Bibliographie de recherche sur les protestants du Midi

La bibliographie de recherche est le résultat d’une recherche bibliographique menée systématiquement. Depuis 1953, les chercheurs disposent de la Bibliographie annuelle de l’histoire de la France publiée chaque année par le CNRS par les soins de Mme Samuel-Albert. Ce recueil des titres des travaux publiés chaque année sur l’histoire de la France permet aux chercheurs de recenser systématiquement tous les travaux concernant leur sujet de recherche. Mademoiselle Nadia Margoum prépare une thèse de doctorat ayant pour sujet les réhabilitations d’actes d’état civil demandées par les « prétendus réformés » devenus des « non catholiques ». L’espace géographique fixé pour la recherche est actuellement l’ancienne province synodale des Cévennes permettant de rattacher la situation de 1787 à la situation de 1685. Le grand problème posé par ces recherches est les difficultés d’une approche sociale dans un monde qui a été bouleversé par les effets de la révolution française. Si les dénominations sont fournies par les textes d’époque, les regroupements et la répartition en catégories sont difficilement applicables.

Mademoiselle Nadia Margoum a mené une partie de ses recherches bibliographiques systématiques d’après l’index des lieux et celui des matières de la Bibliographie annuelle de l’histoire de la France en sélectionnant les termes : protestants, protestantisme, Midi, Languedoc, bas Languedoc, Cévennes, Gévaudan, Rouergue, Vivarais, Ardèche, Aude, Aveyron, Gard, Hérault, Lozère, Pyrénées-Orientales.

Le fruit de ce travail est présenté brut aux lecteurs d’Études sur l’Hérault pour leur rendre service et leur donner accès à une bibliographie systématique. Ce très gros travail est un travail préparatoire pour une thèse de doctorat et la publicité dans une revue scientifique est un moyen de protection de ce travail et de reconnaissance de l’auteur. La diffusion actuelle, sans contrôle, par des moyens de grande diffusion, n’assure au chercheur aucune garantie de la propriété scientifique de sa recherche, ne serait-ce que la mention de son nom et l’indication de sa recherche : la publication demeure le seul moyen de faire reconnaître le travail d’un chercheur par le monde scientifique et le seul moyen de rendre ce travail utile à la collectivité scientifique.

Michel Péronnet
Professeur des universités
Directeur du centre d’histoire
des réformes et du protestantisme