’une époque
Le cinéma et la guerre :
Propagande et censure ; Réouverture des salles ; Le « boom » des cinémas pendant et après la guerre.
Le cinéma et la politique :
Bourse du travail ; Club républicain de Boutonnet
Le cinéma et la publicité :
Société Marseillaise de films ; Aéro-club de l’Hérault
4 – Les salles de cinéma à Montpellier, d’hier à aujourd’hui
Les cinémas du centre ville ; Les cinémas de quartier ; Les cinémas aux étoiles.
Conclusion
Mémoire d’Oc
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2 place Pétrarque
34 000 Montpellier
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