Mémoire d'Oc n° 120
(novembre 2006)
De relais de poste en salle de sport (2) : la salle Réant
48 pages – (2006)
Introduction
Le journal « Midi libre » du 3 novembre 1985, il ya de cela maintenant plus de 20 ans, faisait sa une sur une photo : un homme seul, en combinaison bleue, au milieu d’une salle au plafond bas. Le mur du fond, derrière lui, est garni de deux étagères. La supérieure occupée entièrement par une série de coupes de différentes lames et de différentes formes, ces sortes de coupes que l’on gagne dans les compétitions sportives. L’étagère inférieure et le mur du fond, sont entièrement recouverts d’objets difficiles à identifier, mais qu’on devine être des trophées, eux aussi. Pas de doute, nous sommes là, je ne crains pas d’employer ce terme tellement pour moi cela y ressemble, dans l’antre d’un sportif.
Mais de quel sport s’agissait-il ?
Je regardai le titre qui accompagnait cette photographie : 58 ans de Haute École. Que signifiait cette expression : Haute École ? La suite de l’article me renseigna.
« Ernest Réant avait 7 ans lorsqu’il mit pour la première fois les pieds dans la salle d’armes que son père venait de reprendre. Il en a aujourd’hui 65. 58 ans d’escrime, de rigueur, de dévouement. Et, pour bilan, pour récompense, d’innombrables champions de haut niveau qui, grâce au maître, ont acquis plus d’un titre, une façon d’être ».
La dernière page de Midi Libre devait développer le sujet. Pas de doute, il s’agissait d’escrime. C’est elle qui était qualifiée de Haute École.
Dès la première page, nous avions appris, en effet, que la mauvaise photo de cette époque représentait une salle d’escrime, dont le maître d’armes se nommait Ernest Réant qui avait succédé à son père et avait formé des champions de haut niveau. Tout cela appelait des précisions et des explications. J’avais beaucoup à apprendre.
Contenu du numéro :
1) Commentaires sur un article de Journal :
Une salle, un personnage.
2) Tout savoir sur l’escrime :
Reconnaître les armes
Un long passé
L’escrime devenue un sport.
3) L’escrime à Montpellier :
La Société montpelliéraine d’avant-guerre (la seconde)
La première salle d’escrime
Les trois suivantes.
4) Quatre, rue d’Obilion :
La salle Cauvin
La salle Dumon
La salle Réant.
5) Une salle réputée :
Ernest Réant
Maître Réant
La rencontre avec d’Oriola
Le temps de la gloire.
6) La salle Réant, suite et fin :
La salle se transforme en salle de sport
La déception du maître
Les raisons de cette débâcle.
C’est ainsi que, sans bruit, la Salle Réant ferma sa porte pour ne plus la rouvrir.
Editorial de Monique Jouanen dans Midi Libre du 3 novembre 1985.
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