Michelet !

Mes lecteurs comprendront bien que ce n’est pas du grand historien dont il va être question, mais d’une école qui portait son nom.

Certains même, que je qualifierai de « vieux montpelliérains », j’entends de ceux qui étaient là du temps où Montpellier n’était qu’un modeste chef-lieu de département, auront un petit sourire nostalgique. OUI !, ils ont connu !

Les plus anciens, ceux d’avant-guerre, diront : « C’était l’école primaire supérieure, en abrégé EPS de garçons ! ». Ceux d’après-guerre, plus jeunes : « C’était le collège Michelet ».

Alors, EPS ou collège ?, ou bien, EPS puis collège ? Quelle différence ?, et pourquoi cette école a-t-elle disparu ?

C’est pour répondre à ces questions que je vais essayer de faire revivre Michelet de sa naissance à sa disparition.

Ce que j’ai appris dans mes recherches à ce sujet est extrêmement intéressant.

J’ai pu ainsi suivre, tout au cours du XX^ème siècle la formidable évolution de l’instruction publique, qui a fait du modeste ministère du temps de Guizot, en 1830 point de départ de mes recherches – l’énorme ministère de l’Éducation Nationale d’aujourd’hui, celui qu’un de ses éphémères ministres, Claude Allègre, pour ne pas le nommer, qualifiait de Mammouth : premier budget de l’État, et qui le mérite bien car c’est sur lui que repose l’avenir de la Nation.