Mémoire d'Oc n° 82 (novembre 2000)
Quarantaines en Languedoc
lors de la Peste de Marseille (1720-1722)
80 pages – (2000)
Introduction
La peste dite de Marseille (1720-1722) fut la dernière grande peste connue en Europe du Nord, Le Languedoc y fut impliqué par ses provinces du Gévaudan, de l’Uzège et du Vivarais, mais le fléau fut limité grâce aux mesures de Quarantaine mises en place en exécution des ordres de l’Intendant Mr du Bernage et du gouverneur Mr de Roquelaure, exécutant là, les ordres reçus de Versailles.
Il est intéressant de voir comment ces mesures furent appliquées dans les localités les plus concernées.
On imagine mal de nos jours, les mesures prises pour endiguer ce fléau. Nous sommes en 1720 et ceci se passait il y a un peu moins de Trois siècles.
Et d’abord, tout simplement… Qu’est-ce que la » Quarantaine ? ».
D’après le Larousse c’est « l’isolement des personnes, des marchandises, des animaux, des transports venant de lieux infectés par l’épidémie ».
Certes des pestes et autres fièvres cholériques, en Languedoc, on connaissait 28 épidémies ont été recensées entre 1287 et 1720 – et de 1300 à 1450 la France a perdu la moitié de sa population… La plus célèbre étant celle de 1348, la redoutable peste noire. Mais depuis le 14e siècle on avait des points de repères. En Italie déjà, on appliquait la Quarantaine au 14e siècle, en France ce n’est qu’au milieu du 16e siècle et surtout au 17e siècle que l’on commença à chercher à s’en préserver.
Contenu du numéro :
La peste avant 1720
Printemps 1720, la peste s’installe à Marseille,
Le blocus,
Pauvre et malheureux Gévaudan,
Mesures de quarantaine en Bas-Languedoc :
Mèze et Florensac, Béziers, Agde, Cette, Montpellier, Alès,
La désinfection,
Traitement des marchandises,
Montpellier proteste.
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