Lu sur Le petit Larousse Illustré : « Cœur Jacques : Riche commerçant de Bourges, argentier de Charles VII, à qui il fournit les ressources pour la guerre contre les Anglais mais qui l’exila à la suite d’un complot formé par les ennemis du financier. Sa mémoire fut réhabilitée sous Louis XI. Né vers 1396 mort en 1456. »

Le dictionnaire, comme c’est son rôle, dit l’essentiel, mais aiguise la curiosité, l’envie d’en savoir davantage :

1. sur l’époque : La guerre dite de Cent Ans,

2. sur le roi Charles VII que nous apprendrons à mieux connaître avec sa favorite : Agnès Sorel.

3. enfin sur notre héros Jacques Cœur lui-même.

On pourra m’objecter que mes deux premières parties sont hors du sujet et, de fait je me suis efforcée de les réduire mais non de les supprimer pour la raison que c’est parce que Jacques Cœur a su profiter de l’époque et des circonstances qui s’offraient pour connaître et gagner la confiance de ces deux personnes qu’il a pu réaliser son extraordinaire fortune.

Autre remarque : Pourquoi cet intérêt actuel pour un personnage du quinzième siècle dont le nom figure encore sur les dictionnaires et les livres scolaires, – sans grandes explications, il faut l’avouer ? Pourquoi une des rues principales de Montpellier, une ville en pleine expansion porte-t-elle son nom depuis longtemps ? Et pourquoi cette même ville aujourd’hui, utilise t-elle pour baptiser un de ses nouveaux quartiers le nom d’un personnage mort depuis six siècles et qui n’est pas un de ses enfants ?

Y aurait-il un lien quelconque entre notre ville et ce dernier ? A cette question : Peut-être, vous répondront certains. Sans doute, diront les autres. Mais quel lien ? Lié au commerce, certainement.

La preuve nous en est fournie : Les commerçants de la ville aujourd’hui se réclament de lui et paraissent le considérer comme un de leurs illustres ancêtres ; la Chambre de Commerce montpelliéraine a placé ses journées du Patrimoine de septembre à novembre 2010 sur le souvenir de : JACQUES CŒUR et des Grandes Familles de Commerçants.