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Description

La laveuse de laine et de filaments (1842),
inventée par Etienne Semat (1787-1865) de Saint-Pons-de-Thomières (Hérault)

C’est dans une Histoire familiale, restée inédite, du docteur Joseph Barthès (1878-1967) auteur d’une Histoire de l’abbaye de Saint-Pons-de-Thomières (Hérault) (Nîmes, 1997), que nous trouvons de nombreux renseignements sur Etienne Sémat (1787-1865) qui, seul ou avec son beau-frère Molinié, a inventé ou mis au point de nombreuses techniques.

On lui doit la construction, sur la façade Sud de l’église de Saint-Pons-de-Thomières, d’un cadran solaire « au canon » (1804), un régulateur « applicable aux roues hydrauliques et machines à vapeur et pour tout système de vannes mobiles » (brevet d’invention déposé et, en 1841, médaille d’or de la Société d’encouragement). Etienne Sémat s’est même intéressé à la physiologie et pour prolonger la vie humaine il propose, en 1824, la transfusion sanguine !

Le Docteur J. Barthès était bien renseigné puisque E. Sémat était son arrière grand-père maternel : sa fille, Clarisse, était la sœur de l’imprimeur et érudit local Joseph Sémat (1817-1867) et l’épouse de l’écrivain local Melchior Barthès (1818-1886). Après avoir décrit la personne et quelques inventions d’Etienne Sémat, le Dr. J. Barthès présente une laveuse de laine qui a eu un certain succès dans une ville où plusieurs générations, propriétaires ou ouvriers, se sont illustrées dans la production industrielle.

Nous disposons du dossier original constitué par Etienne Sémat et qui comprend les pièces suivantes : demande du brevet, Paris 16 mars 1842 (2 pages avec un mémoire descriptif de la même date, de 3 pages, et un dessin de la machine avec une description détaillée – document 1), (la demande fait allusion au dossier déposé en Préfecture de l’Hérault le 9 novembre 1841) ; un extrait du brevet, Paris 12 mais 1842 (2 p.) ainsi qu’une lettre à Martin Benoit (29 novembre 1842, 1 p. – document 2), des certificats de Barthès (6 juin 1845), un autre de Barthès à la même date avec un certificat de Denis Gely (document 3) du 25 juin 1845, un certificat de Barthès du 19 juin 1845 et un certificat de Fraissinet du 22 juin 1845 (document 3).

L’Institut National de la Propriété Industrielle dispose d’un dossier correspondant où l’on retrouve le Brevet du 16 mars 1842 avec le dessin et la description de la machine, mais fait connaître la lettre originale de Sémat du 6 novembre 1841 qui accompagnait sa demande en Préfecture de l’Hérault, le 9 novembre 1841 (document 1).

Grâce donc à tous ces documents il est possible, en l’absence d’un exemplaire conservé de la machine, de l’étudier et d’en comprendre le fonctionnement et l’intérêt. […]

Informations complémentaires

Année de publication

2003

Nombre de pages

6

Auteur(s)

Jean KNOTT, Jean-Claude RICHARD

Disponibilité

Produit téléchargeable au format pdf