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Description

Autour de la Font-du-Griffe,
l’expérience de l’association syndicale autorisée de la Séranne

I – LA MOBILISATION

Une apparente opportunité foncière…

Les élus locaux de Montpeyroux et St. Guilhem-le-Désert Ont été amenés à réfléchir sur le devenir de ce territoire, dès 1977, lorsqu’ils ont été consultés par les Ministères de l’intérieur et de l’Agriculture sur la promesse de vente du Domaine de LA FONT DU GRIFFE (environ 700 hectares), engagée entre les Consorts Martin-Laurès et des ressortissants belges. Ces derniers, de par la présence de la source de la Font du Griffe, pensaient qu’ils pourraient réaliser des résidences secondaires groupées ou dispersées.

Aux yeux de la population locale ce projet présentait de gros risques de dégradation du milieu naturel :

Il apparaissait donc indispensable de sauver la Font du Griffe d’une privatisation outrancière pour la maintenir « ouverte » à l’usage public et surtout des autochtones, comme ce fut toujours le cas et accepté avec beaucoup de tolérance par les propriétaires Martin-Laurés.

Dans un premier temps, le 27 Octobre 1977, par délibération commune, les Municipalités de St Guilhem et de Montpeyroux signalèrent aux Ministères concernés, pour les motifs évoqués ci-dessus, que le territoire concerné, comme le reste du Massif, était déclaré inconstructible par la voie réglementaire du POS en cours d’élaboration à ce moment-là.

En ayant connaissance de cette position des Municipalités, les candidats acheteurs, évidemment, ne donnèrent pas suite…

Nous ne pouvions pas en rester là.

C’est qu’en effet le Domaine de La Font du Griffe est entièrement situé dans une zone de transition entre plaine et montagne du point de vue géographique, mais intégralement caussenarde par la nature des rochers qui la constituent.

C’est qu’en effet le Domaine de La Font du Griffe est entièrement situé dans une zone de transition entre plaine et montagne du point de vue géographique, mais intégralement caussenarde par la nature des rochers qui la constituent.

Ces terrains sont d’âge secondaire, la plupart des dolomies – facilement discernables en raison de leur couleur grise et de leur aspect ruiniforme – sont du Jurassique moyen (Bathonien), tandis que les calcaires – de teinte claire et plus stratifiés que les Dolomies – sont du Jurassique supérieur. […]

Informations complémentaires

Année de publication

1983

Nombre de pages

8

Auteur(s)

Ch. ALEGRE, Jean-Claude RICHARD, R. COSTE

Disponibilité

Produit téléchargeable au format pdf