Caylus, la fin d’un patrimoine environnemental et culturel
de la métropole de Montpellier

* Géographe, Directeur de recherche à l’IRD, Umr GRED
(Gouvernance, Risque, Environnement, Développement).

Dans la semaine qui précède les journées du patrimoine (19-20 septembre 2015), au moment où de nombreux citoyens, des associations et des services publics impliqués affinent leurs préparatifs pour permettre à tous de prendre connaissance d’un site exceptionnellement ouvert, à Castelnau-le Lez, à 5 kilomètres de la place de la Comédie, nous avons assisté dans le vallon des Courtarelles à la destruction d’un environnement qui avait plus de 2200 ans d’histoire. Il n’y a plus rien à visiter, puisque la zone d’action concertée de Caylus a été mise en travaux, malgré les découvertes archéologiques sur l’emprise préromaine du site, la mise à jour éphémère d’une source aménagée avec un bassin construit au IIe siècle avant Jésus Christ, et le questionnement scientifique sur les particularités de cette zone, que les anciens savaient très humide au point d’appeler le chemin qui y accédait le « chemin des mouillères » (Atlas de St Jean, 1750, ADH).

Cet article est avant tout celui du témoignage sur ce passage en force non traité par les médias locaux, qui avaient pourtant, quelques mois auparavant, informé les métropolitains montpelliérains sur le mouvement de contestation d’un programme immobilier défini hors de ce territoire, pensé sans connaître ce territoire.

Les Courtarelles se présentaient il y a encore 20 ans comme une trame verte située entre le plateau de Substantion au sud (urbanisé jusqu’à la falaise du plateau sur la commune de Castelnau-le-Lez), et celui de Jacou au nord (également urbanisé jusqu’à la limite avec Castelnau) : entre les deux formations hautes, une plaine verte, véritable corridor écologique de quatre kilomètres qui lie la vallée du Lez à l’ouest à celle du Salaison à l’est. Au milieu de cette plaine, se trouve le mas de Caylus exactement bâti sur la ligne de partage des eaux (figure 1). Le ruisseau des Courtarelles se jette dans le Lez, tandis qu’un autre ruisseau dont personne ne semble connaître le nom, rejoint le Salaison juste avant que celui-ci ne s’engouffre dans une gorge qui cisaille l’Est du plateau de Substantion. Les sources de ces ruisseaux sont multiples. Lorsqu’il pleut à verse, les écoulements superficiels rejoignent le petit cours d’eau qui voit son débit monter à plusieurs mètres cubes par seconde. Plusieurs jours après les pluies, l’eau sort par de multiples anfractuosités dans les champs et les chemins, dans les fossés et au milieu de la route goudronnée que l’on appelle encore aujourd’hui le chemin de Caylus. En occitan, ces sources intermittentes s’appellent des boulidous.

La ZAC de Caylus prend place dans le vallon dit des Courtarelles, autour du Mas de Caylus
Fig. 1 - La ZAC de Caylus prend place dans le vallon dit des Courtarelles,
autour du Mas de Caylus (image Google Earth, 2011).

Lorsqu’au début des années 2000, les planificateurs de l’agglomération de Montpellier ont eu l’idée de transformer le mas de Caylus en zone d’urbanisation, peu nombreuses étaient les personnes au courant des phénomènes de forte humidité, caractéristiques des Courtarelles. Les riverains de Caylus, et notamment les Jacoumards habitués à prendre ce chemin, observaient bien le phénomène des boulidous. Cependant, personne n’en saisissait l’ampleur. Les Courtarelles ne figurent pas dans l’inventaire des zones humides réalisé par Aquascop et les écologistes de l’Euzière en 2006. Cependant Caylus paraissait être un espace protégé. Il avait d’ailleurs fait l’objet d’études montrant la fonction de lien écologique entre le Lez (avec Natura 2000) et le Salaison.

A partir de 2013, le processus administratif et politique de la ZAC de Caylus s’accélère. Le projet est instruit. Les enquêtes publiques se déroulent en été 2014 sur le projet général d’urbanisation et durant les congés de Noël 2014-2015 pour ce qui concerne l’enquête publique sur l’eau (Malaval, 2015). Cette dernière enquête n’évoque jamais la présence d’eau souterraine sur le site. La Préfecture avait pourtant initialement mis l’accent sur des risques écologiques pour cette ZAC. Quelque temps après, l’avis favorable donné est en réalité un non-avis. Il est acquit par défaut de réponse dans les temps légaux (Braconnier, 2014).

La dernière étape passe par la recherche archéologique préventive 1. Après avoir fait faire une étude préalable par l’INRAP en 2014 qui montrait l’existence de deux sites ayant des vestiges antiques, la DRAC préconise des fouilles préventives, à la charge du lotisseur, le groupe Guiraudon Guipponi Leygue (GGL) qui contractualise avec l’INRAP. L’équipe dirigée par M. Vacassy va finalement travailler pendant quatre mois jusqu’en avril 2015. Elle met à jour un site funéraire important situé dans le secteur où se forme le ruisseau des Courtarelles et qui est aussi le lieu choisi pour le futur bassin de rétention ouest de la ZAC. En amont de cette zone, à proximité du mas de Caylus et de son parc, à quelques dizaines de mètres de la station de tramway de Jacou, l’équipe des archéologues découvre un système hydraulique inattendu. D’abord identifié dans l’étude préalable comme un possible abreuvoir lié à la ferme gallo-romaine de Bouzigues, le dispositif mis à jour s’avère être un bassin construit en pierres sèches dont le remplissage d’eau se réalise par le fond. Le dispositif réalisé au cours du IIe siècle avant Jésus-Christ est attribué par les archéologues aux gaulois. Ce qui en fait toute l’originalité est l’escalier qui permet de descendre jusqu’au fond (figure 2). Nous ne savons pas encore quelle était la finalité de ce dispositif, une facilité d’accès à l’eau de la source, un bain domestique ou un lieu de rituel (l’analogie avec les bassins de purification ou de baptême des religions est logique, et l’attention portée aux sources est connue dans différents sites gaulois).

La source gauloise telle qu’elle apparaît après le dégagement des matériaux qui l’avaient obstruée
Fig. 2 - La source gauloise telle qu’elle apparaît après le dégagement des matériaux qui l’avaient obstruée.

Ce monument hydraulique figure parmi les plus anciens de la région. Tous les visiteurs qui ont eu la chance de l’approcher ont été impressionnés, en particulier par le fait que l’ouvrage réapparait après 2000 ans d’occultation dans la même fonctionnalité, la source réalimentant par le bas le bassin jusqu’à la première marche. Nous ne sommes là déjà plus dans l’archéologie préventive et la description des restes d’un aménagement ancien. Pour reprendre une expression utilisée pour les galeries drainantes (qanats), la source gauloise de Caylus est vive. Elle interroge, elle fascine, elle donne au site un nouveau caractère. Architecture de pierre sèche et transparence de l’eau vive sont les éléments singuliers. Dès lors, deux questions nouvelles se posent en ce printemps 2015. D’où vient cette eau ? Comment cet environnement a traversé les siècles jusqu’à nous ?

Pour la première question, l’équipe hydrosciences de l’université de Montpellier effectue à notre demande une analyse des caractéristiques de l’eau (Pistre, 2015). Les teneurs en calcium et potassium sont élevées, des traces de strontium sont relevées. L’eau de la source ne provient pas directement des infiltrations locales des pluies. Elle s’est déplacée dans le sous sol sur une assez longue distance pour se charger de différents composants. Elle pourrait provenir des écoulements souterrains ramenant les eaux de pluies infiltrées dans les collines marno-calcaires de Jacou et de Castelnau. Pour étayer cette hypothèse, il faut vérifier s’il existe un aquifère actif sur une zone plus large que le point où l’eau sourd dans le bassin gaulois. Il faut donc arpenter la zone 2.

Nous découvrons qu’il existe six puits répartis autour de la source (figure 3). Pour quatre d’entre eux (A, B, D, E), l’eau se trouve bien à environ un mètre sous le niveau des margelles, un peu moins d’un mètre sous le niveau du sol naturel (observations de mai 2015). Un vaste puits réservoir (C) est situé à l’Est du Mas de Caylus, mais il est totalement fermé avec un cadenas sans possibilité de mesurer la profondeur du puits et le niveau de l’eau. Un dernier puits (F) est situé sur la terrasse supérieure, juste en amont de la source gauloise. Il est peu profond, et très au dessus du niveau de l’eau de la source et du puits en contrebas. Ajoutons à cette géographie des puits des éléments périphériques qui ont une certaine importance. Il y a 8 ans, quelques jours avant l’inauguration, la voie ferrée de la ligne 2 du tramway s’est effondrée d’un mètre sur une distance de 200 mètres à proximité du mas de Caylus. De lourds travaux d’urgence avaient permis de consolider et de drainer ce lieu qui recevait des eaux d’une source proche du mas de Paoleti, située à la même altitude que la source gauloise. De fait, tout ce secteur entre Jacou et Paoleti est dénommé « colline des boulidous » par les anciens. Les boulidous sont des sources intermittentes qui évacuent les eaux souterraines plusieurs jours après les épisodes pluvieux intenses.

L’ensemble des dispositifs hydrauliques et des sites reliés à l’eau souterraine que nous avons identifiés sur l’espace de Caylus
Fig. 3 - L’ensemble des dispositifs hydrauliques et des sites reliés à l’eau souterraine que nous avons identifiés sur l’espace de Caylus, et replacés sur l’image satellite Google Earth et la présentation de la ZAC.

Quelques temps après la fin des fouilles archéologiques de l’INRAP qui s’achèvent avec le rebouchage de la source gauloise à des fins de conservations, nous estimons que le site de Caylus constitue à la fois un patrimoine culturel lié à l’occupation antique du site, un patrimoine hydraulique remarquable et un patrimoine environnemental intéressant, l’aquifère de Caylus étant situé sur une zone interfluve. Nous lançons donc une démarche d’alerte sur les risques de négliger tous ces aspects si on continuait le projet de zone urbaine sans changement. Un comité de sauvegarde du site se forme, demande un moratoire sur le projet en vue d’étudier l’aquifère et de prendre le temps de la réflexion (Forte, 2015). Il intervient dans les médias (journaux, télévision régionale) et par voie de pétition (près de 1 000 signatures).

Durant l’été 2015, nous poursuivons nos observations dans deux directions principales : d’abord, rendre compte de la dynamique de la nappe en mesurant régulièrement les hauteurs d’eau dans les puits accessibles, et notamment le puits B proche de la zone funéraire ; ensuite, chercher dans les archives des éléments caractéristiques sur cette zone de Caylus.

Les observations des niveaux ont pu être menées entre mai et septembre 2015 (figure 4). Les niveaux d’eau vont baisser progressivement de 20 à 60 mm par jour et remonter à chaque grande pluie. Le 13 août 2015, il pleut 90 mm et la nappe remonte le lendemain de 520 mm. Le 23 août 2015, il pleut 130 mm et la nappe remonte de 1510 mm. Globalement, l’épaisseur de la nappe oscille entre 2,35 mètres et 4,65 mètres. Elle ne disparaît pas après deux mois très secs. Au cours de ces observations, nous constatons que les puits sont en partie reliés les uns avec les autres par un réseau de conduites en poterie dont la section est triangulaire et le système de jointure également (figure 5). Nous n’avons pas pu encore dater ces conduites. De fait, il aurait fallu fouiller le site pour suivre ces conduites et comprendre leurs fonctionnalités (drainage, irrigation, transferts), mais ceci n’est plus possible après la mise en chantier du site le 15 septembre 2015.

Mesure du niveau de la nappe dans le puits « B » de Caylus
Fig. 4 - Mesure du niveau de la nappe dans le puits « B » de Caylus
et synthèse des résultats.
Eléments du système de transfert d’eau en terre cuite présent sur toute la zone
Fig. 5 - Eléments du système de transfert d’eau en terre cuite présent sur toute la zone.
Hauteur d’eau exprimée en mm dans le puits
Hauteur d’eau exprimée en mm dans le puits « B » à l’aval ouest de la zone de Caylus

Durant l’été, les archives vont permettre de mieux comprendre l’étendue de l’aquifère. Nous retrouvons trois documents cartographiques très précis : le cadastre de 1826, l’inventaire des cultures à Castelnau en 1809 et le cadastre du vallon des Courtarelles en 1750 (tous ces documents sont consultables sur le site des archives départementales de l’Hérault).

En rapprochant les cartes cadastrales du Crès et de Castelnau, on obtient une image du site complet de Caylus, dont le propriétaire était M. Pagezy (également propriétaire du mas de Viviers à Jacou). Ce qui est remarquable sur ce document (figure 6), c’est la densité des fossés (peints en bleu) à l’ouest comme à l’Est du Mas. Le drainage de l’aquifère était nécessaire. L’eau récupérée partait au Sud-Est dans le ruisseau des Courtarelles et au Nord Est dans le ruisseau sans nom rejoignant le Salaison. On remarque que le parcellaire actuel est encore très proche du parcellaire du début du XIXe siècle.

Sous le Premier Empire, avant la généralisation du cadastre, des inventaires des usages du sol ont été dressés, vraisemblablement à des fins fiscales. Celui de la commune de Castelnau a pris trois ans de travail au géomètre qui l’achève le 20 août 1809 (figure 7). Il montre de part et d’autre du Mas Ranson (Mas Caylus d’aujourd’hui) une exploitation intense et continue des parcelles en vignes, olivettes et pâtures. Les prairies sont plus marquées encore vers l’aval des deux côtés, Lez et Salaison.

Cadastre de 1826 de la zone du mas de Caylus
Fig. 6 - Cadastre de 1826 de la zone du mas de Caylus (alors dénommé Pagezy).
Extrait de la carte des cultures de 1809 pour Castelnau
Fig. 7 - Extrait de la carte des cultures de 1809 pour Castelnau.

Au début du XIXe siècle, la vigne est déjà très présente dans les deux côtés du Mas de Caylus, comme actuellement d’ailleurs. Au mois d’août 2015, l’observation des différentes parcelles de toute la zone, montre que l’irrigation n’est pas du tout pratiquée, ni dans les anciennes vignes, ni dans les nouvelles qui viennent d’être plantées. Ceci a été confirmé par des entretiens avec des viticulteurs de la zone. De fait, le principal utilisateur de la nappe de Caylus est la vigne dont l’enracinement est profond et peut valoriser cette humidité située dans une tranche de sol de 1 à 6 mètres de profondeur.

Le site des ADH propose également le téléchargement des plans dressés au milieu du XVIIIe siècle, avec notamment une description minutieuse de chaque quartier agricole. Nous avons recomposé les différents éléments du cadastre le plus ancien connu sur cette zone (figure 8). La plaine des Courtarelles était entièrement exploitée à cette époque. Les fossés figurent avec précision. La vigne était déjà bien implantée précisément dans les zones drainées. Dans la partie moyenne et basse du vallon, les prairies dominent.

Reconstitution de la carte du vallon des Courtarelles
Fig. 8 - Reconstitution de la carte du vallon des Courtarelles selon les cartes détaillées de chaque planche issue de l’Atlas de St-Jean.

Un des apports les plus significatifs de cette carte a déjà été relevé par O. de Labrusse. Le chemin qui lie le moulin de Navitau situé au bord du Lez, au village du Cres (qu’on nomme aujourd’hui chemin de Caylus) a une autre dénomination dans la carte : c’est le chemin des moullares. Il est intéressant de noter que dans l’atlas de St Jean, d’autres sites ont été inventorié portant ce nom de moullares. Dans tous les cas, le plan montre des parcelles encadrées par des fossés dûment dessinés et décrits comme tels.

Détail de la carte précédente dans le secteur de Caylus
Fig. 9 - Détail de la carte précédente dans le secteur de Caylus
(en 1750, la personne mentionnée sur la carte est Mr Allut).

Nous avons recherché l’étymologie du mot. Le dictionnaire provençal de Frédéric Mistral (1878) donne une définition très claire du mot d’origine : mollière, champ cultivé où l’on voit sourdre de petites sources, pré naturel, terrain mou où les eaux croupissent.

Pour ce qui concerne la zone actuelle de Caylus située à l’amont des Courtarelles à l’Est, la description montre une organisation des fossés similaire au cadastre de 1826 (figure 9). La source gauloise était située dans la vigne de M. Guillaume de Roquelaure de Castelnau (parcelle n° 93), entre la parcelle 81 de vigne de M. Caillus (on voit apparaître ce nom dont l’orthographe a pu changer et qui désigne le Mas au XXe siècle) et la parcelle 86 de M. de Boucaud (châtelain de Jacou).

Dans l’ensemble des Courtarelles, en amont vers Jacou comme en aval vers Navitau, il y a très peu de terrains labourés et de céréales. Les vignes et les olivettes dominent largement et les prés humides se trouvent dans les zones les plus basses, sortes de parcelles de rétention d’eau bien avant qu’on invente les bassins urbains de rétention d’eau qui ont finalement une utilité limitée et une emprise au sol considérable pour être efficace.

Conclusion

La recherche que nous avons menée dans l’urgence aboutit à reconsidérer l’espace de Caylus. Elle a provoqué une réaction citoyenne avec le mouvement autour de la sauvegarde du site, et une réaction démocratique par le questionnement des élus de la ville de Castelnau-le-Lez. Le patrimoine de Caylus était méconnu : les archéologues de l’INRAP ont découvert une source vivante et un site funéraire. Nous souhaitions que le monument hydraulique soit conservé, non pas comme objet inerte sous une couche de graviers mais comme symbole des usages de l’eau dans l’espace métropolitain de Montpellier. Nous avons compris que cette source révélait un patrimoine environnemental qu’aucun document ou étude n’avait pris en compte, avec l’aquifère et le ménagement 3 historique de ce territoire depuis des siècles. Nous pensions qu’il y avait matière à poursuivre des recherches pluridisciplinaires pour l’Université et la Recherche héraultaise.

Le 15 septembre 2015, au moment où la Direction Départementale des Territoires et de la Mer indiquait que la Préfecture souhaitait prendre en compte les différentes connaissances nouvelles sur Caylus, et demandait aux promoteurs de la ZAC de proposer des modifications du projet initial, les bulldozers sont entrés en action. La source est certes toujours là sous son lit de cailloux, mais elle ne fonctionnera plus jamais après le chambardement des terrassements. Elle n’a vécu que trois mois après 2000 ans d’occultation. 2000 ans d’histoire ignorés par les décideurs économiques et politiques, des principes de préservation environnementale et agricole annoncés et aussitôt bafoués. En revanche, les mécanismes naturels qui font converger l’eau vers l’aquifère superficiel de Caylus n’ont pas disparu.

Bibliographie

Arnal Jean, Majurel R., Prades H., « La stratigraphie de Sextantio, Castelnau-le-Lez (Hérault) », Bulletin de la Société préhistorique française. Études et travaux. 1964, tome 61, N. 2. pp. 385-421. https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1964_hos_61_2_3997

Braconnier, Jean Pierre, « Rapport d’enquête et conclusions relative à la demande préalable à la déclaration d’utilité publique et l’enquête parcellaire concernant la réalisation de l’aménagement de la ZAC de Caylus, ep du 7 juillet au 8 août 2014 », Département de l’Hérault, ref. E14000078 /34, 22 p.

Forte Arthur, Quel avenir pour la source de Caylus ? Université de Montpellier, master eau et société, mémoire de M1, 2015, 24 p.

Malaval Christian, « Enquête publique préalable à l’autorisation requise au titre de la loi sur l’eau (sollicitée par la société GGL Aménagement). Projet d’aménagement ZAC Mas de Caylus sur la commune de Castelnau-le-Lez », Département de l’Hérault, ref TA E140000145/34 du 26-09-2014, 62 p.

de Labrusse O., Le secteur du Mas de Caylus (dénommé alors mas Pagézy) en 1826 d’après le Cadastre Napoléonien. 2015, Manuscrit, 4 p.

de Labrusse O., 1750- 1751 Le drainage du vallon des Courtarelles, d’après l’Atlas du Grand Saint Jean (commanderie des templiers de Montpellier), 2015, Manuscrit, 4 p.

Margat Jean, Ruf Thierry, Les eaux souterraines sont-elles éternelles ? 90 clés pour comprendre les eaux souterraines. Versailles, Éditions Quae, 2014, 150 p.

Marié Michel, « Aménager ou ménager le territoire ? », Annales des Ponts et Chaussées, janvier 1996.

Pistre Séverin, « Interprétation des données d’analyse de l’eau de la source gauloise de Caylus », Intervention à la Gazette-Café, Montpellier 29 mai 2015.

Ruf Thierry, « Caylus, un espace à comprendre comme patrimoine et comme environnement singulier de la Métropole de Montpellier. », Intervention à la Gazette-Café, Montpellier 29 mai 2015.

Site du collectif Caylus, la colline des sources : https://www.facebook.com/collectifcaylus?fref=nf

NOTES

1. Auparavant, le site gallo-romain de Substantio avait été étudié partiellement en 1964 (Arnal & al, 1964).

2. Sur les questions générales à propos des eaux souterraines, voir Margat, Ruf 2014.

3. Voir les travaux de Michel Marié, 1996.