Les maisons canoniales et les bâtiments claustraux
dans le quartier cathédral de Lodève des XIIIe-XIVe siècles au XVe siècle

Agnès BERGERET *, Émilie LEAL ** & Vivien VASSAL ***
avec la collaboration d'Isabelle COMMANDRÉ **** et de Dominique GANIBENC *****

* Inrap Méditerranée, UMR 5140 Archéologie des Sociétés Méditerranéennes ;
** Inrap Méditerranée ;
*** Chercheur associé LA3M – UMR 7298 – AMU – CNRS ;
**** Archéologue, Inrap Méditerranée ;
***** ATER en histoire de l’art contemporain, Université Paul-Valéry Montpellier III.

[ Texte intégral ]

En 1975, paraissait l’ouvrage intitulé Un diocèse languedocien : Lodève Saint-Fulcran, 1000 ans d’histoire et d’archéologie dans lequel Jean Nougaret signait deux articles dont l’un était consacré à la crypte de la cathédrale de Lodève 1. Près de quarante ans après cette parution, une fouille archéologique 2 est réalisée aux abords de l’ensemble cathédral auquel était tant attaché Jean Nougaret. Les acquis archéologiques récents, associés à une riche étude documentaire, enrichissent nos connaissances sur l’évolution de ce secteur du quartier cathédral entre les XIIIe-XIVe siècles et le XVe siècle, période de plein apogée des phases constructives, avant les destructions perpétrées lors des guerres de Religion. Cet article met en évidence l’importance des constructions associées à la vie des chanoines, en distinguant les espaces liés à la vie en communauté de ceux réservés aux habitations individuelles.

Les chanoines composent le chapitre cathédral. Clercs placés sous l’autorité d’un évêque, ils assurent auprès de ce dernier le rôle de conseillers et le service de prières 3. Primitivement, les chanoines ne sont pas contraints de vivre en communauté comme les moines et, au VIIIe siècle, saint Chrodegang, évêque de Metz, élabore une règle qui encadre davantage la communauté des chanoines de sa cathédrale 4. Ils doivent, en commun, manger dans le réfectoire et dormir dans le dortoir. Sur autorisation de l’évêque, certains peuvent cependant disposer de logements personnels à l’intérieur de la clôture 5. Les préceptes énoncés dans cette règle seront largement repris et définitivement fixés, sous Louis le Pieux, lors du concile d’Aix-la-Chapelle en 816 6. Les lieux de vie en communauté continueront de coexister avec les maisons individuelles à proximité de la cathédrale. Le patrimoine du chapitre, ou mense capitulaire, distinct des biens de l’évêque, est partagé entre un patrimoine commun et un patrimoine divisé en parts personnelles pour les chanoines : les prébendes.

Les limites structurelles

C’est en limite occidentale de l’espace urbain de la ville de Lodève que se concentre le quartier cathédral qui rassemble le sanctuaire et les bâtiments communs ou individuels indispensables à la communauté des chanoines. Ces différentes constructions s’insèrent dans un cadre bien délimité par l’enceinte collective édifiée dès le milieu du XIVe siècle 7. Cette dernière vient compléter un système défensif ancien (XIIe-XIIIe siècles) et supplée à l’absence de fortifications dans des espaces qui en étaient jusqu’ici dépourvus. Elle enserre désormais les deux pôles primitifs de la ville : la Cité épiscopale, à l’ouest, et la ville basse, à l’est (fig. 1a). Lors de l’unification des deux entités, une porte percée antérieurement dans l’enceinte propre à la Cité, la porte des Chanoines 8, est intégrée dans le système défensif global (fig. 1a), (fig. 1b).

Localisation des deux entités principales de la ville médiévale de Lodève : ville basse et cité épiscopale
Fig. 1a - Localisation des deux entités principales de la ville médiévale de Lodève : ville basse et cité épiscopale sur fond de plan début XIXe s. (DAO S. Vondra, A. Bergeret)
Localisation des bâtiments étudiés au sein des l’enceinte de rassemblement sur fond de plan
Fig. 1b - Localisation des bâtiments étudiés au sein des l’enceinte de rassemblement sur fond de plan début XIXe s. (DAO S. Vondra, A. Bergeret)

Les données historiques

par Vivien Vassal avec la collaboration d’Isabelle Commandré et Dominique Ganibenc

Les maisons des chanoines, appelées aussi canourgues (de l’occitan canorga : « chanoinie »), sont à l’origine groupées autour de la cathédrale, avant de connaître une légère dispersion géographique dans la Cité, tout en conservant une certaine proximité avec le siège épiscopal. Résidences principales des chanoines, elles peuvent également être considérées comme des lieux de sauvegarde 9. Le chapitre cathédral de Lodève semble cependant avoir d’abord adopté une vie commune, régulière 10. Lorsque l’évêque Pierre Raymond et ses chanoines acceptaient en 1236 la fondation d’une chapelle par un certain Pierre Penchura, ils promirent au chapelain de l’associer au « victum in claustro », et s’engagèrent « in dicto claustro et in dicta communia semper unum capellanum tenere » 11. Le cloître de la communauté renvoie ici à un espace commun, et non nécessairement à une règle précise. Il est d’ailleurs permis de douter d’une pratique régulière au sens strict, celle-ci se mêlant à des aspects proprement séculiers. Cette communauté effective paraît en effet avoir déjà basculé vers un mode de vie séculier avant le milieu du XIIIe siècle. Si les premières mentions connues, nommant les différentes maisons canoniales, se trouvent dans une série d’actes (1261-1273) autorisant la prise d’eau pour le monastère Saint-Sauveur, il est toutefois envisageable de faire remonter d’au moins un siècle la prébende domestique.

Le Livre Vert donne en effet un extrait d’un accord passé en 1160 entre les chanoines et l’évêque au sujet des biens des chanoines morts sans avoir testé. La maison canoniale individuelle, avec son mobilier et ses ustensiles, y est clairement désignée : « domus cum omni supellectili sua et cum omnibus utensilibus ». C’est le seul bien qui ne sera pas intégré au Trésor de l’église ; l’évêque en aura la garde jusqu’à ce qu’il la confie à un autre chanoine 12. En 1247, cette formule change : c’est dorénavant le plus ancien des chanoines qui peut choisir une maison vacante, ce qui libère sa propre demeure et entraîne la redistribution des canourgues disponibles 13. Ernest Martin en comptabilise treize, que leurs noms spécifiques permettent de bien individualiser 14. Ces toponymes sont tirés soit des chapellenies (dites aussi chanoinies) détenues par les chanoines (canourgues Saint-Jean, Saint-Laurent, etc.), soit par leur position, à proximité de lieux emblématiques au cœur de la Cité (canourgues de la Pistoria, de la Synagogue, du Portail ou du Terron, du Caire del Canto, etc.), soit encore en fonction d’autres particularités 15. Contrairement à d’autres bâtiments, dont la destination, la morphologie et même l’emplacement ont pu être radicalement modifiés, elles ne furent jamais transférées ailleurs et restèrent dans le sol où elles avaient été fondées. Antérieurement aux XVIIe-XVIIIe siècles, des incertitudes restent possibles 16.

Quant aux bâtiments claustraux, ils sont plus difficiles à cerner dans la documentation écrite et encore plus malaisés à replacer précisément dans la topographie de la Cité. S’il ne fait aucun doute qu’ils bénéficient d’une relation privilégiée avec la cathédrale, leurs mentions restent peu nombreuses, laconiques et imprécises, centrées sur le XIIIe siècle 17. Une maison commune (domum communiæ) dite de Saint-Géniès est citée dès 1236, mais paraît avoir été rebâtie au milieu du XIVe siècle, peut-être dans le contexte de refonte du système défensif général de la ville de Lodève 18. Le cloître est également mentionné assez tôt, au début du XIIIe siècle, soit avant les profonds réaménagements opérés lors de la reconstruction de la cathédrale, entre le milieu du XIIIe siècle et la fin du XVe siècle 19. De surcroît, la période où la ville est occupée militairement par les protestants, puis par les troupes de Montmorency, voit se développer de nouvelles péripéties (c. 1573-1590). Les restes de la cathédrale partiellement détruite sont transformés en forteresse, appelée dans les textes la Citadelle 20. Pour les bâtiments situés dans sa périphérie immédiate, on dispose de quelques textes, mais entre destruction et reconstruction, rien ne permet d’en donner une image précise. Les sources écrites demeurent insuffisantes pour reconnaître formellement les dispositions et l’évolution de ces structures connexes.

Les bâtiments claustraux

Au bas Moyen Âge, le groupe épiscopal fait l’objet d’un programme constructif d’ampleur qui fixe dans le paysage bâti du quartier cathédral un nouveau lieu de culte aux proportions imposantes 21 auquel fait écho par son emprise, au sud, un ensemble claustral objet de reconstructions et de restructurations (fig. 2). De ce chantier, l’église gothique édifiée dès 1250 ne conserve que son chœur, la nef ayant été reconstruite au XVIIe siècle, après les destructions des guerres de Religion 22. L’ensemble claustral s’inscrit au sein de limites spatiales définies dès l’époque romane, contraintes au nord par le sanctuaire, à l’est par l’aile déjà en place, plus réduite en largeur, et dans l’angle sud de l’ensemble par le tracé de deux rues (fig. 3a). Les nouveaux bâtiments se superposent à des constructions, observées en partie lors des fouilles archéologiques, et en adoptent les orientations.

Au sein de l’aile occidentale, sur l’emprise de deux pièces primitives, un seul volume se développe dorénavant : le cellier ; son accès est ménagé dans le mur oriental. Décalé vers le sud, le passage est matérialisé par des éléments d’une porte romane déplacée et remontée. Cette entrée majeure mesurait 2,26m de largeur et plus de 3m de hauteur. Les piédroits, constitués de pierres taillées dans du grès, supportent un arc en plein cintre. L’aile méridionale semble rallongée jusqu’au contact du nouveau sanctuaire et une amélioration notoire est apportée au sein de l’aile septentrionale avec l’édification d’une cheminée contre le mur de fond de la pièce occidentale. Cette pièce, possible salle capitulaire, jouxte à son extrémité nord le cloître qui n’est pas documenté.

La porte des chanoines et la cathédrale gothique, depuis l’ouest
Fig. 2 - La porte des chanoines et la cathédrale gothique, depuis l’ouest (cl. A. Bergeret)

À l’échelle du site, la mise en place du nouveau programme architectural s’accompagne également d’une rupture dans les niveaux de circulation qui dissocie l’église et la salle Saint-Louis, nouvellement édifiées, des bâtiments claustraux relégués en limite de l’îlot. La rupture s’effectue au niveau de l’ancien cloître, vraisemblablement reconstruit à l’époque gothique, dont le bâti actuel ne conserve aucune trace. Cette différence de niveau permet la communication avec les rues mitoyennes et l’acheminement des denrées alimentaires, pour certaines issues de la dîme, et leur stockage dans le cellier. La présence d’un dortoir commun au premier étage du cellier est probable. L’utilisation de ce niveau pour l’aménagement d’un espace commercial à l’époque contemporaine nous prive définitivement d’informations. L’ensemble des travaux de construction, d’entretien et de réparation de la cathédrale et des bâtiments collectifs annexes incombe aux chanoines 23.

Au nord-ouest des bâtiments claustraux, des constructions s’implantent au contact des murailles de l’enceinte collective et de la porte des Chanoines. La trame initiale définit des espaces privés clairement matérialisés par leur ligne de façade en front d’un axe viaire, sans doute la rue du Théron mentionnée dans les actes (fig. 3a & 3b). La fenêtre de fouille ne permet pas de définir le type urbain, ni même le module parcellaire de ces bâtiments. Les contraintes axiales mises en évidence impliquent l’intégration dans un parcellaire existant, calé sur la trame définie par l’ensemble cathédral. À ce stade, aucun élément ne permet d’identifier clairement ces bâtiments comme relevant déjà de la prébende d’un chanoine, mais leur localisation implique de fait une autorisation épiscopale. Ces constructions présentent une qualité des matériaux et de mise en œuvre certaine qui permettent de penser qu’elles bénéficient des travaux menés sur la cathédrale.

Développement des bâtiments au voisinage de la porte de l’enceinte dans le quartier cathédral aux XIIIe-XIVe siècles
Fig. 3a - Développement des bâtiments au voisinage de la porte de l’enceinte dans le quartier cathédral aux XIIIe-XIVe siècles. Phasage du groupe épiscopal d’après Barrenechea 2002 (levé topographique P. Sarazin, A. Farge ; DAO V. Vaillé)
Évolution des bâtiments au voisinage de la porte de l’enceinte dans le quartier cathédral au XVe siècle
Fig. 3b - Évolution des bâtiments au voisinage de la porte de l’enceinte dans le quartier cathédral au XVe siècle. Phasage du groupe épiscopal d’après Barrenechea 2002 (levé topographique P. Sarazin, A. Farge ; DAO V. Vaillé)

Les maisons canoniales

Au XVe siècle, la cathédrale est l’objet d’embellissement au niveau des fresques et des vitraux, dont beaucoup ont aujourd’hui disparu 24. Le seul chantier architectural mis en œuvre concerne la chapelle Saint-Fulcran qui est agrandie d’une travée, au nord de la cathédrale 25. Aucun changement manifeste ne concerne les bâtiments claustraux, définitivement figés dans le paysage bâti, hormis des travaux entrepris sur le cloître. Leur ampleur n’est toutefois pas documentée et il est impossible de déterminer si l’ensemble des galeries est alors restauré, à l’image de celle qui subsiste pour cette période, à l’ouest 26. Les autres réfections réalisées sur l’ensemble claustral se concentrent sur la reprise des voûtements de pièces antérieures (la sacristie et le baptistère) 27.

Dorénavant, les nouvelles constructions sont, semble-t­il, liées aux maisons individuelles (les canourgues). Leur nombre se densifie et, faute d’espace très vraisemblablement, elles se développent jusqu’au débouché de la porte percée dans l’enceinte qui s’ouvre sur la rue du Théron (Fig. 3b). Cette dernière semble entièrement relever de la possession du chapitre qui y détient 80 % des parcelles 28 et, en dehors de ses possessions directes, le chapitre y disposait d’une canourgue dite de Theronde attachée au bénéfice d’une chanoinie 29. La densité de l’habitat dans cette partie de la ville est confirmée par les nombreuses mentions disponibles pour les XVe et XVIe siècles ; les parcelles sont alors confrontées par laditte rue ou le mur de la ville (la muraille)  30.

L’emprise de l’habitat qui, dans un premier temps, se cantonne de part et d’autre de cet axe va rapidement s’accroître au point d’aboutir à la privatisation de cet accès, fermant ainsi complètement le quartier cathédral à l’ouest. L’ancienne rue est barrée par l’édification d’une nouvelle pièce qui empiète dès lors sur toute la largeur de l’axe viaire. Le positionnement de la limite occidentale de celui-ci est conditionné par le maintien de la porte d’accès à la cour de la parcelle/maison préexistante au sud. Cette nouvelle construction se révèle cossue, tant par sa mise en œuvre que par ses aménagements, et adopte le répertoire des demeures aisées comme le montre la présence d’une baie à coussiège ouvrant sur un espace de cour (fig. 4).

Dès lors, à l’ouest de la maison méridionale, un espace de cour se développe, désormais commun aux constructions nord et sud, et seule est conservée une avant-cour privative réduite, entre la pièce à coussiège et la porte monumentale. L’ensemble ainsi créé privatise une partie du réseau viaire et entraîne une réorganisation des circulations dans ce secteur de la Cité. Un tel choix et ses répercussions, qui induisent l’approbation de l’évêque, semblent difficilement applicables pour une simple maison de particulier. Cet aspect, corrélé à la localisation et au répertoire architectural mis en œuvre, permet donc de positionner ce programme de construction dans le contexte des maisons canoniales.

Baie à coussiège ouverte dans la canourgue nord, vue depuis le nord
Fig. 4 - Baie à coussiège ouverte dans la canourgue nord,
vue depuis le nord (cl. É. Leal)

Ce n’est qu’à partir de documents tardifs – statuts canoniaux du début du XVe siècle et acte de vente de 1471 31 – que la présence d’une maison canoniale au débouché de la porte des Chanoines, à l’extrémité ouest de la rue de Théron, est attestée. Il s’agit de la maison canoniale dite du Théron. Néanmoins, la première mention de cette maison attachée au vocable de Théron apparaît dès 1272, sans qu’il soit alors permis de la localiser précisément 32. Au regard des données disponibles et des caractéristiques qui viennent d’être évoquées, il est donc possible d’identifier précisément les vestiges récemment découverts avec cette maison canoniale connue dès le XIIIe siècle.

Conclusion

Dans le courant du XVe siècle, la fermeture du quartier a pour conséquence un bouleversement des accès qui se font dorénavant par la porte de la Bouquerie au sud ou la porte de la Broussonelle au nord. En opérant cette fermeture, l’évêque renforce la position dominante du quartier cathédral sur la ville, non seulement d’un point de vue urbanistique mais également d’un point de vue symbolique, puisqu’il n’est désormais plus visible et accessible que depuis ses abords est, soit par des zones situées en contrebas du pôle religieux.

Cette situation ne dure pas longtemps et pendant la première moitié du XVIe siècle, le processus s’inverse avec un retrait du privé sur l’espace public et le remblaiement de certains espaces. Ainsi, l’accès au quartier cathédral par la porte des Chanoines est rouvert et les façades sur rues sont bouchées.

L’abandon brutal et définitif du quartier intervient dans la seconde moitié du XVIe siècle, dans le contexte violent très destructeur des guerres de Religion, et a pour conséquence un démantèlement du quartier canonial jouxtant la porte des Chanoines ainsi qu’un renforcement du système défensif de la porte avec l’édification d’une « citadelle ». En effet, alliant deux critères particulièrement défavorables pour sa conservation, la maison parfois appelée de Theronde (ou Terondo) fut démolie en 1573. Possession ecclésiastique, elle se trouvait de plus dans la fâcheuse disposition d’un trop proche voisinage avec la muraille. Cette dernière caractéristique entrevue dès le début du XVe siècle, avec la proximité de la porte des Chanoines, ne nous apparaît explicitement qu’après les destructions de la fin du XVIe siècle, grâce aux compoix de 1626 et 1633 33.

NOTES

1. Nougaret, Jean, « La crypte de la Cathédrale Saint-Fulcran de Lodève », dans Un diocèse languedocien : Lodève Saint-Fulcran, 1000 ans d’histoire et d’archéologie, Millau, Maury, 1975, p. 89-95.

2. Bergeret, Agnès et Leal, Émilie, Immeuble Barral, groupe cathédral, Lodève (Hérault), Rapport final d’opération de fouille archéologique, DRAC du Languedoc-Roussillon, Service Régional de l’Archéologie, Montpellier, novembre 2015, 548 p.

3. Esquieu, Yves, Autour de nos cathédrales. Quartiers canoniaux du sillon rhodanien et du littoral méditerranéen. Monographies du C.R.A., Paris, CNRS, 1992, 355 p.

4. Esquieu, Yves, op. cit., 1992, p. 17.

5. Ibid.

6. Hocquard, Gaston, « La règle de saint Chrodegang. État de quelques questions », dans Saint Chrodegang, communications présentées au Colloque tenu à Metz à l’occasion du douzième centenaire de sa mort, Metz, Éditions le Lorrain, 1967, p. 55-89.

7. Vassal, Vivien, avec la collaboration de Cervellin, Patrice, Commandré, Isabelle et Matkowski, Maïa, Enceinte collective de Lodève (Hérault) : Mission repérage des éléments de la fortification médiévale, G.R.A.L., 2014, 263 p.

8. Cette porte a été mise au jour lors de la fouille.

9. Vassal, Vivien, avec la collaboration de Commandré, Isabelle et Ganibenc, Dominique, Contribution à l’étude historique du groupe épiscopal de Lodève (34), Rapport final d’étude documentaire, G.R.A.L., 2011, 331 p.

10. Martin, Ernest, Histoire de la ville de Lodève depuis ses origines jusqu’à la Révolution, Montpellier, Serre et Roumégous, 1900, 2 t., 391 p. et 502 p.

11. Vassal, Vivien, op. cit., 2011, p. 109 et note 349.

12. Rouquette, Julien, Cartulaire de l’Église de Lodève. Livre vert, Montpellier, 1923, 135 p.

13. Il est intéressant de noter que dans cet extrait de transaction, la maison se confond explicitement avec la prébende : « aliquam prebendam sive domum », Vassal, Vivien, 2011, op. cit., p. 109, note 350.

14. Martin, Ernest, op. cit., 1900, t. 1, p. 358-359.

15. Vassal, Vivien, op. cit., 2011, p. 109 et note 351.

16. Vassal, Vivien, op. cit., 2011, p. 159.

17. Vassal, Vivien, op. cit., 2011, p. 108-153.

18. Vassal, Vivien, op. cit., 2011, p. 130 et p. 133, note 467.

19. Barrenechea, Laurent, St-Fulcran de Lodève : étude du groupe épiscopal, Mémoire de Séminaire de IIIe cycle, École d’Architecture du Languedoc-Roussillon, session d’octobre 2002.

20. Vassal, Vivien, op. cit., 2011, p. 83-90.

21. Barrenechea, Laurent, op. cit., 2002, p. 52-76.

22. Barrenechea, Laurent, op. cit., 2002, p. 23 et 53.

23. Vassal, Vivien, op. cit., 2011, p. 109.

24. Barrenechea, Laurent, op. cit., 2002, p. 24.

25. Barrenechea, Laurent, op. cit., 2002, p. 24 et 62.

26. Barrenechea, Laurent, op. cit., 2002, p. 24 et 78.

27. Barrenechea, Laurent, op. cit., 2002, p. 24.

28. Demaille, Emmanuelle, « Le compoix de Lodève de 1401 à l’épreuve de la cartographie (représentation spatiale des activités économiques et de la propriété foncière) », Archéologie du Midi Médiéval, t. 18, 2000, p. 161-190.

29. Vassal, Vivien, op. cit., 2011, p. 58.

30. Vassal, Vivien, op. cit., 2011, p. 154-156.

31. Vassal, Vivien, op. cit., 2011, p. 160 et note 571.

32. Vassal, Vivien, op. cit., 2011, p. 159 et note 565.

33. « Un patus par le passé maison canonicalle ditte de Therond, près la tour appellé Dazana [d’Azémar], confronte de terral la muraille de la ville, tour et pourtal du Chappre., narbonnes et marin Me. Jean Dazemar, daguial la vielhe maistrize et rue entre deux faict un denier » (Vassal, Vivien, op. cit., 2011, p. 160, note 572).